12 Fév

ReVue d’actu de 11h11 – mercredi 12 février 2020

La ville dans la transformation digitale et la transition écologique. « Le XIXème siècle était un siècle d’Empires ; le XXème siècle, celui des États-Nations. Le XXIème siècle sera un siècle des villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-unis) en 2009.

#Energie

► Le ministère des Armées a attribué mardi à l’opérateur français Photosol le développement sur la base de Creil (Oise) d’une importante ferme photovoltaïque, qui sera l’une des plus importantes en Europe qui va permettre de fabriquer l’équivalent de la consommation d’électricité de 180.000 personnes. « On est arrivés à des coûts de production de l’électricité solaire aujourd’hui qui nous permettent même d’avoir un ensoleillement un peu plus faible et de faire quelque chose de rentable », souligne David Guinard, directeur général de Photosol. @Challenges. Le projet s’étend sur 253 hectares dont 180 hectares de panneaux solaires. Photo d’Audi.

► Un moteur solaire innovant créé par  Saurea à Auxerre est lauréat d’un concours d’EDF. Des panneaux solaires qui permettent de produire de l’électricité, on connaît. Mais un panneau solaire qui actionne directement un moteur, c’est nouveau. C’est l’invention de Saurea, une entreprise installée à Auxerre dans l’Yonne. Nous sommes allés dans leurs bureaux pour en savoir plus sur ce produit. « Aujourd’hui, pour pouvoir motoriser un système à partir de l’énergie solaire, on est obligé d’utiliser des systèmes à base d’électronique et de batterie, qui ont des durées de vie limitées surtout dans des conditions climatiques sévères », précise Gilles Coty, le directeur technique de l’entreprise. « Dans notre système, le seul composant actif est la cellule photovoltaïque. Elle a une durée de vie entre vingt et vingt-cinq ans. C’est la même durée de vie que celle du moteur. » @franceinfo

#Ville

► La ville numérique peut-elle échapper au cauchemar de la science-fiction ? La ville numérisée habite nos imaginaires, que ce soit dans les créations ambivalentes de la science-fiction ou les fantasmes plus concrets de la « smart city ». Si la plupart des œuvres de science-fiction dépeignent des villes surpeuplées, polluées, violentes et inhabitables, les projets de « smart cities » promettent pourtant le contraire. Recension croisée de deux ouvrages qui interrogent ces représentations contemporaines : Station Métropolis Direction Coruscant, sous-titré Ville science-fiction et sciences-sociales, du géographe Alain Musset, et Smart Cities de l’architecte Antoine Picon. @ODSForum

#Agriculture

► Agricool inaugure sa ferme urbaine à La Courneuve (Seine-Saint-Denis) constituée de containers blancs dans lesquels poussent des fraises, des herbes aromatiques…. Agricool est une jeune pousse créée en 2015 dans le secteur de l’agriculture urbaine. La société commercialise depuis quelques années ses fraises qu’elle fait pousser à la lumière de LED dans des containers et sans pesticides. L’objectif est de ramener la production au plus près des consommateurs (moins de 15 kilomètres entre le container et le point de vente) et contribuer à nourrir en partie les villes. @Challenges.

#Commerce

► Le coronavirus fait les beaux jours de la livraison de repas en Chine. L’épidémie de coronavirus, déjà responsable de la mort de 1.000 personnes, a cloîtré les Chinois. Dans au moins une trentaine de provinces et municipalités, les autorités ont demandé aux entreprises de laisser leurs employés travailler à distance le plus possible pour éviter la propagation de la maladie. Et couvre-feu oblige, les citoyens ne sortent plus. Mais les conséquences ne sont pas négatives pour tout le monde et le secteur de la livraison de repas profite ainsi d’un boum inattendu. Chez Meituan et Eleme par exemple, géants du secteur, on revendique 400.000 commandes quotidiennes, rien que sur la ville de Pékin. L’opérateur JD.com, spécialisé dans la livraison de produits d’épicerie, a recensé, de son côté, des ventes quatre fois supérieures à celles comptabilisées l’année dernière sur la même période. Les ventes de produits frais ont triplé comparé à l’année précédente, soit 15.000 tonnes vendues en deux semaines. au contexte épidémique. @LesEchos.

#Transport

► Sondage : en voiture, en transports en commun ou en vélo, les Français globalement satisfaits de la circulation dans leur ville. Circuler dans sa ville est globalement facile pour les Français, mais de fortes disparités existent. C’est ce qui ressort d’un sondage Odoxa-CGI pour franceinfo, France Bleu et la presse en région publié mercredi à un mois des élections municipales. Selon cette troisième vague de l’enquête « La voix des territoires », que ce soit à pied, en voiture, à vélo ou en transports en communs, les Français sont globalement satisfaits. Mais de fortes disparités existent selon le mode de déplacement et le lieu de résidence. Pour 9 Français sur 10, il est facile de circuler à pied. Plus des trois quarts (78%) ne trouvent pas de difficultés à circuler en voiture. Et les transports en commun réjouissent les deux tiers des personnes interrogées (65%). A lire aussi : Les deux tiers des Français se disent satisfaits par la propreté et gestion des déchets dans leur commune. @franceinfo

#Santé

► Drones, caméras, robots… La tech en pointe pour lutter contre le coronavirus. En Chine, les dernières nouveautés technologiques aident à contenir ou analyser la progression du coronavirus, tout en maintenant les habitants sous contrôle. L’un peut nettoyer les routes et les espaces publics à l’aide de désinfectant, en totale autonomie pendant trois heures. L’autre, composer près de 200 appels en cinq minutes à des habitants potentiellement malades, récoltant des informations tout en constituant pour eux un dossier médical mis à disposition des centres de soins locaux. Ces actions, pour limiter la diffusion du coronavirus ou simplement le détecter sont les œuvres de robots dans la région de Shanghai. @lexpress.

#Economie

► « Le coronavirus va accélérer la digitalisation de l’économie chinoise ». Quand les commentateurs s’inquiètent des conséquences d’un éventuel ralentissement de l’économie chinoise à cause de l’épidémie de coronavirus, David Baverez, investisseur basé à Hong Kong depuis 2012, pronostique un « retour à la normale au mois d’avril ». Il voit dans l’épidémie de coronavirus Covid-19 une opportunité pour la Chine de digitaliser son économie. « les Chinois ne sont jamais aussi inventifs que lorsqu’ils sont sous contrainte, explique-t-il. Par exemple, l’éducation en ligne va se développer. Plus globalement, le télétravail va augmenter de manière très importante, notamment parce qu’il s’intègre dans le modèle smart city que les Chinois veulent développer. » Ainsi, il estime que « le pouvoir de l’opinion publique chinoise s’est construit à travers Internet » et que « Wechat est le plus grand démocrate de Chine ». @LObs.

#Environnement

► Beaucouzé, une commune angevine engagée dans l’habitat bas carbone. La ville de Beaucouzé, a connu comme beaucoup de villes périphériques un fort développement pavillonnaire ainsi qu’un développement de zones économiques sur lesquelles se sont implantées de grosses entreprises et commerces, pourvoyeurs d’emplois pour la région angevine. l’actuel maire, Didier Roisné, lequel ne se représentera aux prochaines élections, avait proposé une politique volontariste en matière d’habitat social et d’environnement, avec des projets de commerces de proximité et des bâtiments économes en énergie. Une politique discutable, notamment avec l’implantation d’une imposante surface commerciale : Atoll, dont les propositions écologiques de l’aménageur n’ont pas été menée à leur terme. Mais l’édile à dû composer avec la communauté d’agglomération : Angers Loire Métropole, dont il est le dixième Vice-Président en charge de la politique d’accueil des gens du voyage. @villeintelmag.

#CentreVille

► Il faut recycler les zones commerciales de la France périphérique. Par Pierre Cantet (directeur associé de l’agence Bérénice). « Action coeur de ville », « opérations de revitalisation des territoires », « centres-villes vivants »… comme le montrent ces plans successifs, les centres-villes, cristallisent l’attention médiatique et les deniers publics pour enrayer leur désertification. On ne peut que s’en féliciter. Il ne peut y avoir de villes sans commerce. Cela dit, la consommation et les déplacements de nombreux Français s’inscrivent aujourd’hui dans un environnement périurbain. Celui-ci est équipé de zones commerciales, ces espaces mal-aimés, associés à cette « France moche » si souvent décriée, à l’écart des métropoles. Elles concentrent pourtant de nombreux flux et assurent un rôle de repères urbains au sein de territoires qui en manquent cruellement. Lire la suite de la chronique sur le site @LesEchos