18 Nov

ReVue d’actu de 11h11 – lundi 18 novembre 2019

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-Unis), en 2009.

#Paysage

L’automne en Alsace vu du ciel. Le ciel, c’est l’univers de Tristan Vuano. Quand il n’est pas sur le tarmac de l’aéroport de Bâle-Mulhouse à exercer sa profession de « pushback », c’est-à-dire de « repousseur » d’avions de ligne, il prend le manche de son ULM multi-axes, un engin volant similaire à un petit avion biplace, mais en plus léger. Armé de son appareil photo et de patience, il immortalise les paysages alsaciens. Après nous avoir proposé une retro de l’année 2018 en Alsace vue du ciel, il nous livre sa moisson de panoramas aux couleurs de l’automne. A admirer sans modération. Pour voir et revoir à loisirs ces clichés, Tristan Vuano vient de publier un livre, « L’Alsace vue du ciel », chez HC Editions. 150 clichés de ses clichés y sont accompagnés des textes de Gilles Pudlowski. Tel un oiseau, on y admire l’Alsace aux plus belles lumières de la journée : à l’aube et au coucher du soleil. Légende image : Le château du Haut-Koenigsbourg (Bas-Rhin), un château fort alsacien du XIIᵉ siècle, profondément remanié au XVᵉ siècle. Photo : Tristan Vuano.

#Futurapolis

Futurapolis : revivez l’ensemble de nos conférences. Pendant deux jours, philosophes, chercheurs, ingénieurs, mais aussi entrepreneurs se sont réunis afin d’évoquer notre monde en mutation et ses nombreuses perspectives lors de cette huitième édition de Futurapolis à Toulouse. Quels usages pour les neurosciences ? Comment se protéger des deepfakes et du clonage vocal ? Quels algorithmes se cachent derrière les applications de rencontre ? Comment mieux utiliser l’intelligence artificielle ? D’éminentes personnalités, du chercheur américain Evgeny Morozov au Nobel de l’économie Jean Tirole, en passant par l’écrivain Alain Damasio, ont conversé entre elles et avec le public, donnant lieu à des échanges passionnants. L’intégralité des conférences filmées est à retrouver sur le site du Point et sur nos pages Facebook Le Point et Le Point Innovation. Quant au forum Futurapolis, il revient l’année prochaine pour un nouveau rendez-vous toujours tourné vers le futur. @LePoint

#Media

Membership : ce que les médias peuvent apprendre d’autres secteurs d’activité. Par Nathalie Pignard-Cheynel, professeure assistante à l’Académie du journalisme et des médias de l’université de Neuchâtel. Pour répondre à la crise qui touche les médias, le Membership Puzzle Project propose d’explorer le modèle de l’adhésion (membership). Son dernier rapport suggère des pistes de réflexion grâce à une approche originale : plutôt que d’étudier ce qui se fait déjà côté médias, le regard est porté sur d’autres secteurs qui expérimentent, parfois depuis des siècles, les questions d’engagement, de communauté et d’agir collectif. @metamedia.

#Audiovisuel

« Il faudrait créer un Netflix européen et public ». Disney+, Apple TV+, HBO Max… Comment les plateformes concurrentes de Netflix vont-elles bouleverser le marché du streaming ? Que peut l’Europe face à ces géants américains ? Et quelle place pour les auteurs ? Entretien avec Alain Le Diberder, économiste et auteur du livre La nouvelle économie de l’audiovisuel (La Découverte, 2019). Le secteur streaming est en plein bouleversement. Après Apple TV+ le 1er novembre, c’est le nouveau service du géant américain Disney, baptisé Disney+, qui vient d’être lancé le 12 novembre aux États-Unis, au Canada et aux Pays-Bas. Attendue en France pour le 31 mars 2020, la plate-forme a déjà attiré plus de 10 millions d’abonnés en moins de 24 heures. De quoi rendre confiant le mastodonte, qui vise 90 millions d’abonnés en 5 ans. L’année prochaine, c’est la compagnie Warner qui lancera à son tour son nouveau service, HBO Max. Sans compter l’offre du géant Amazon, Prime Video, disponible depuis quelques années déjà… Netflix aurait-il du souci à se faire ? Lire la suite de l’article sur me site @usbeketrica.

► La révolution de l’audiovisuel augmenté appelle une nouvelle forme de régulation. La révolution de l’audiovisuel augmenté promet des bouleversements à court terme. L’historique télévision linéaire se voit déjà supplantée par la multiplication des plateformes et des services de vidéo à la demande. Idem pour la radio, face à la montée en puissance de l’écoute connectée. Cette nouvelle donne culturelle appelle une refonte des législations en vigueur. Surtout, elle oblige les acteurs de l’écosystème à définir des stratégies et des alliances innovantes. @usbeketrica

#Reconnaissance_Faciale

 Reconnaissance faciale au carnaval de Nice ou dans des lycées, la Cnil préconise un strict encadrement. La reconnaissance faciale est depuis longtemps associée à une restriction des libertés. Quand à Nice ou Marseille, les établissements scolaires envisagent de l’installer, les réactions sont vives. Dans un rapport publié vendredi 15 novembre, la Commission Nationale de l’Informatique et des Libertés – Cnil précise sa position et le cadre de la mise en place de ces dispositifs. « Tout n’est pas et ne sera pas permis en matière de reconnaissance faciale », prévient l’organisme qui souligne le « potentiel de surveillance inédit pouvant mettre en cause des choix de société » S’il ne s’oppose pas sur le principe à l’utilisation de la reconnaissance faciale, le gendarme français des données personnelles met justement l’accent sur plusieurs exigences pour en encadrer l’expérimentation. @franceinfo.

► Comment fonctionnent les technologies de reconnaissance faciale ? Il est trompeur de parler de reconnaissance faciale au singulier : il existe plusieurs modes de fonctionnement différents, qui n’ont pas tous le même impact sur la vie privée. On parle de plus en plus, en France, des technologies de reconnaissance faciale. Derrière le terme passe-partout de « reconnaissance faciale » se cachent des technologies différentes. Techniquement voisines, elles ne soulèvent pas du tout les mêmes enjeux en matière de protection des données et de libertés publiques. Le premier usage, le moins conséquent en matière de protection des données personnelles, consiste en la vérification de l’identité en comparant l’image d’une personne avec celle qui est stockée, par exemple dans son passeport. Dans ce cas, il n’y a pas constitution d’une base de données, simplement une comparaison. C’est le même mécanisme qui permet de déverrouiller certains téléphones. via @lemondefr

#IA

► Les usages de l’intelligence artificielle 2019. Par Olivier Ezratty est consultant et auteur, créateur d’Opinions Libres, son blog sur les deep techs (intelligence artificielle, informatique quantique, medtech, …) et sur l’innovation (entrepreneuriat, politiques publiques…). Olivier est expert pour FrenchWeb. Voici la troisième édition de l’ebook « Les usages de l’intelligence artificielle ». Il fait suite à une première édition publiée en octobre 2017 et une seconde en novembre 2018. Cet ouvrage couvre toujours la thématique de l’IA à 360°. Il s’adresse en particulier aux entreprises de tous secteurs d’activité qui veulent comprendre les tenants et aboutissants de l’IA: ses fondamentaux techniques, ce à quoi elle peut servir dans leurs activités et comment la prendre en main ainsi que les questions sociétales et éthiques associées. Télécharger le e-book 3ème édition. @FrenchWeb.

#Numérique

► Vie numérique : Place à l’éthique. Face aux dérives du monde numérique, et tandis que l’appareil législatif, vite dépassé, se construit tant bien que mal, le débat éthique prend de l’ampleur, obligeant tous les acteurs à se questionner. Il y eut l’âge d’or, celui des promesses. Le temps insouciant d’un numérique qui émancipe, qui foudroie les frontières, libère les savoirs, décuple les possibles, individuels et collectifs… Et puis il y a, après l’euphorie, comme un goût de lendemain de fête. Lorsque, dégrisé, l’on découvre que le trip technologique a un prix, et que les pitchs dystopiques d’hier, faço Black Mirror, se sont réalisés. Que la réalité a bel et bien mouché la fiction. Une élection biaisée par les manipulations d’un réseau social tentaculaire ? Déjà vu (Etats-Unis, 2016). Les données personnelles siphonnées par un parti unique pour noter les bons et mauvais citoyens ? Déjà fait (Chine, 2018). Prouver aux services de l’Etat son identité par reconnaissance faciale via son propre smartphone ? Déjà adopté (France, 2019). Le « bon » numérique a-t-il définitivement cédé la place à son pendant totalitaire, dévoreur de données et de libertés ? Pas si sûr, ou du moins pas encore. Lire la suite de l’article sur le site @Libe.

#Energie

► Situé près du village de Saint-Paul-lez-Durance (Bouches-du-Rhône), le projet Iter (réacteur thermonucléaire expérimental international) concentre « les espoirs de l’avenir énergétique mondial », selon les mots de son directeur général, Bernard Bigot, alors que se terminent les travaux de génie civil sur le « coffre » en béton du réacteur. C’est l’un des derniers grands projets dans lequel les grandes puissances (la Chine, l’Union Européenne, l’Inde, le Japon, la Corée, la Russie et les États-Unis). Il s’agit de ruit de leurs recherches. Iter doit recréer sur terre le coeur d’une étoile. Le projet est l’inverse des centrales nucléaires. En faisant chauffer un gaz à 150 millions de degrés, on crée du plasma, l’un des quatre états de la matière (avec le solide, le liquide et le gazeux) dans lequel les particules vont fusionner en dégageant de l’énergie. Or personne ne peut encore affirmer qu’un jour, ce procédé va alimenter nos villes en électricité. Les chercheurs prédisent une mise en circulation pour 2060 !  @LExpress.

► L’éolien en mer pourrait devenir la première source d’électricité en Europe. À 23 kilomètres au large de Zeebruges, au nord de la Belgique, les éoliennes s’étendent à perte de vue: plus de 250 mâts, dont certains s’élèvent au-delà 200 mètres, répartis sur neuf parcs voisins qui s’étendent sur une bande longue d’une trentaine de kilomètres. Ce champ, déjà l’un des plus grands du monde, doit encore doubler de taille, ce qui lui permettra d’alimenter deux millions de foyers. Encore très peu développé, l’éolien en mer représente seulement 0,3% de l’électricité produite dans le monde. Mais il offre un « potentiel quasi illimité », avance Fatih Birol, directeur de l’Agence internationale de l’énergie (AIE). Dans un rapport publié fin octobre, cette agence prédit ainsi une forte accélération des investissements dans le secteur, en particulier en Europe et en Chine. D’ici à 2040, l’éolien offshore pourrait même devenir la première source d’électricité sur le Vieux-continent. @latribune