La ville dans la transformation digitale et la transition écologique. « Le XIXème siècle était un siècle d’Empires ; le XXème siècle, celui des États-Nations. Le XXIème siècle sera un siècle des villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-unis) en 2009.
#Tourisme
► Asunción Blanco-Romero et Macià Blázquez-Salom : « Il faut domestiquer le tourisme ». Asunción Blanco-Romero est professeure à l’Université autonome de Barcelone et Macià Blázquez-Salom est professeur à l’Université des Îles Baléares étudient les impacts du surtourisme respectivement depuis Barcelone et les îles Baléares. Comment mieux répartir les flux touristiques afin de désengorger les zones embouteillées et développer les territoires ruraux ? En Espagne, le « développement géographique inégal » se traduit territorialement par des flux d’investissement et de population qui se dirigent du centre de la péninsule vers les littoraux, vidant l’intérieur du pays de sa population et de son attractivité. La crise actuelle peut nous offrir la possibilité de réfléchir à des scénarios pour un tourisme de résilience socio-territoriale plus soutenable, consistant à conserver la biodiversité, à lutter contre le changement climatique, à décider et à distribuer les bénéfices au niveau local. Le développement d’un « cluster de tourisme local » permettrait la coopération au sein du cluster ; et entre les différents clusters ; une vision partagée et des objectifs communs ; et une prise de conscience de l’importance d’un tourisme durable. @franceculture .Légende image : La plage de la Barceloneta à Barcelone, surpeuplée le 21 août 2017 et vide le 13 mai 2020 pendant le confinement décrété pour lutter contre l’épidémie de COVID-19• Crédits : Josep Lago – AFP).
#Covid19
► Une start-up tourangelle au service du vaccin contre la Covid-19. MAbSilico, c’est une start-up tourangelle, spécialisée en intelligence artificielle, qui travaille à la découverte et la caractérisation des anticorps thérapeutiques et la production de bio médicaments. « On utilise l’intelligence artificielle et la simulation numérique pour guider la découverte, la caractérisation et l’optimisation de nouvelles biomolécules. On fait de la modélisation informatique pour préqualifier des anticorps. Notre objectif est de pouvoir capitaliser sur l’IA pour développer des anticorps monoclonaux, incluant des bispécifiques innovants » explique le bio-informaticien, Vincent Puard. « Si vous voulez, aujourd’hui entre le moment où on va avoir une idée de traitement pour une pathologie et le moment où le patient va recevoir un médicament, il y a 10 ans qui vont s’écouler et presque un milliard d’euros qui seront dépensés. (…) Concrètement, pour vous donner un exemple : quand en labo on se rend compte que des molécules sont « foireuses » au bout de quelques années, nous on le peut le savoir dès le premier jour en utilisant la puissance de calcul des ordinateurs. ».@franceinfo.
#IA
► Yann Le Cun est responsable de la recherche en intelligence artificielle chez Facebook et professeur à l’université de New York. Il fait le point sur les avancées dans le domaine, à l’occasion des cinq ans du centre de recherche en IA de Facebook à Paris. « Cela n’a rien à voir avec la science ou nos capacités techniques. Tous les épidémiologistes savaient qu’une telle menace existait, mais les mécanismes de prises de décision ont été pris de vitesse et les équipements de lutte, insuffisants. Ceci dit, quand une nouvelle maladie apparaît, l’IA au sens large – j’entends par là les méthodes statistiques et l’apprentissage machine – est efficace pour la combattre. Elle est en effet très utilisée pour construire des modèles épidémiologiques et prédire la diffusion du virus. Grâce à des données précises, à l’échelle de petites régions, nous pouvons prévoir la propagation de la maladie une semaine à l’avance, ce qui permet d’allouer les ressources nécessaires pour faire face. » @Le_Figaro.