La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-Unis), en 2009.
#Agriculture
► Quand l’économie collaborative se met au service des agriculteurs. « En regroupant mes parcelles, j’ai fait une économie de 150/200 euros par hectare par an » Xavier Dufour, agriculteur de 38 ans en Champagne-Ardenne, faisait face à un problème foncier : des parcelles éloignées d’une trentaine de kilomètres. « Il fallait compter 1h30 de trajet aller-retour avec nos machines pour chaque opération, donc le prix du gasoil, le personnel, etc. » Pour éviter cette perte d’argent et d’efficacité, il a fait le choix de l’économie collaborative et s’est tourné vers la plateforme EchangeParcelle. Créée par Mickaël Jacquemin, elle met en relation les agriculteurs désireux, comme Xavier Dufour, d’échanger des parcelles éclatées. « On veut favoriser la mise en réseau, on est des facilitateurs », explique-t-il. Lire la suite de l’article sur le site @bymaddyness.
#Entreprise
► L’ultra-croissance est-elle la seule voie de réussite pour votre start-up ? Par Jean-Louis Bénard, expert FrenchWeb. La Silicon Valley a développé au cours des dernières décennies un modèle d’hypercroissance qui a fait le succès d’entreprises comme Uber, Airbnb et bien d’autres: le Blitzscaling, sur lequel Reid Hoffman, le co-fondateur de LinkedIn, a écrit l’année dernière un ouvrage remarquable. Ce modèle est devenu un exemple à suivre pour l’écosystème des start-up et des fonds qui rêvent de construire les futures licornes. Pourtant, de plus en plus de voix s’élèvent pour dénoncer les dérives de ce modèle. Quels sont les principes du Blitzscaling ? En quoi est-il intéressant mais aussi contestable? Quel type de modèle alternatif peut-on lui opposer? C’est ce que je vous propose d’explorer au cours d’une série d’articles sur le Blitzscaling et certaines de ses alternatives. Le Blitzscaling (que l’on pourrait traduire par la « croissance éclaire »), c’est l’art de créer une entreprise pour dominer à tout prix un marché, comme l’ont montré Amazon, Google, Uber ou Airbnb, expliquait l’investisseur Reid Hoffman dans une interview pour la Harvard Business Review. @frenchweb.
#Quartier
► Xtree, la start-up qui construit des quartiers entiers en 3D. Le spectacle est captivant : un bras robotique de sept mètres imprime un mur dans un habile ballet aérien. Nous sommes à Rungis (Val de Marne), dans l’entrepôt de la start-up XtreeE, qui abrite une machine capable « d’imprimer » des façades et des cloisons avec une précision millimétrique, en superposant des couches de béton. Deux heures suffisent pour façonner une pièce de deux mètres de haut, avec des taux d’erreurs extrêmement faibles, le tout en réduisant jusqu’à 70% la consommation de ciment. Le prix de construction reste, lui, dans la moyenne du marché, soit 1500 euros le m². @LExpress.
#Robotique
► A Nantes il y a les Machines de l’île et des robots strip-teasers… Dans un club nantais dans une lumière tamisée, dix strip-teaseuses évoluent sur une scène. A leurs côtés, accrochés aux barres de pole, des robots danseurs. C’est pour fêter son 5ème anniversaire que ce club de strip-tease nantais s’est offert ces deux nouvelles recrues humanoïdes. Contrairement aux apparences, ce ne sont pas des jouets sexuels mais bien des oeuvres d’arts, venues tout droit de Londres. Giles Walker, artiste londonien est un habitué de la récup. Pour réaliser le corps il a utilisé un mannequin de prêt à porter, un moteur d’essuie glasse qui gère lemouvement et en guise de tête … une caméra de surveillance. C’est en 2007 que Giles Walker commence à remarquer des milliers de caméras de surveillance dans les rues de Londres. Ces voyeurs mécaniques à tous les coins de rues lui donnent le sentiment de vivre dans la société la plus surveillée au monde : « J’ai voulu alerter sur cette tendance en combinant l’idée de la surveillance et du voyeurisme ». @franceinfo.
#Société
► Coq Maurice: en pleine campagne, la guerre du bruit. Cocoricos tonitruants et odeurs de fumier… Maurice, le coq le plus célèbre de Saint-Pierre-d’Oléron, ne devra pas clouer son bec. Ainsi en a décidé, ce matin, le tribunal d’instance de Rochefort, paisible sous-préfecture de Charente-Maritime. Un couple de saisonniers avait assigné en justice le gallinacé, ou, plus exactement, sa propriétaire, Corinne Fesseau, une chanteuse locale fort appréciée sur l’île. Le mobile de la bisbille ? Les vocalises matinales de l’animal, qualifiées de nuisances sonores. Originaires du Limousin, les plaignants estimaient que Saint-Pierre se situait en zone urbaine et demandaient l’éloignement du poulailler. Coco, elle, considèrait qu’elle habitait une commune rurale. Elle pouvait avoir une basse-cour, et donc un coq, si elle le voulait. @LExpress.
► « Si vous avez du pain, et si moi j’ai un euro, si je vous achète le pain, j’aurai le pain et vous aurez l’euro et vous voyez dans cet échange un équilibre, c’est-à-dire : A a un euro, B a un pain. Et dans l’autre cas B a le pain et A a l’euro. Donc, c’est un équilibre parfait. Mais, si vous avez un sonnet de Verlaine, ou le théorème de Pythagore, et que moi je n’ai rien, et si vous me les enseignez, à la fin de cet échange-là, j’aurai le sonnet et le théorème, mais vous les aurez gardés. Dans le premier cas, il y a un équilibre, c’est la marchandise, dans le second il y a un accroissement, c’est la culture. », expliquait le philosophe Michel Serres A l’occasion de la sortie de son livre « Ecrivains, savants et philosophes font le tour du monde » en 2019. A lire « Entre le « tout gratuit » et le « tout payant » la société perd ses repères », la tribune d’Eric Vernier, Directeur de la Chaire Commerce à l’Université du Littoral Côte d’Opale, et L’Hocine Houanti, Associate professor, Excelia Group – UGEI, publiée sur le site @FR_Conversation.
#Cryptomonnaie
► Bruno Le Maire propose une réflexion sur une « monnaie numérique publique ». Le ministre français de l’Économie Bruno Le Maire proposera vendredi que soit engagée « une réflexion sur une monnaie numérique publique émise par les banques centrales », comme il l’a annoncé dans une interview parue jeudi sur le site internet du quotidien La Croix. Une telle monnaie « garantirait la sécurité totale des transactions, leur rapidité, leur simplicité et leur gratuité. Nous pourrions avancer dans cette voie lors des prochaines assemblées annuelles du FMI et de la Banque mondiale en octobre », a précisé le ministre. « En tout état de cause, la France refuse qu’une entreprise privée se dote des moyens de la souveraineté d’un État », a encore déclaré Bruno Le Maire. Début juillet, Benoît Coeuré, membre du directoire de la Banque centrale européenne (BCE), avait déjà prévenu qu’il était « hors de question » de laisser des géants numériques développer des monnaies privées en dehors de toute réglementation, au vu des « risques » induits par de tels projets. Bruno Le Maire a par ailleurs souligné que « la France doit être un grand pays d’innovation financière », notamment grâce au développement de la blockchain. @bymaddyness.
#IA
► « La Silicon Valley pense que la Chine pratique encore un mélange de piratage et de protectionnisme. C’était vrai avant, mais elle connaît depuis cinq ans une phase de transformation impressionnante, explique Kaï-Fu Lee, investisseur en capital-risque chinois, dans son livre, « I.A. La plus grande mutation de l’histoire ». Les capitalistes américains ont tort de penser que l’innovation ne peut pas émerger ailleurs que dans la Silicon Valley. Il suffit de quelques mois à un bon ingénieur informatique pour savoir utiliser l’IA. Sa force repose sur la quantité de données qu’on peut lui offrir pour la faire progresser. Quand vous comprenez ça, vous concluez, comme je l’ai fait, que la Chine, paradis des données, a dépassé les États-Unis. » @FigaroVox.
#Ecrans
► Faut-il en vouloir aux écrans ? Les écrans sont, encore et depuis quelques années, sous le feu des critiques. Abrutissants, chronophages, désocialisants, les téléphones, les ordinateurs, les tablettes, avant : la télévision ou le minitel, tous coupables de nous rendre bêtes. En cette rentrée, l’essai du docteur en neurosciences, Michel Desmurget, en remet une couche avec La fabrique du crétin digital. Le titre est on ne peut plus clair. Mais que cache cette haine des écrans ? @franceculture.
#RevueDeLiens
► – Apple estime avoir créé 236.000 emplois en France en dix ans. La firme à la pomme calcule que 236.000 emplois directs et indirects ont été créés en France grâce à l’App Store depuis son lancement en 2008. Paris est la deuxième ville bénéficiaire en Europe et Lyon pointe dans le Top 30 (@LesEchos) ; – BFMTV, « Le Monde » et Brut produiront des contenus exclusifs sur Facebook Watch (@puremedias) ; – Quartiers défavorisés : une vingtaine de villes bientôt labellisées « cités éducatives » en Île-de-France. Corbeil-Essonnes, La Courneuve, Clichy-sous-Bois… Une vingtaine de communes franciliennes ont été retenues par le gouvernement dans la liste des futures « cités éducatives » : un dispositif censé améliorer la réussite à l’école dans les quartiers défavorisés. (@franceino) ; – C’est officiel : la reconnaissance faciale ne sera plus utilisée par défaut, pour identifier l’un de vos amis sur une photo que vous posterez à l’avenir. Depuis 2017, Facebook est capable de deviner le nom d’une personne sur une photo. Vous l’aurez compris il n’y a rien de magique il s’agit simplement d’un outil de reconnaissance faciale. Désormais Facebook devra obtenir le consentement explicite de la part de ses utilisateurs pour activer ce paramètre. (@siecledigital) ; – Santé : AstraZeneca et Microsoft veulent séduire les start-up de l’intelligence artificielle. Les deux partenaires vont aider de jeunes spécialistes des données à développer des projets en direction des patients et des médecins (@LesEchos) ; – Les services informatiques pris par le virus de la croissance externe. 88 % des entreprises de services numériques envisagent une ou plusieurs acquisitions dans les vingt-quatre prochains mois. La moitié d’entre elles invoquent la quête de talents comme première motivation (@LesEchos) ; – Près de 6 millions d’abonnés à la fibre optique en France. Près de 6 millions d’abonnés à la fibre optique en France. Le déploiement de la fibre optique s’est accéléré au deuxième trimestre, avec désormais plus de 15 millions de locaux couverts dans l’Hexagone. L’adoption de la fibre par les Français suit une courbe similaire, et dépasse désormais les 5,8 millions d’abonnés. (@LesEchos).