24 Juil

ReVue d’actu de 11h11 – mercredi 24 juillet 2019

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-Unis), en 2009.

#Patrimoine

► Ce sont une dépêche, des photos et une vidéo publiés par l’Agence France-Presse (AFP) qu’en décembre 2017, le château de la Mothe Chandeniers, aux Trois-Moutiers, dans la Vienne, change de mains. Le site a été acheté par 27 910 internautes-donateurs issus de 115 pays. Ce sont eux qui ont décidé quelle partie du château restaurer en premier. Ils ont voté pour départager trois propositions, et c’est le chantier de la Tour de l’Horloge, de l’escalier d’honneur et de la cour intérieure qui a été choisi. Il représente un budget de 850 000 euros. Ce sont des travaux importants et imposants qui ont été engagés, comme l’explique en mars, Romain Delaume, le co-fondateur de Dartagnans.fr à l’origine du financement participatif: « C’est la première fois depuis 100 ans que des travaux sont entrepris à la Mothe-Chandeniers, alors il faut que ça se voie. » Légende image : La façade ouest du château de la Mothe Chandeniers, aux Trois-Moutiers, dans la Vienne, le 27 avril. Crédits photo : Florent Loiseau / France Télévisions

#Réseau_5G

► Le « cri d’alerte » du maire de Neuilly-sur-Seine sur la 5G : « Cela pose la question de l’avenir de nos territoires ». Si la 5G est déjà disponible aux États-Unis, en Asie, ou encore à Monaco, en Suisse, en Finlande, en Estonie et au Royaume-Uni, la France espère un premier déploiement commercial dans quelques grandes villes à la fin de 2020. Objectif : couvrir les deux tiers de la population d’ici 2026. Au risque d’oublier une partie de ses territoires, alerte sur Europe 1 le maire de Neuilly-sur-Seine, Jean-Christophe Fromantin. « Quand je vois que la stratégie 5G se polarise à nouveau sur les grandes villes, je m’interroge : est-ce qu’on veut se servir de cette technologie pour réinvestir la géographie, donner une chance à nos villes moyennes, à nos villes rurales, ou est-ce qu’on veut définitivement faire de la France un pays polarisé sur cinq à dix villes ? », souligne l’édile, au micro de Pierre de Vilno. @europe1.

► La France adopte la « loi Huawei ». Le texte adopté mercredi 23 juillet n’a jamais vraiment porté le nom du géant télécoms chinois mais c’est celui qu’il gardera. Après moult tribulations et un ultime vote du Sénat, le Parlement a donné son aval à la proposition de loi pour sécuriser le déploiement des réseaux 5G en France, dite « loi Huawei ». Elle soumet les opérateurs télécoms français à un nouveau régime d’autorisation préalable à l’exploitation d’équipements 5G pour leurs réseaux, qui serviront demain aux smartphones, mais aussi aux véhicules autonomes, aux usines connectées, aux hôpitaux… Concrètement, avant de choisir certains équipements, les opérateurs devront adresser une demande d’autorisation au Premier ministre, qui se prononcera dans les deux mois. Matignon pourra refuser « s’il estime qu’il existe un risque sérieux d’atteinte aux intérêts de la défense et de la sécurité nationale » ou soumettre l’autorisation à des conditions. @FigaroTech.

#Media

► Information locale : produire des contenus plus accrocheurs et engageants (1/3). Par Cyrille Frank, fondateur de Mediaculture.fr. Quels contenus pour séduire le lecteur de presse locale à l’heure de l’infobésité? C’était l’une des questions auxquelles ont répondu les intervenants du festival de l’info locale, à Nantes les 27 et 28 juin 2019. Formats longs, podcasts, stories, newsgames… Les conférences et débats ont fourmillé d’idées et de conseils. Dense, riche, concret orienté. Voilà la première impression qui me vient à l’issue de ces deux jours passionnants dans les magnifiques locaux de Sciences Com. Jugez plutôt: près de 70 ateliers, débats ou conférences, 80 intervenants francophones et anglophones… Le tout organisé à un rythme soutenu, sans doute influencé par les Media Speed Training organisés par le même Ouest Medialab tous les ans. @frenchweb.

#Commerce

► Transport, livraisons, vélos: Uber teste un abonnement réunissant tous ses services. C’est un nouveau test pour Uber: d’après le média Techcrunch, la société a réuni ses services de livraison à domicile (Uber Eats), de VTC, et de location de vélos et de trottinettes (Uber JUMP) en un pass à 24,99 dollars par mois. Cet abonnement n’est pour l’instant disponible qu’à San Francisco et Chicago, et constitue un essai pour Uber. Le principe est simple: des réductions sur les trajets en voiture, des livraisons gratuites pour Uber Eats, et des courses à vélo et en trottinette illimitées. Un porte-parole d’Uber a déclaré à ce sujet que l’entreprise cherchait à devenir la solution de satisfaction des besoins quotidiens, que ce soit pour les transports ou les repas. @FigaroTech.

#Audiovisuel

► « La télévision classique et la vidéo à la demande sont deux usages complémentaires », dit le patron de Viacom-MTV France. Malgré la baisse de la durée d’écoute de la télévision, Thierry Cammas, le président de Viacom-MTV France se dit convaincu que la vidéo à la demande type Netflix ne va pas enterrer la télévision classique : « Cependant, les chaînes n’ont d’autre choix que d’affirmer la valeur centrale de leurs fonctions agrégative et éditoriale. (…) Ensuite, une chaîne de télévision linéaire doit désormais savoir s’hybrider avec le « à la demande » et combiner le meilleur de la télévision classique et le meilleur du digital. La personnalisation ou le développement de nouvelles interfaces qui hybrident la consommation linéaire avec celle du délinéarisé sont de puissants atouts auprès d’un public habitué aux expériences fluides des grandes plates-formes numériques. » A lire aussi : Télévision, la baisse de la durée d’écoute se poursuit. La durée d’écoute de la télévision a encore reculé au premier semestre, perdant 9 minutes. Toutefois, la baisse s’est tassée à partir de mai, alors que dans le même temps, le nombre de « SVodistes » quotidiens a baissé. @LesEchos.

#DroitDAuteur

► « Droit voisin » : la France devient le premier pays à transposer la directive européenne. La France est le premier pays à transposer le « droit voisin » instauré par la directive européenne sur le droit d’auteur adoptée le 26 mars : mardi 23 juillet, les députés ont voté, par 81 voix contre une, la proposition de loi donnant à la presse le droit de négocier avec les plates-formes comme Google, Facebook ou Twitter une rémunération pour l’utilisation d’extraits d’articles et de vidéos. « C’est un record de vitesse », se félicite Pierre Louette, PDG du groupe Les Echos-Le Parisien et animateur d’un groupe de travail sur le droit voisin au sein de l’Alliance de la presse d’information générale. Ce regroupement d’éditeurs a commandé au cabinet EY-Parthenon une étude qui avance une première estimation de la « perte de revenus » due à la domination du marché publicitaire par Google et Facebook : entre 250 et 320 millions d’euros par an, soit « entre 9 % et 12 % des revenus publicitaires des moteurs de recherche et réseaux sociaux », estimés à 2,7 milliards d’euros en 2017. Le droit voisin devrait les « compenser ». Mais malgré ces calculs, la négociation s’annonce rude. @lemondefr. A lire aussi : La loi sur un droit voisin pour la presse a été adoptée par les députés (@Figaro_Economie).

#IA

► Quinze nouveaux projets d’intelligence artificielle vont être expérimentés dans les administrations françaises. Depuis aavril 2019, 46 projets avaient été proposés par les administrations en réponse au 2ème appel à manifestation d’intérêt Intelligence artificielle. La direction interministérielle du numérique et du système d’information et de communication de l’État (DINSIC) et la direction interministérielle de la transformation publique (DITP) en ont retenus 15 qui seront expérimentés à partir de septembre 2019. Faciliter les décisions médicales, lutter contre les fausses déclarations douanières, améliorer la cartographie du littoral… Ces 15 nouvelles applications concrètes basées sur l’intelligence artificielle vont être testées au sein de l’administration. A ces 15 nouveaux projets s’ajoutent aux 6 prototypes en cours de développement, issus du premier appel à manifestation d’intérêt. Ensemble, ils permettent à l’administration de tester sur le terrain, par des applications concrètes, le potentiel de l’IA. En libérant les agents de certaines tâches, ces technologies pourront leur permettre de se recentrer sur leur cœur de métier, notamment par un accompagnement plus personnalisé des usagers, pour un meilleur service rendu. @ActuIAFr.

#RevueDeLiens

► – Facebook, Google, Amazon: les géants des données sur la sellette (@frenchweb) ; – Les Napoleons : entendu à Arles… (@frenchweb) ; – Capucine Mercier, l’entrepreneuse qui bouscule le marché des protections hygiéniques durables. Capucine Mercier est cheffe d’entreprise. Et à la tête de Plim – protections lavables, intimes et mensuelles – la première entreprise de protections hygiéniques lavables et éco-responsables, lancée en 2009. Récit d’une aventure entrepreneuriale « durable » (@Challenges) ; – Smile, champion du logiciel libre, change de main. Le fonds Keensight Capital devient à la place d’Eurazeo l’actionnaire majoritaire de cette pépite française qui vise 200 millions d’euros de chiffre d’affaires en 2022 (@FigaroTech) ; – Salto, la plate-forme de TF1, M6 et France Télévisions, suscite l’inquiétude de certains distributeurs de télé. L’opérateur télécoms Free et l’application Molotov craignent l’émergence d’un cartel des chaînes de télévision. (@lemondefr) ; – Intelligence artificielle : l’éthique pour installer la confiance. L’IA est désormais une réalité. Elle a su s’ancrer dans notre quotidien, bien qu’elle soit encore abstraite pour certains. Médecine, reconnaissance d’images, recherche sémantique, cybersécurité, l’IA est partout et bénéficie déjà au plus grand nombre. Néanmoins, dans le débat public, les discours autour de cette technologie sont anxiogènes et son potentiel de développement effraie. Par Stéphane Negre, président d’Intel France (@LesEchos) ; – FaceApp: Attention, des escrocs ont créé une fausse application « pro ». Attirés par la promesse d’une version premium mais gratuite de FaceApp, les internautes sont en réalité encouragés à télécharger des malwares et programmes payants (@20minutes) ; – Instagram s’attaque aux influenceurs. Le réseau social se met à cacher les likes, qui donnent trop d’importance à une minorité d’utilisateurs. (@FigaroTech).