La ville dans la transformation digitale et la transition écologique. « Le XIXème siècle était un siècle d’Empires ; le XXème siècle, celui des États-Nations. Le XXIème siècle sera un siècle des villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-unis) en 2009.
#Energie
► Le 28 juillet 2020, l’assemblage du Le réacteur thermonucléaire expérimental international (ITER) a débuté à à Saint-Paul-lès-Durance (Bouches-du-Rhône). Le principe est de reproduire la réaction de fusion de l’hydrogène qui survient naturellement au cœur du soleil et des étoiles pour produire de l’énergie propre en abondance. Obtenue à partir de combustibles présents en abondance sur terre, l’eau et le lithium, elle a l’avantage de ne pas générer de déchets radioactifs, à l’inverse d’un réacteur nucléaire. C’est un projet international lancé par un traité de 2006 et qui réunit 35 pays, soit toute l’Union européenne (avec le Royaume-Uni), la Suisse, la Russie, la Chine, l’Inde, le Japon, la Corée du Sud et les Etats-Unis. Iter pourrait produire son premier plasma fin 2025-début 2026 et le réacteur pourrait atteindre sa pleine puissance en 2035. Légende image : Il faut imaginer cet espace rempli par une machine d’un million de composants et de 23 000 tonnes s’élevant sur plusieurs étages. (photo: Iter)
#Sécurité
► Safe city : comment la sécurité urbaine numérique a pris le pas sur le rêve de la smart city. Comment est-on passé de l’idéal d’une ville optimisée, qui met le bien-être des urbains au centre, à la safe city qui veut surtout surveiller l’espace urbain pour réduire ses dangers, avec les mêmes dispositifs que ceux de la smart city ? Des drones déployés dans tout le pays pour faire respecter le confinement. Des caméras intelligentes installées dans le métro de Châtelet-les-Halles, à Paris, pour vérifier le port du masque. Ces mêmes caméras installées sur un marché de Cannes. Et une caméra 3D, autrefois utilisée pour les films de James Cameron, reconvertie pour imposer le respect des distances dans les boutiques. La « ville sûre », la safe city, serait-elle en train de damer le pion au vieux rêve de la smart city qui, depuis le début de la dernière décennie, fait fantasmer autant que craindre l’arrivée massive des technologies dans la ville ? Quand la smart city voulait améliorer la qualité des services urbains, réduire les coûts et améliorer la consommation des ressources grâce aux technologies de l’information, la safe city veut surveiller l’espace urbain pour réduire ses dangers avec ces mêmes dispositifs. Un marché émergeant en France, du côté des startups comme des grandes entreprises, mais qui a révélé l’étendue de son potentiel durant cette pandémie internationale. Lire la suite de l’article sur le site @bymaddyness.
#IA
► Nikolay Ironov est un graphiste de la société de design russe Art. Lebedev Studio. Depuis un an, il conçoit des logos pour des influenceurs, des restaurants ou des applications et des nouveaux produits. En parcourant son portfolio, on peut voir des idées d’identités originales et audacieuses. Les clients adoraient les designs de ce graphiste russe. Sauf que Nikolay Ironov n’existe pas. Le «graphiste» est une intelligence artificielle directement conçue par le studio de design, explique The Next Web. Enrichie par une base de données d’images vectorielles, cette IA peut ainsi générer un logo adapté aux demandes et besoins de n’importe quel client. @slatefr.
#Ville
► Le banc public, assise du vivre-ensemble. Bancs en bois, petites tables, fontaine… Au centre de Montélimar (Drôme), la place des Halles, récemment réaménagée, attire de nouveau les flâneurs. Jeunes parents armés de poussettes, seniors ou employés en pause déjeuner apprécient de s’asseoir à l’ombre d’un arbre ou près des aires de jeu pour enfants. En l’espace de deux ans, cet endroit longtemps considéré comme peu sûr a amorcé sa transformation. Montélimar fait partie des 222 communes de l’Hexagone engagées dans la revitalisation de leur centre via le projet gouvernemental Action cœur de ville. « L’espace public n’est plus toujours considéré du seul point de vue de la voirie – fluidité de la circulation et vitesse – comme c’est le cas depuis le XIXe siècle, mais pour sa valeur d’usage – le partage de l’espace, la rue », analyse l’urbaniste-paysagiste Stéphane Malek, fondateur de l’agence Monono-Territoires en récit. « Ces dernières années, les municipalités ont compris que l’aménagement urbain, dont le banc est un élément important, participait au vivre-ensemble, à l’harmonie et à l’attractivité touristique », se félicite Odile Duchenne, directrice déléguée de L’Ameublement français qui rassemble des fabricants de mobilier urbain. Lire la suite de l’article sur le site @lemondefr
#Exposition
► La quatrième édition du festival Normandie impressionniste depuis 2010, se tient du 3 avril au 6 septembre, de Dieppe à Cherbourg, de Giverny au Havre, entend expliquer comment les impressionnistes ont eu la passion de saisir l’instant de « la vie au jour le jour », avec ses transformations sociales et la naissance d’une nouvelle classe bourgeoise, explique Philippe Piguet, son commissaire général, arrière-petit-fils de Claude Monet. L’impressionnisme « ne se limite pas aux représentations clichés, voire idylliques de paysages enchanteurs, mais (…) il fut pleinement témoin des changements sociaux », raconte son président, l’académicien Erik Orsenna. @franceinfo. Légende image : Filature du nord ; scène de triage de la laine Gueldry Ferdinand Joseph (1858-1945) Roubaix, La Piscine, musée d’Art et d’Industrie André Diligent.