04 Sep

Régions.news #439 – Edition du vendredi 4 septembre 2020

La ville dans la transformation digitale et la transition écologique. « Le XIXème siècle était un siècle d’Empires ; le XXème siècle, celui des États-Nations. Le XXIème siècle sera un siècle des villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-unis) en 2009.

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Conception et rédaction : Patrick Damien

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Légende image. Haut lieu du cyclotourisme, le village de Bréhémont (Indre-et-Loire) offre à ses visiteurs un aperçu d’un port des bords de Loire. La culture du chanvre s’est installée aux environs du village parce que le sol était facile à irriguer entre Loire, Cher et Indre. La commune compte 140 fours à chanvre sur son territoire. Le chanvre ainsi produit servait à confectionner les cordages indispensables à la batellerie. L’activité de pêche a aussi existé sur le secteur de Bréhémont jusque dans les années 70 avant de revenir aujourd’hui avec l’installation de Dominique Chauvreau, pêcheur professionnel. Il conserve les engins de pêche de ses ancêtres. (Voir la photo ci-dessus de Nathanaël Lemaire / FTV).

#RevueDActu [Consulter la ReVue d’actu quotidienne publiée sur le blog Régions FTV.]

► À partir du 5 septembre prochain, les transports en commun seront gratuits le week-end pour les quelque 457 800 habitants de Montpellier Méditerranée Métropole. Il s’agit de la première phase d’un projet qui doit amener à l’exonération totale. Elle devrait être suivie, « d’ici la mi-mandat », de la gratuité en semaine pour les personnes âgées et les jeunes, puis pour l’intégralité des habitants de l’agglomération. Les usagers du réseau TaM devront tout de même se munir d’un titre de transport. La validation à bord est toujours obligatoire à chaque trajet, afin « d’évaluer la fréquentation par ligne et ainsi ajuster l’offre de transport« , précise la métropole.

► Pour la seconde année, LM Wind Power a loué la salle des fêtes de Cherbourg (Manche) pour mener son opération de recrutement. Il y a 250 postes à pourvoir pour fabriquer des pales d’éoliennes géantes. Pendant trois jours, des salariés de l’usine ont animé un job dating afin de séduire des candidats. « L’usine privilégie le savoir-être avant l’expérience et le diplôme, et recherche des profils ayant envie d’apprendre », précise la directrice des Ressources Humaines. Les candidats doivent être dotés de qualités telles que la curiosité, la rigueur, l’envie d’apprendre et de travailler en équipe ».

► Quatre jeunes habitants d’Aubervilliers ont tourné un court métrage de 90 secondes sur le thème de la solidarité. Ils participent au concours « Filme l’avenir », proposé par l’association « Les Amis(e) du Comedy Club », de Jamel Debbouze. Les quatre amis ont écrit, tourné, joué, réalisé et monté un court-métrage dans des ateliers pédagogiques soutenus en particulier par France Télévisions et le CNC. « Je les encadre pour faire un film, à leur apprendre les bases de l’écriture scénaristique, faire une prépa assez rapide et tourner un film en 48 heures », explique le réalisateur Achraf Ajraoui présent sur le tournage. « Ça représente l’occasion de montrer ce que l’on sait faire, explique Usman, un des quatre cinéastes. 90 secondes, c’est déjà pas mal. Ça reste une bonne plateforme, un beau projet. »

Légende image. Le château des Rohan de Saverne (Bas-Rhin) est devenu le lieu d’une exposition et d’une performance en direct de street-art, ou art urbain. Le samedi 29 août, huit artistes ont créé des œuvres colorées sur les fenêtres du monument. Les artistes font partie du collectif Urban colors de Strasbourg. La municipalité de Saverne a pris l’initiative de les inviter. Parmi eux, le Portugais Tiago Francez, dit The Empty Belly, se voit comme un « muraliste ». Sa création est une représentation de la journaliste et féministe Louise Weiss, faite d’une multitude de points blancs. Elle est liée à Saverne depuis qu’elle a fait don au musée, abrité dans le château, de ses collections historiques. Car la démarche artistique impose de peindre un sujet en rapport avec les lieux. (Photo : Cécile Poure, France Télévisions).

#Ville

► En 2019, les villes du monde entier ont vu défiler des millions de jeunes pour dénoncer l’inaction des États dans la lutte contre la crise climatique. La ville de demain prendra-t-elle le relais des États pour sauver la planète ? « Les villes veulent et peuvent devenir l’épicentre de la course contre la montre du dérèglement climatique (…) Ce sont leurs habitants eux-mêmes qui vont de plus en plus exiger de vivre dans des villes vivables (…) Elles ont toutes pour objectif d’attirer des habitants et des investisseurs. Leur positionnement dans la lutte contre la crise climatique sera un levier d’attractivité. Leur premier levier d’action, c’est qu’elles ont la main sur les deux principales sources d’émissions de CO2 en France : les bâtiments et la mobilité (…) Elles ont déjà des outils efficaces comme les plans de déplacement urbain, le plan local d’urbanisme. Leur second levier d’action, c’est leur capacité à coopérer entre elles : elles sont concurrentes, oui, mais aussi partenaires », explique Cécile Maisonneuve, présidente du groupe de réflexion La Fabrique de la Cité, sur le site @franceinfo (Demain ma ville).

#IA

► « Nous sommes tous partie prenante de l’intelligence artificielle, explique Alexandre Pachulski, docteur en sciences informatiques. Nous possédons le bien le plus précieux de l’IA : les données qui lui servent de carburant. Et nous sommes ceux que l’IA est censée aider. » Publié le 19 août, son livre Génération IA s’appuie sur quatre-vingts films et séries pour comprendre l’impact de cette intelligence dans nos vies. « J’ai voulu la rendre accessible par les films pour aider les gens à faire des choix. » L’auteur se penche sur « l’IA dans la cité ». Par exemple, la série Westworld (2016) « avertit l’humanité que même si les IA sont des machines, elles ne sont pas là pour servir de souffre-douleur aux humains. Sinon, elles pourraient bien se rebeller », souligne l’auteur.

► Écouter le podcast de la scientifique et entrepreneuse Aurélie Jean qui rappelle la nécessité d’avoir recours à la vulgarisation scientifique en cette période de pandémie de coronavirus. « La vulgarisation est un art, l’art d’expliquer un concept souvent complexe à travers une histoire de références du quotidien, des questionnements ou encore l’utilisation de différents médias comme le texte, le dessin, la musique ou le film, explique la scientifique. Vulgariser les sciences est un levier pour renforcer le pouvoir démocratique. »

#LiensVagabonds publiés par le site Métamedia.

► Facebook contre Apple sur fond de publicité. À retenir cette semaine : – Et si Facebook était la véritable « majorité silencieuse » ? ; – Quel format pour l’info locale sur Instagram ? ; –  Comment les récits authentiques brisent les stéréotypes – et les barrières ; – Comment détruire le capitalisme de surveillance ; – La révolution vitesse 5G [Infographie] ; – Pourquoi l’informatique quantique est-elle importante ?

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