La ville dans la transformation digitale et la transition écologique. « Le XIXème siècle était un siècle d’Empires ; le XXème siècle, celui des États-Nations. Le XXIème siècle sera un siècle des villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-unis) en 2009.
#Transport
► À Bogota, Berlin, New York et bientôt en France, le vélo, jugé protecteur et adapté aux mesures de distanciation sociale, gagne du terrain en temps de confinement. Ainsi la transformation s’est faite en une nuit à Bogota (Colombie), le 16 mars au soir, 22 km de couloirs de bus ont été convertis pour accueillir, le lendemain, des vélos. Les jours suivants, la capitale de la Colombie a fermé 54 km supplémentaires aux voitures pour les transformer en pistes cyclables temporaires. Objectif : réduire la fréquentation des transports publics et lutter contre la propagation du Covid-19. « Le vélo, étant un moyen de transport individuel, représente l’une des alternatives les plus sûres pour la prévention du virus », justifiait la maire de cette ville pionnière du vélo depuis les années 1970. Et si on assistait, post-confinement, à un boom du vélo au détriment de l’hégémonie de la voiture dans les villes ? Légende image : Une voie aménagée en piste cyclable temporaire, à Bogota. (Photo : Fernando Vergara / Associated Press).
#Collaboratif
► « Riposte Créative territoriale », une plateforme d’initiatives citoyennes née de la crise du Covid-19. Apporter, pendant cette période particulière de confinement total, soutien et entraide aux agents du service public territorial, aux collectivités locales et plus largement aux citoyens et tous les acteurs contributifs du bien commun sur les territoires, c’est ce qui a conduit le CNFPT (Centre National de la Fonction Publique Territoriale) à lancer la plateforme « Riposte Créative Territoriale ». « Et si cette période de confinement et de fermeture des espaces collectifs devenait une occasion de faire la preuve de de la force de la coopération et de notre intelligence collective entre élus, fonctionnaires territoriaux, citoyens, partenaires », questionne le CNFPT sur cette plateforme qui répertorie toutes les actions locales pouvant intéresser un large public, allant de l’alimentation, en passant par la culture, l’enseignement à distance, la santé, et la solidarité… @villeintelmag.
#Livraison
► Dans les rues d’un quartier de Washington (Etats-Unis), Un petit robot blanc à six roues les livraisons d’une supérette local, afin d’éviter tout contact entre les commerçants et les clients. Une flotte de 10 robots réalise entre 30 et 35 livraisons par jour dans un rayon d’1,5 kilomètre. Le tout à une vitesse de 6 km/h. Les robots sont capables de détecter des obstacles comme les piétons et de traverser les rues sans encombre. « J’ai beaucoup utilisé des systèmes de livraison, mais c’est de plus en plus difficile de trouver des créneaux. Comme de plus en plus de restaurants livrent aujourd’hui, nous faisons appel à eux », indique Jake Williams, habitant de Washington. @franceinfo.
#Géolocalisation
► Coronavirus : à Singapour, l’application de traçage qui fait rêver la France. C’est une application de « tracking », ou « traçage » des personnes, qui fonctionne avec le bluetooth, technologie radio de très courte portée. Il n’y a pas de géolocalisation automatique par GPS. Pas question donc d’enregistrer tous vos déplacements, ce sont uniquement vos « points de contacts » avec d’autres individus qui sont pris en compte – cet aspect a particulièrement séduit la gouvernement français, qui prépare son application « Stop Covid » d’après ce modèle pour faire respecter le confinement en pleine crise sanitaire liée au coronavirus. Comment ça marche ? Vous installez TraceTogether sur votre smartphone. Vous activez le bluetooth. Chaque fois que vous passez près d’un individu qui a lui aussi installé l’application (à moins de deux mètres de distance), et que vous restez ensemble au moins 30 minutes, votre téléphone va enregistrer ses données – et lui les vôtres. @franceinfo
#Journalisme
► L’intelligence artificielle à la rescousse du journalisme. Nous sommes à un carrefour. Un carrefour qui va déterminer grandement l’avenir du journalisme. La pandémie de Covid-19 a entraîné une crise sans précédent qui pourrait décimer certains médias, ici au Québec, mais aussi ailleurs au Canada, aux États-Unis et dans le monde. Une piste de solution est proposée : celle de l’Intelligence artificielle (IA). L’IA fait référence « aux machines intelligentes qui apprennent d’expérience et effectuent des tâches comme les humains », selon Francesco Marconi, professeur de journalisme à l’Université Columbia, à New York, et qui vient de lancer un ouvrage de référence sur le sujet : Newsmakers, Artificial Intelligence and the Future of Journalism. Francesco Marconi n’est pas le dernier venu. Il a dirigé les « Media Lab » du Wall Street Journal et de l’Associated Press (AP), une des plus grandes agences de presse au monde. Lire la suite de l’article sur le site @LaConvCA.