15 Nov

ReVue d’actu de 11h11 – vendredi 15 novembre 2019

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-Unis), en 2009.

#Agriculture

► Il s’agit des couleurs réelles, visibles à l’œil nu la nuit. Photo de Charlene Flores. « On est un peu dans une ambiance fantastique. » Charlène Flores est photographe. Dimanche 2 juin, elle a publié un reportage à La Chapelle-des-Fougeretz (Ille-et-Vilaine) dans Libération du 2 juin. On y découvrait des serres de production de tomates qui « compensent le peu d’ensoleillement avec un éclairage artificiel », décrit le journal. « On évolue dans un monde, quand on est à proximité des serres, qui est littéralement rose fluo, fuchsia », décrit la photographe à franceinfo. Un paysage « flippant », images « hallucinées », une « honte »… Sur Twitter, les internautes n’ont pas tardé à commenter ces images, dénonçant parfois cet éclairage intensif. Article publié le 5 juin sur le site @franceinfo. A lire aussi : Ille-et-Vilaine : des méga-serres à tomates éclairées la nuit perturbent les oiseaux. @franceinfo. Légende image. La Bretagne est la première région productrice de tomates en France. Ci-contre, un complexe maraîcher de culture de tomates sous serres équipées d’éclairages LED. Aucune des photos de cette série n’a été l’objet de retouche couleur.

#Ville

Une édition record de Smart City Expo revient sur une décennie d’innovation urbaine. Smart City Expo World Congress, le principal événement international axé sur les villes et les solutions urbaines intelligentes, tiendra cette édition 2019 sous le thèmeVilles faites de rêves pour démontrer comment, après près d’une décennie de promotion du concept de ville intelligente à travers le monde, des percées et des solutions ont été réalisées qui ne semblaient pas plus que des rêves il y a quelques années. Organisé par Fira de Barcelona du 19 au 21 novembre sur son site de Gran Via, l’événement sera le plus important à ce jour, avec 1 000 sociétés exposantes, 700 villes et une augmentation de 15 % de l’espace d’exposition. @yahooactufr.

#Habitat

En Normandie les tiny-houses, ou petites maisons en bois sont très à la mode. Chaque maisonnette est conçue sur mesure, et à la demande des clients. Avec ses 13 m2 au sol, tout rentre, y compris des rangements. Pour optimiser le volume, les espaces sont superposés et le coin couchage est en mezzanine. Certaines Tiny atteignent 40 m2 sur deux niveaux. L’habitation repose sur une remorque, l’ensemble pesant au total 3,5 tonnes. Ces mini- maisons doivent en effet pouvoir prendre la clé des champs au gré des envies de leurs propriétaires. Le concept de Tiny house, est né Outre-Atlantique après le passage de l’ouragan Katrina, pour reloger des milliers de victimes. Trois amis ont décidé de créer en 2014 une entreprise pour construire ces « maisons minuscules ». Ainsi les premiers modèles français sont nés en Normandie, à Poilley. Elles coûtent en moyenne 55 000 euros, elles sont bâties avec des bois locaux pour la plupart. @francetvinfo. A lire : Quelle réglementation pour une Tiny House en France ? et « Tiny Houses » : le maxi-succès des mini-maisons aux États-Unis.

Le bâtiment de demain est déjà en chantier. De quoi DEMAIN sera-t-il fait ? Bpifrance s’est lancé le défi de mener une réflexion sur les sujets d’innovation qui révolutionneront notre quotidien dans les années à venir, tant au point de vue de notre transport, notre alimentation, notre santé, notre façon de commercer et de travailler. Pour cela, Bpifrance anime une démarche collective en mode projet, pilotée par les collaborateurs Bpifrance et associant les acteurs des écosystèmes concernés. L’un des sujets stratégiques récemment traité est le BTP, un secteur qui pèse lourd en France et va devoir s’adapter aux mutations en cours. Emilie Garcia et Guillaume Sever expliquent les enjeux du bâtiment de demain. @latribune.

#Recyclage

► Une fois la chambre ou le salon repeint, il reste toujours un fond de peinture, qu’il faut bien souvent jeter à la déchetterie. En 2015, à Blanquefort, en Gironde, Maylis Grau, chimiste de profession, a décidé de stopper ce gaspillage. Elle cherche alors à recréer une peinture, à partir de fonds de pots. Inspirée du modèle québécois qui recycle l’intégralité des peintures. Elle créée son entreprise, Circouleur, se met alors en relation avec les déchetteries du Libournais et du nord Gironde qui collectent les pots de peintures usagés. Depuis sa création, Circouleur a recyclé 24 tonnes de peinture. Elle bénéficie aujourd’hui d’un A+, la note la plus élevée. @franceinfo

#Transport

Plus écolo que l’avion, le train de nuit fait son comeback en Europe. On croyait qu’il avait disparu, pourtant un peu partout en Europe, le train de nuit fait de la résistance. Un article de Wired UK s’est penché sur cette résurrection du slow travel. En 2016, le gouvernement français annonçait la fin des trains de nuit sur son territoire. Trois ans plus tard, tout a changé. le flygskam sont passés par là et l’avion commence à avoir du plomb dans l’aile. En septembre 2019, les vols intérieurs en métropole ont chuté de 1%. Dans les pays voisins, le chemin de fer aussi prend son envol et on assiste à la renaissance des lignes nocturnes. Pourtant d’après ses défenseurs, le train de nuit possède de nombreux avantages, et pas seulement pour l’environnement. D’après Mark Smith du site The Man in Seat 61, les passagers choisissent le train de nuit pour réduire leur empreinte carbone mais aussi pour éviter le passage par l’aéroport. Les pro-trains de nuit invoquent même un bénéfice économique : une nuit d’hôtel en moins et une arrivée en centre-ville sans débourser 40€ pour un taxi. @LADN_EU. Légende image : Darren Bockman via Unsplash.

#Santé

Montpellier : la réalité virtuelle pour distraire les malades en chimiothérapie. A l’institut du Cancer de Montpellier, près de 60 000 malades sont soignés ici chaque année. Des traitements lourds qui parfois obligent les patients à rester toute la journée à l’institut. Aujourd’hui, entre deux séances de chimiothérapie, le patient enfile un casque sur les oreilles et un masque de réalité virtuelle pour s’évader un peu. Ils sont une cinquantaine de patients, en soins à l’Institut du Cancer de Montpellier, à avoir testé la réalité virtuelle. Et tous, selon la direction de l’institut, ont été conquis : « Pour les patients, ça leur apporte d’une part une réduction du niveau de stress et d’angoisse lors d’une première séance de chimiothérapie, mais c’est aussi l’opportunité pour eux de sortir de l’environnement hospitalier et de se désolidariser finalement du cadre habituel d’une hospitalisation classique », précise Cédric Guillaumon, directeur de soins à l’ICM de Montpellier. @franceinfo.

#IA

Pourquoi l’intelligence artificielle ne doit pas faire peur. Les progrès de l’intelligence artificielle sont incontestables. Les machines peuvent écrire des textes originaux et imiter l’intelligence humaine. Pourtant, l’IA, malgré la puissance exponentielle des machines, reste limitée et incapable de nous remplacer. Les explications du philosophe Guillaume Von der Weid, spécialiste des questions IA et santé : « Ainsi la puissance exponentielle de l’intelligence artificielle, loin de nous menacer, nous renvoie à notre propre nature en délimitant ce que personne ne peut faire à notre place. Si “au commencement était le Verbe”, cette nouvelle avancée de l’intelligence artificielle nous rappelle qu’il n’existe pas d’intelligence sans un discours créatif sur le monde, c’est-à-dire créateur de monde. » @Challenges.

#Reconnaissance_Faciale

La CNIL plaide pour un « code de la route » de la reconnaissance faciale. Alors que les questions sur la reconnaissance faciale se font plus prégnantes et les velléités gouvernementales en la matière plus précises, la Commission nationale de l’informatique et des libertés (CNIL) publie, vendredi 15 novembre, un document inédit dans lequel elle détaille ce qu’elle estime être les règles du jeu du débat public à venir autour de cette technologie. À l’échelon local, des expérimentations ont déjà été menées à Nice ou Marseille. L’Etat travaille également, en dépit des réserves exprimées par la CNIL, sur un dispositif d’identification par reconnaissance faciale, Alicem, destiné aux sites Internet de service public. Lors d’un colloque organisé le 7 novembre à Paris, le préfet responsable de l’intelligence artificielle (IA) au ministère de l’intérieur, Renaud Vedel, a plaidé en faveur « d’un cadre juridique pour la recherche et le développement » en matière d’IA, sujet qui inclut la reconnaissance faciale. @lemondefr

#Media

Dix conseils pour informer avec une story. Par Nicolas Becquet, journaliste, formateur et responsable du développement et de la transformation numérique du journal L’Echo. Personnelle, fictionnelle, informative ou publicitaire, la story se produit et se consomme partout, tout le temps. Verticale, déclinable à l’infini et consultable sur l’écran du smartphone à l’aide d’un seul doigt, elle offre sur un plateau une série continue de contenus visuels, fragmentés et consultables en quelques fractions de seconde. Lire la suite de l’article sur le site @metamedia.

#Chine

La Chine d’aujourd’hui est l’un de nos futurs possibles. Par Jean Dominique Séval, Directeur fondateur de Soon Consulting et ancien directeur général adjoint de IDATE DigiWorld. Billet invité. Les chinois aiment à rappeler leur glorieux passé, à juste titre, fort de l’une des rares cultures ayant traversées intactes près de 5 000 ans d’histoire. Mais aussi celui, plus récent, marqué par l’invasion des puissances étrangères qui se jetèrent, pour mieux le dépouiller, sur ce qui était alors « l’homme malade de l’Asie » (1919). Une période d’humiliation pour cet empire qui fut pendant des millénaires, une terre de richesses et d’innovations. Lire la suite de l’article sur le site @metamedia.

#Spectacle

« Killing Robots » : quand un robot auto-stoppeur devient comédien. À l’été 2015, un petit robot auto-stoppeur était découvert, démembré, dans une rue de Philadelphie. Dans son spectacle Killing Robots, Linda Blanchet mène l’enquête, avec sur scène le robot en question et sa troupe de comédiens. « Mon ambition de départ était de comprendre ce qui nous différencie de la machine : le fait d’être vivant, d’être présent, d’éprouver de l’empathie, d’avoir une conscience de soi ? », nous explique lors des répétitions l’autrice et metteur en scène Linda Blanchet. Killing Robots de Linda Blanchet a fait sa première francilienne au CDA d’Enghien-lès-Bains et poursuivra sa tournée à Lyon, Aix-en-Provence, Nîmes et Cannes… @usbeketrica.