La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-Unis), en 2009.
#Pollution
► Un rapport s’alarme de « la dégradation généralisée » des masses d’eau en Guadeloupe. La Guadeloupe subit « une dégradation généralisée des masses d’eau », selon Hugues Delannay, directeur adjoint de l’Office de l’eau de Guadeloupe, commentant un rapport sur l’état des nappes souterraines, des rivières et de la mer que l’AFP s’est procuré, mardi 10 septembre. Le constat le plus « alarmant » du rapport, selon M. Delannay, est l’augmentation de la salinité de la nappe d’eau douce souterraine située sous la Grande-Terre. En cause, « l’intensité de l’utilisation de la nappe, notamment par des forages d’alimentation en eau potable », mais aussi les pollutions d’origine agricole, pesticides et composés azotés. Côté mer, les algues qui se nourrissent de nutriments favorisent l’eutrophisation (déséquilibre physico-chimique provoquant une trop forte croissance des plantes) des milieux. « La responsabilité en incombe principalement au réseau d’assainissement et aux stations d’épurations qui ne sont pas mises en conformité, et tout finit dans la mer », souligne M. Delannay. @lemondefr. Légende image : Sur la plage de Saint-Félix, Le Gosier à la Guadeloupe, le 2 mai 2015. Crédit photo : Jean Roger.
► Un arbre à planctons à Toulouse en guise d’aspirateur à pollution. Un drôle d’arbre va être implanté en décembre dans la métropole toulousaine. Dans une grande cuve d’eau cylindrique, des micro-algues vont pousser. L’idée est de l’équiper d’un système de pompage pour capter, au cours de la photosynthèse, le CO2 émis en ville lors de la photosynthèse et donc de purifier l’air. C’est la start-up Kyanos, spécialisée depuis 2016 dans la production de micro-algues, qui travaille sur ce projet dans le cadre de la ville digitale. « Près de 50 % de l’air que nous respirons aujourd’hui provient des mers et des micro-algues donc nous sommes convaincus qu’elles peuvent aider à la lutte contre le réchauffement climatique et la pollution de l’air, souligne Vinh Ly, le président de Kyanos, qui travaillait auparavant chez l’avionneur Airbus. Les algues sont plus efficaces car elles absorbent beaucoup plus de CO2 qu’un arbre ». @20minutes A lire : Qu’est-ce que «la colonne d’algues», ce système parisien antipollution qui intéresse Toulouse ? Ainsi, à Paris, depuis le printemps 2017, un système est testé sur des boulevards parisiens fréquentés pour réduire les émissions de CO2 : il s’agit d’une culture de microalgues, placée dans une ancienne colonne Morris @ladepechedumidi.
#Ville
► Smart City : un comparatif des plateformes et hyperviseurs au service de la ville intelligente. En France, Dijon et Angers s’affichent en pointe pour devenir des smart cities de référence. OnDijon, finaliste d’un concours lors du salon mondial des villes intelligentes de Barcelone en 2018, propose une gestion centralisée et connectée de l’ensemble des équipements publics. L’objectif est clair, il s’agit d’améliorer le cadre de vie des citoyens tout en contribuant à la transition écologique. Auréolée du label French Tech depuis 2015, Angers ambitionne elle aussi de devenir la première smart city française et a pour cela développé le Pavic (« Programme Accélérateur de la Ville Intelligente et Citoyenne »). La ville de l’Ouest cherche à déployer une plateforme de pilotage centralisée. Plus largement, la smart city s’oriente vers ce type d’outils. Certains sont mûrs, d’autres restent à renforcer. @siecledigital.
► Oslo, figure de proue d’une smart city “verte” et inclusive. La capitale de la Norvège conçoit et met en œuvre des programmes pilotes qui forgent une ville plus « verte » et plus inclusive grâce à l’innovation technologique. Distinguée par la Commission européenne qui lui a donné le titre de « European Green Capital 2019 », Oslo s’est donné très tôt les moyens de ses ambitions environnementales. La capitale norvégienne est aussi le champion mondial de la voiture électrique, selon l’organisme indépendant OFV, et a prévu d’interdire dès 2025 la vente de véhicules à moteur thermique afin d’atteindre ses ambitieux objectifs environnementaux : réduire de 50 % ses émissions de gaz à effet de serre (GES) dès 2020 (par rapport à l’année 1990) pour atteindre à l’horizon 2050 la neutralité carbone. @lemondelenergie.
#Santé
► Comment la télémédecine s’est installée dans le paysage médical en Suède. Johannes Schildt, PDG et cofondateur du groupe suédois de télémédecine Kry (lancé l’an dernier en France sous le nom Livi), a toutes les raisons d’aborder la rentrée avec la sérénité joviale qu’il affiche, début de septembre, au siège de son groupe à Stockholm. Kry propose des téléconsultations médicales sur smartphone et tablette et, en Suède, peut même livrer les médicaments prescrits directement chez le patient. « La Suède est pionnière en matière de santé digitale tout au long du parcours de soins, et nous sommes l’acteur leader du marché », attaque d’emblée le dirigeant. Kry, qui a officiellement démarré son activité en 2015 dans des projets pilotes dans quelques régions suédoises, a franchi le cap du million de téléconsultations entre 2016 et aujourd’hui. « Le système de santé, notamment pour les premiers soins, va se digitaliser. C’est une évolution naturelle et inévitable », parie Johannes Schildt. @Challenges
► Après Tel-Aviv, un coeur humain imprimé en 3D aux États-Unis. La compagnie de biotechnologie Biolife4D située à Chicago a annoncé ce matin avoir réussi à recréer un micro-coeur humain, confectionné à partir d’un système de bio-impression 3D. Un tournant dans la création d’organes artificiels viables et destinés à la transplantation, selon l’équipe à l’origine du projet. L’organe, hormis sa taille, dispose d’une structure qui présente tout un ensemble de similitudes avec un coeur normal. Le coeur imprimé est composé de cellules extraites du muscle cardiaque d’un patient, les cardiomyocytes, et de matières bioink, substances à base de cellules vivantes utilisées pour l’impression 3D, capables d’imiter la matrice extracellulaire pour favoriser l’adhésion aux tissus. @siecledigital.
#Commerce
► Leboncoin rachète l’Argus pour se renforcer sur la voiture. Doucement mais sûrement, Leboncoin poursuit sa mutation d’un site de petites annonces à un géant du e-commerce, intégrant des services payants. Une stratégie déployée dans le cadre du projet d’entreprise 2015-2020. En annonçant lundi 9 septembre le rachat pour 85 millions d’euros de l’Argus, entreprise célèbre pour sa cotation des voitures d’occasion, Antoine Jouteau, son directeur général fait un pas de plus dans ce sens. « Nous allons renforcer notre position de leader sur le marché de l’automobile en ajoutant leur cote à nos annonces et, demain, le paiement sécurisé », explique-t-il. En juin, le site aux 28 millions d’annonces en ligne a en effet racheté la startup PayCar qui vérifie l’identité de l’acheteur et du vendeur, et garantit le transfert des fonds moyennant une commission de 29 euros. De même, le rachat en novembre de Videdressing, un site de vêtements d’occasion, lui a permis d’acquérir des compétences dans la livraison de colis aux particuliers. @Challenges.
#Politique
► Elections municipales : comment les outils numériques de civic tech changent les règles du jeu. La civic tech est maintenant partout. Les innovations technologiques ont envahi le champ démocratique, et ces outils sont en train de réinventer la façon dont les communes et agglomérations dialoguent avec leurs citoyens. Des plateformes de budgets participatifs aux sondages en ligne en passant par le recueil d’idées citoyennes, la civic tech est utilisée au quotidien par un nombre croissant de municipalités. Qu’en est-il des campagnes électorales ? La présidentielle de 2012 aux Etats Unis a été la première à mettre en lumière les possibilités de la civic tech. En utilisant des outils numériques pour cerner les électeurs et aider ses ses militants à s’organiser, l’équipe de campagne de Barack Obama a gagné une longueur décisive sur ses adversaires. Depuis, l’usage de ces outils s’est démocratisé et de plus en plus de candidat.e.s s’en emparent pour mieux cerner les attentes des citoyens, associer ces derniers à la construction des programmes et ainsi mieux mobiliser les électeurs. Quelles sont les possibilités offertes par la civic tech ? Comment les candidats aux municipales peuvent-ils les mettre à profit ? Suivez le guide ! Lire la suite de l’article sur le site de @FrancoisG.
#IA
► Toulouse attire une star américaine de l’intelligence artificielle. L’institut de recherche en intelligence artificielle de Toulouse aura à la tête d’une de ses chaires César Hidalgo, venu du prestigieux MIT aux États-Unis. Le chercheur va en profiter pour installer sa société de datavisualisation dans la Ville rose. Dans un entretien exclusif à La Tribune, il explique son choix et les thèmes de recherche qu’il va engager dans les prochains mois. Le foot a son mercato, la recherche aussi. Cinq mois après avoir décroché son institut d’intelligence artificielle, Toulouse est en plein recrutement des chercheurs qui composeront les 22 chaires du projet Aniti. Selon nos informations, la Ville rose a réussi à attirer un spécialiste de l’intelligence artificielle venu du prestigieux MIT (Massachusetts Institute of Technology) aux États-Unis. César Hidalgo, originaire du Chili, dirigeait le « Collective learning group » du MIT Media Lab. Ses travaux académiques ont été publiés dans de grandes revues (Nature, Science, Pnas) et son dernier livre a été traduit dans dix langues. Nous l’avons rencontré à Toulouse. @LaTribuneTlse. A lire aussi : Une star américaine de l’intelligence artificielle veut faire de Toulouse une référence mondiale @actutoulouse.
#RevueDeLiens
► – Pourquoi Google est dans le collimateur de 50 procureurs américains. Les procureurs ont annoncé l’ouverture d’une enquête antitrust contre l’entreprise, accusée de dominer tous les aspects de la publicité et de la recherche sur Internet (@lemondefr) ; – Le mystère de la start-up MemComputing. Par Olivier Ezratty, expert FrenchWeb (@frenchweb) ; – Quand l’intelligence artificielle se porte au secours de chômeurs de longue durée. Technology accueille la première promotion de l’école intelligence artificielle de Microsoft en contrat de professionnalisation. L’opportunité pour l’entreprise de diversifier sa politique active de recrutement tout en proposant de nouveaux services (@EchosExecutives) ; – Apple dévoile ses nouveaux iPhone et lance l’assaut contre Netflix. La marque à la pomme, qui tenait sa traditionnelle keynote de rentrée mardi, a décidé de maintenir les mêmes prix pour son nouveau trio d’iPhone haut de gamme, intégrant trois capteurs à l’arrière améliorant la qualité des photos. Face à un essoufflement des ventes de son produit phare, l’entreprise californienne met surtout l’accent sur ses nouveaux services de streaming vidéo et de gaming, qui coûteront chacun 4,99 dollars par mois (@LesEchos) ; – Pourquoi Apple fait le pari des services plutôt que celui des produits révolutionnaires Apple fait le pari de la croissance des services plutôt que de tenter des innovations risquées côté hardware. L’entreprise californienne réussit aussi à naviguer dans la guerre commerciale entre la Chine et les Etats-Unis grâce à ses relations privilégiées avec Pékin. (@LesEchos) ; – Apple met le paquet pour son futur service de streaming vidéo. Le fabricant de l’iPhone aurait déjà prévu d’investir plus de 6 milliards de dollars dans la production de séries, films et documentaires exclusifs. Le lancement de l’application Apple TV +, qui devrait coûter 9,99 dollars par mois, est attendu pour novembre (@LesEchos) ; – Sivens : consensus sur le principe d’une « retenue d’eau ». Après quatre ans de discussions, l’instance chargée de trouver une alternative au barrage de Sivens a adopté lundi 9 septembre une résolution autour d’un «principe de retenue d’eau», dans la vallée du Tescou, entre le Tarn et le Tarn-et-Garonne. (@Le_Figaro).