14 Avr

ReVue d’actu de 11h11 – mardi 14 avril 2020

La ville dans la transformation digitale et la transition écologique. « Le XIXème siècle était un siècle d’Empires ; le XXème siècle, celui des États-Nations. Le XXIème siècle sera un siècle des villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-unis) en 2009.

#Géolocalisation

x► Raphaël Grably : Sur le « traçage » des malades, n’attendons pas de miracle ! Comme ses voisins européens et après plusieurs pays asiatiques, la France travaille à sa propre application de tracking, afin d’endiguer l’épidémie de coronavirus. Mais pour quelle efficacité ? Avant même son arrivée, le gouvernement a surtout voulu rassurer les Français. Olivier Véran, ministre de la Santé, et Cédric O, secrétaire d’État chargé du Numérique, ont déjà annoncé qu’il n’y aurait pas de suivi GPS. Ils ont au passage confirmé la piste du Bluetooth, qui permettrait de détecter les smartphones à proximité et de recevoir une alerte si le propriétaire d’un d’entre eux a, par la suite, été testé positif au Covid-19. Le tout sans géolocalisation. Lire la suite de la tribune sur le site @lexpansion. Légende image : Un homme et une femme portant des masques faciaux utilisent leur téléphone portable lorsqu’ils marchent dans une station de métro à Pékin le 11 mars 2020. (Photo : Wang Zhao / Afp).

#Ville

► La métropole de Dijon, a reconverti une partie de ses équipements de collecte des données urbaines pour mieux lutter contre les effets du confinement. Il y a tout juste un an, Dijon Métropole (258 000 habitants) inaugurait OnDijon, une plateforme de commandement des services urbains qui regroupe les grandes fonctions de la ville comme police municipale, sécurité, circulation, e-administration, transports en commun… Les caméras de surveillance et autres capteurs placés sur les équipements publics, qui permettent en temps normal de fluidifier le trafic et le stationnement en repérant les usages abusifs des places de livraison ou voies de bus par exemple, sont également mis à contribution. « Cela nous permet de repérer un individu qui a un malaise et tombe dans la rue et qu’il n’y a personne autour de lui, explique François Rebsamen, maire et président de la métropole. Ou de donner aux bus la priorité aux carrefours pour qu’ils ne soient pas retardés. Ainsi les soignants et les personnes mobilisées par la crise perdent le moins de temps possible dans les transports. » @lemondefr. A lire aussi : La smartcity de Dijon passe le test du coronavirus (@LesEchos).

► La ville qui a aplati la courbe des coronavirus. Les mesures rapides et agressives prises par le maire de London Breed pour contenir l’épidémie ont fait de San Francisco un modèle national de lutte contre la pandémie. La ville n’avait pas encore confirmé un seul cas de coronavirus lorsque la maire London Breed a déclaré l’état d’urgence fin février. À l’époque, London Breed a entendu des critiques selon lesquelles elle allait trop vite. Près d’un mois après ces premiers ordres visant à imposer la distanciation sociale, San Francisco et la région élargie de la baie sont apparus comme un modèle national sur la façon dont une action précoce et agressive peut empêcher l’augmentation explosive des cas. Le nombre de cas de 872 à San Francisco au 12 avril – avec seulement 14 décès enregistrés dus au coronavirus – est beaucoup plus faible que celui des métropoles de taille comparable comme la Nouvelle-Orléans, Détroit, Boston et Washington, DC. @theatlantic.

#Transport

► Dijon se lance dans la production d’hydrogène vert grâce à l’incinération des déchets ménagers et le photovoltaïque. D’une ampleur inédite, son projet est de faire rouler à l’hydrogène 210 bus, 45 camions-bennes et plusieurs centaines de voitures. Une trentaine de millions seront investis dans la construction de deux stations produisant l’hydrogène dont l’une, près de l’incinérateur, démarrera en 2022. L’objectif final est 2028. @LesEchos.

#Environnement

► Quelle sortie de crise voulons-nous ? Née d’un rêve fou de deux écologistes qui voulaient « dépolluer les océans des objets en plastique, retirer les filets dérivants », Wings of the ocean est une plateforme de recherche pour les océanologues… « Le tout, sous la forme d’une école de Voile autour du monde », Après avoir parcouru les océans et mené de nombreuses actions, l’idée de Wings of the ocean (ailes de l’océan) a germé et a permis de lancer sur les mers, le Kraken, un trois mats de 43m de long et par ses seules voiles.  Ce navire école, mène des actions avec ceux qui veulent participer au nettoyage des mers, s’initier à la navigation à voile tout en réalisant des films documentaires permettant de promouvoir leurs actions. @villeintelmag.

#Covid19

► Internet et les réseaux sociaux au secours des petits commerçants de Picardie. La plateforme s’appelle « ici-là.fr ». Elle pourrait voir le jour d’ici une semaine, tout dépendra du nombre d’entreprises inscrites. Ce projet solidaire, initié par Yannick Jupin, propose aux commerçants de s’inscrire gratuitement sur une plateforme d’e-commerce, à l’image d’Amazone, mais en 100% local. Yannick Jupin est concepteur web et tient un magasin de réparation d’ordinateurs à Amiens. Très vite, il envisage de mettre ses compétences à profit. « À la base, il y a plusieurs années, j’avais l’idée de mettre une plateforme en place mais réservée aux agriculteurs, qui n’ont pas forcément d’outils pour se faire connaître, pour faire du circuit court. Mais j’avais avec le travail, la tête trop dans le guidon et l’idée n’a jamais vu le jour. Là, avec le confinement, c’était plus que d’actualité et en plus, je dispose de temps puisque j’ai fermé mon magasin ». @franceinfo.

#Numérique

► Cette épidémie qui accélère la transition numérique. Tribune de Jean-Marc Vittori. À la mi-mars, une grande banque envoie un message à ses milliers de petits fournisseurs. Elle est vraiment désolée. Mais pendant l’épidémie, elle n’acceptera plus de factures en papier. Seuls les documents envoyés par courrier électronique seront traités. A vrai dire, beaucoup de ces fournisseurs n’ont pas été vraiment surpris. Ils s’étonnaient plutôt de devoir encore imprimer leur facture, écrire un petit mot d’accompagnement, glisser le tout dans une enveloppe, timbrer l’enveloppe après avoir vérifié qu’elle ne dépassait pas vingt grammes, la déposer dans une boîte aux lettres. Et ils seraient encore plus surpris de devoir revenir à ce procédé obsolète après l’épidémie. Après tout, ce ne serait pas la première fois qu’une mesure provisoire, décidée suite à des circonstances exceptionnelles, devient définitive. La crise sanitaire donne un formidable coup d’accélérateur à la transition numérique. Pour une raison simple : le virus qui a déjà emporté plus de 100.000 vies se propage dans l’interaction humaine. Une bise ou une poignée de main, un éternuement, voire un bouton de porte ou d’ascenseur, peut-être même un courrier… le mal circule uniquement en face-à-face ou en contact personnel. Lire la suite de la chronique sur le site @LesEchos.

#IA

► Un certain nombre de projets de recherche utilisent l’intelligence artificielle (IA) pour identifier des médicaments qui ont été développés pour lutter contre d’autres maladies mais qui pourraient maintenant être réutilisés dans le cadre de la lutte contre le Covid-19. Dès la fin janvier, BenevolentAI, société londonienne de recherche sur les maladies chroniques, s’est intéresser au problème posé par la propagation du virus. Alimenté par l’IA, la société a pu digérer de grands volumes de littérature scientifique et de recherche biomédicale pour trouver des liens entre les propriétés génétiques et biologiques des maladies et la composition et l’action des médicaments. Le système a suggéré un certain nombre de composés qui pourraient potentiellement avoir un effet sur le Covid-19 comme un médicament appelé Baricitinib qui est déjà autorisé pour traiter la polyarthrite rhumatoïde. @zdnetfr.

#Données

► Application de tracking StopCovid, visioconférences à gogo : l’heure du far west de la data. La technologie peut-elle nous aider à vaincre une épidémie digne de la peste noire moyenâgeuse ? La réponse n’a pour l’instant rien d’une évidence. Les conséquences de l’épidémie sont plus faciles à constater. En quelques semaines, le confinement généralisé de la moitié de la population mondiale en pleine crise du coronavirus a popularisé les applications de visioconférence, désormais outil quotidien de centaines de millions de télétravailleurs.  » En mars, dans l’Hexagone, les téléchargements de Google Hangouts, Microsoft Teams, Houseparty et Zoom se sont envolés « , note Lexi Sydow, analyste pour le cabinet App AnnieRien que pour cette dernière appli, les téléchargements ont été multipliés par 39 en France durant la semaine du 22 mars par rapport au début de l’année. L’appli est passée de 10 millions d’utilisateurs quotidiens en janvier à plus de 200 millions actuellement dans le monde. Lire la suite de l’article sur le site @Challenges.