18 Juin

ReVue d’actu de 11h11 – jeudi 18 juin 2020

La ville dans la transformation digitale et la transition écologique. « Le XIXème siècle était un siècle d’Empires ; le XXème siècle, celui des États-Nations. Le XXIème siècle sera un siècle des villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-unis) en 2009.

#Surveillance

► Les caméras thermiques contre le coronavirus sont-elles fiables et légales ? La Cnil, gendarme français des données personnelles, a alerté le mercredi 17 juin sur le recours rapide et incontrôlé aux caméras destinées à mesurer la température et à vérifier le port du masque, dans le cadre de la lutte contre le Covid-19. « Leur développement incontrôlé présente le risque de généraliser un sentiment de surveillance chez les citoyens, de créer un phénomène d’accoutumance et de banalisation de technologies intrusives, et d’engendrer une surveillance accrue, susceptible de porter atteinte au bon fonctionnement de notre société démocratique », a expliqué la Commission Nationale de l’Informatique et des Libertés. Depuis le 6 mai, une dizaine de caméras sont installées dans la station de métro Châtelet-Les Halles à Paris pour évaluer si les passants portent bien un masque, dans le cadre d’une expérimentation avec la société Datakalab. @LeHuffPost. (Photo : Soeren Stache / Picture alliance).

#Education

► . Le chercheur Michel Desmurget, auteur du best-seller La fabrique du crétin digital. Les dangers des écrans pour nos enfants (Seuil), alerte sur le « gavage » numérique subi pendant le confinement et souligne les limites des écrans à l’école. Il y a quelques jours, la Fondation Jean-Jaurès produisait un texte expliquant que le numérique nous avait sauvé du Covid et que cela ne serait pas sans répercussions sur l’avenir. L’idée est incontestablement séduisante et représentative des tendances actuelles. Il me semble cependant que les médias qui ont choisi de la relayer ont fait preuve d’une étonnante bienveillance. D’abord, il aurait été bon de rappeler que la Fondation Jean-Jaurès est une fondation politique, proche du Parti socialiste et qui, parmi ses mécènes, compte des acteurs majeurs de la transition numérique (Orange, Enedis, etc.). De même, il aurait été bien que l’auteur, dirigeant d’une société de conseil, souligne la présence (ou non) d’entreprises liées au numérique dans son portefeuille client. Ce type de déclaration, qu’imposent désormais, par exemple, toutes les revues scientifiques majeures, est important pour contextualiser un discours. Lire la suite de l’article sur le site @lexpress.