La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-Unis), en 2009.
#Réseau
► Alcatel Submarine Networks (ASN), le champion français des câbles sous-marins revit grâce à Facebook et Google. Les usines de Calais et Londres du fleuron tricolore tournent à plein régime portées par l’appétit des Gafam pour la fibre optique et une diversification réussie. Une commande XXL, que la pépite française, propriété de Nokia depuis le rachat d’Alcatel-Lucent par le groupe finlandais, doit en grande partie au géant américain Facebook. La firme de Mark Zuckerberg va déployer d’ici 2020 plus de 13.000 kilomètres de câbles sous-marins entre Hong-Kong et la Californie. Objectif : améliorer la connectivité entre l’ex colonie britannique et les Etats-Unis, notamment entre les data centers. Car aujourd’hui, les câbles sous-marins assurent 99% des liaisons intercontinentales, qu’il s’agisse d’Internet ou de la téléphonie mobile – le reste passe par le satellite. @Challenges. Légende image : Alcatel Submarine Networks a déployé plus de 650.000 kilomètres de câbles sous-marins dans les océans de la planète. Crédit photo : ASN.
#IA
► Intelligence artificielle: Tous connectés. Si le véhicule 100% autonome ne devrait pas devenir réalité avant quelques années, l’intelligence artificielle a déjà fait ses débuts dans les habitacles de nos voitures. Capteurs, caméras, radars, lidars, ordinateurs et algorithmes se chargent d’automatiser de nombreuses fonctions pour corriger une éventuelle erreur du conducteur ou simplement lui faciliter la conduite. Cela nécessitera aussi une connectivité accrue et une communication permanente entre le véhicule et son environnement. Pour cela, une bande passante capable de transférer une énorme quantité de données numériques sera indispensable. C’est pour cela que de nombreux constructeurs réclament sans attendre le déploiement de la 5G. Là où la 4G+ (LTE) assure des vitesses de transfert de 300 à 400 Mb/sec ; la 5G en promet jusqu’à… 10 Gb/sec. @20minutes.
#Numérique
► « Illectronisme » :la fracture sociale à l’ère du numérique. À l’heure de la dématérialisation tous azimuts, de nombreux Français subissent la grande numérisation de la société : « illectronisme », fracture numérique, perte d’autonomie… Qui sont les personnes concernées et quelles solutions trouvent-elles ? Témoignages recueillis par Maxime Tellier. On l’appelle « illectronisme » ou fracture numérique : c’est un phénomène qui touche de nombreux Français : 23% ne seraient « pas à l’aise avec le numérique » d’après un sondage publié par l’Institut CSA en juin 2018. Personnes âgées, précarisées ou n’ayant pas d’intérêt pour l’informatique… Les conséquences peuvent être sérieuses et causer une perte d’autonomie, un isolement ou exposer les personnes à des risques en termes de cybersécurité. À l’occasion des journées d’action contre l’illettrisme, Hashtag donne la parole à ceux qui vivent au quotidien cette fracture numérique, forme d’illettrisme des temps modernes. @franceculture.
#Ville
► Les collectivités s’expriment sur la smart city. Birdz, acteur de l’IoT environnemental avec près de 6 millions d’objets communicants déployés à travers le monde, dévoile les résultats d’une étude « Ville du Futur », menée auprès des collectivités en partenariat avec nos confrères du Moniteur, de L’Usine Nouvelle et de La Gazette des Communes. « Où en sont les collectivités dans leurs projets de smart city ? », telle est la question directrice de ce baromètre produit par Birdz. Le permier pôle d’engagement ou de volonté d’engagement des collectivités pour la ville du futur est constitué par l’environnement, suivi des services publics urbains, des transports et de la construction. Pour y parvenir, les répondants estiment que le secteur des transports et de la « mobilité intelligente » est prioritaire. Mais si la smart city offre des beaux espoirs sur les bénéfices attendus (écologie, services, transport), la mise en pratique est plus problématique. Ainsi, les collectivités s’estiment immatures sur le sujet et relèvent de nombreux freins, dont, en premier lieu, le manque de moyens financiers, l’absence de compétences en interne et le manque de volonté de déploiement de projets. De là, seulement 22 % sont déjà engagées dans un projet de ville intelligente. @RedacCTB.
#Ruralité
► À Mézières-en-Brenne, dans l’Indre, une « maison » remplace les administrations. À eux deux, ils font des miracles. Leur travail : remplacer les services publics qui ont déserté ce secteur rural. Jean-Bernard Constant et Marina Moreau sont les deux principaux animateurs de la maison de services au public (MSAP) créée à Mézières-en-Brenne, dans l’Indre, en 2016. C’est l’une des 1 300 structures déployées aujourd’hui en France afin de remplacer les administrations qui ont quitté les lieux. Quand cette MSAP a ouvert ses portes sur la place de la mairie de Mézières-en-Brenne, ce fut un soulagement pour une population vieillissante, parfois dépourvue de moyen de locomotion et souvent démunie face au numérique. Dire que ce lieu est devenu indispensable n’est pas vain. @Le_Figaro.
#Fiscalité
► Fraude fiscale : Google va payer un total de 965 millions d’euros pour clore les poursuites en France. Le géant de l’internet Google a accepté, jeudi 12 septembre, de payer une amende de 500 millions d’euros pour mettre un terme à une enquête pour fraude fiscale du parquet national financier (PNF), selon un accord validé lors d’une audience au tribunal de Paris. La firme va, en plus, verser 465 millions d’euros afin de solder son contentieux avec le fisc français. « Nous avons mis fin aux différends fiscaux et connexes que nous avions en France depuis de nombreuses années », écrit Google dans un communiqué. Cette transaction, acceptée par Google France et Google Irlande, met fin aux poursuites pour « fraude fiscale aggravée » engagées en 2015 par le PNF. Cela écarte définitivement la perspective d’un procès pour Google dans ce dossier. La multinationale dispose d’un délai de rétractation de dix jours. @franceinfo
#Emploi
► Entre l’intérim et les applications de job temporaire, la bataille fait rage. Ces applications mettent en contact employeurs et jeunes autoentrepreneurs, pour de brèves missions. Les utilisateurs sont satisfaits, mais le secteur de l’intérim fait pression pour éviter une généralisation de la pratique. Prism’emploi, syndicat des entreprises de travail temporaire, dénonce depuis quelques mois le mariage entre les plateformes d’emploi étudiant et le statut d’autoentrepreneur, et mène un combat médiatique et légal pour faire interdire sa généralisation. « Nous n’avons rien contre les plateformes digitales en tant que telles ; le problème vient du dévoiement du statut de travailleur indépendant que certaines organisent », souligne Isabelle Eynaud-Chevalier, déléguée générale de l’organisation en 2018. @Figaro_Economie.
#MediaSocial
► Twitter : se géo-localiser en Allemagne pour éviter les discours d’incitation à la haine. Par Laure Delmoly, Journaliste indépendante. Fatigués d’être exposés à des propos racistes, homophobes et antisémites sur leur feed, des utilisateurs américains changent la localisation de leur compte Twitter pour l’Allemagne. Un moyen ingénieux de profiter des lois locales allemandes interdisant toute publication de discours d’incitation à la haine sur les réseaux sociaux. Lire la suite de l’article sur le site @metamedia.
#RevueDeLiens
► – Pékin ne fait plus partie des villes les plus polluées au monde. La pollution atmosphérique s’est réduite de moitié dans la capitale chinoise en dix ans. Si le sort de Pékin s’améliore, la lutte contre la pollution aux particules fines est loin d’être gagnée à l’échelle de la Chine. (@LesEchos) ; – De la nourriture issue des volcans bientôt dans nos assiettes ? Une entreprise basée à Chicago et dirigée par un Français pourrait proposer à la vente dès 2020 de la nourriture à base d’une protéine ultrarésistante, découverte dans les volcans acides du parc naturel de Yellowstone, aux États-Unis. (@Le_Figaro) ; – Fabrique de la ville : à Toronto, comment Google espère convaincre les pouvoirs publics. Depuis maintenant deux ans, la ville de Toronto se place en fer de lance de la ville intelligente. C’est sur une friche industrielle, Quayside, que devrait sortir de terre un quartier futuriste opéré par Sidewalks labs, filiale d’Alphabet, la maison mère de Google. En juin, elle a publié son plan, un document de 1500 pages… Reste à savoir si la municipalité validera le projet, fin 2019 (@Lagazettefr) ; – Convois exceptionnels pour camions autonomes. Bientôt, des poids lourds circuleront en pelotons automatisés, reliés par WiFi. Une manière de réduire les coûts et de gagner en sécurité http://po.st/ZxLYBO (@LExpress) ; – L’intelligence artificielle au cœur de la guerre du futur. À l’université d’été de la défense, qui s’est tenue sur la base militaire d’Avord, près de Bourges, les 12 et 13 septembre 2019, l’intelligence artificielle, omniprésente, a été évoquée concrètement (@Figaro_Inter) ; – Replica (Google) collecte des données de localisation mobile pour modéliser les déplacements urbains. Replica est la dernière-née du Sidewalk Labs, la division smart city de Google. L’entité formée il y a deux ans a annoncé jeudi 12 septembre 2019 avoir réalisé une première levée de fonds et devenir désormais une société à part entière. Son créneau ? Aider les entités publiques à mieux comprendre les déplacements des personnes et des biens (@LUsineDigitale) ; – Pirmil-les-Isles, un projet d’aménagement qui devrait rendre la Loire aux Nantais. Situé à cheval sur les villes de Nantes (44), Rezé et Bouguenais, l’ambitieux projet de la ZAC de Pirmil-les-Isles devrait renforcer l’image de « ville-nature » que souhaite se donner la Métropole Nantaise. Ce projet de rénovation urbaine, déjà récompensé, vient de recevoir, après enquête publique en début d’année, un avis favorable du commissaire-enquêteur. Les premiers travaux devraient démarrer l’an prochain pour une durée de 7 à 8 ans (@villeintelmag).