12 Juil

Régions.news #385 – Edition du vendredi 12 juillet 2019

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes.». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.0715

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Conception et rédaction : Patrick Damien

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Légende image. Ces hommes bleus illustrent le danger du réchauffement climatique exposés à la 7ème biennale éphémère en Dordogne. Cette exposition est un parcours artistique mêlant Art Contemporain et Patrimoine de huit artistes dont les œuvres sont réparties dans six villages. Crédits photo : Elsa Arnould & Antoine Roynier / France 3 Périgord.

#RevueDActu [Consulter la ReVue d’actu quotidienne publiée sur le blog Régions FTV.]

► Avec ses quelques 14 600 panneaux photovoltaïques installés sur 7 hectares, la centrale photovoltaïque de Quinipily, à Baud, dans le Morbihan, est la plus importante de Bretagne. Elle est prévue pour assurer la consommation annuelle en énergie de 4 400 habitants. Le projet a bénéficié d’un financement citoyen, qui a permis de collecter 203 000 €, soit 40 % des fonds propres nécessaires à sa construction. Un financement qui permet également d’obtenir une bonification tarifaire de 3€ / MWh produit, c’est-à-dire que chaque kWh sera acheté pour 3 cents d’euros plus cher par EDF.

► Les Belges sont inquiets. Le projet de parc éolien au large de Dunkerque pourrait perturber le trafic transmanche. Les ferrys pouvant éventuellement relier Ostende au Royaume-Uni seraient menacés. « Ce parc éolien risque de mettre à mal les services de ferry que le Royaume-Uni entend relancer à la suite du Brexit », explique Dirk Declerck, responsable du port d’Ostende. « Douvres et Ramsgate seront inaccessibles. Si le projet se poursuit, la route maritime classique, utilisée également par les autres navires, sera complètement bloquée. Actuellement, il n’existe plus de ferry sur cette ligne mais le projet de relance existe. »

► La 106ème édition du Tour de France accueille un nouvel invité : la blockchain. Pour la première fois, cette technologie va être utilisée au cours des trois semaines d’épreuve par l’agence nationale des fréquences (ANFR), pour gérer et contrôler l’utilisation des fréquences radioélectriques dans l’Hexagone. Ainsi la blockchain permettra de mieux gérer les fréquences dites « libres » dans les zones non couvertes par la 4G, et pour assurer la meilleure diffusion possible de l’événement.

► Avec près de 20 millions de nuitées enregistrées en Bretagne, d’avril à septembre 2018, le tourisme constitue un secteur économique majeur. Pour maîtriser et réduire l’impact environnemental de cette activité stratégique, l’ADEME- Bretagne (Agence de l’Environnement et de la Maîtrise de l’Énergie) donne cinq conseils malins pour des vacances écoresponsables.

#Cybersécurité

► « Au fil de l’histoire, l’homme a appris à maîtriser les trois espaces, territorial, maritime et aérien. Désormais, il existe un quatrième espace, l’espace informationnel. On y développe l’activité humaine, on s’y forme, on y travaille, on s’y divertit, on échange, on y crée des richesses et, aujourd’hui, il faut y bâtir des règles, et notamment des règles de sécurité et de propriété. Dans ce quatrième espace, on prend de plus en plus conscience que les données deviennent un enjeu essentiel, qu’elles sont la propriété de ceux qui les émettent et qu’à ce titre, il faut les protéger », explique Thierry Breton, dirigeant du groupe informatique français Atos.

Légende image. Le lac Chembarambakkam, en Inde, était asséché à près de 99% en avril. Crédits Photo: Arun Sankar / Afp. En 1979. Deux rapports produits par des scientifiques américains concluent que notre dépendance aux énergies fossiles risque de provoquer un réchauffement mondial de 2 à 3 °C. Confirmé à l’époque par le rapport Charney qui souligne qu’une « politique attentiste reviendrait peut-être à attendre jusqu’à ce qu’il soit trop tard ». Quarante ans plus tard, l’humanité n’a pas dévié de sa trajectoire climatique mortifère. C’est ce que démontre le journaliste du New York Times Nathaniel Rich, dans son enquête Loosing Earth.

#Série_Eté – Episode 2 : le selfie (la suite)

► Loin d’être seulement un phénomène narcissique, les selfies pèsent sur les modes de consommation et sur les évolutions technologiques. Initialement en 2003, les « front-facing cameras » avaient pour objectif de faciliter visioconférences et appels vidéos, plutôt que les photos de vacances. Le selfie est devenu le symbole d’un nouveau modèle de consommation, appelé « économie de l’expérience ». Théorisé dès 1998 dans un article de la Harvard Business Review par deux consultants américains, Joseph Pine et James Gilmore. Ils y expliquaient que nous préférons de plus en plus investir dans des expériences plus ou moins fugaces comme de bons repas ou un voyage exotique, plutôt que dans des biens matériels. D’autant que nous pouvons désormais les immortaliser à bout de bras, ou de perche à selfie, et les partager en quelques clics.

► Le selfie tue cinq fois plus de personnes que les attaques de requins. D’octobre 2011 à novembre 2017, au moins 259 personnes sont mortes en prenant des selfies dans le monde, selon la publication indienne Journal of Family Medecine and Primary Care. L’Inde, avec ses 800 millions de téléphones portables, détient le record mondial en cumulant plus de la moitié des décès (159), devant la Russie, les États-Unis et le Pakistan. Un résultat apparemment imputable au goût national pour le selfie de groupe et à la jeunesse de la population. A lire : A Rio, sous le Christ Rédempteur, le ballet des perches à selfie et Le selfie et moi, un cliché de l’ère 2.0.

#Il_était_une_fois

► Le « Dead » est né en 1965 à Palo Alto, en plein cœur de ce qui s’apprête à devenir la Silicon Valley. C’est dans cette ville qu’est installée l’Université de Stanford, et là que naîtront les fleurons technologiques de la région. Ses membres fondateurs sont les héritiers de la beat generation d’Allen Ginsberg et Jack Kerouac. « Le Grateful Dead a longtemps été caricaturé comme un groupe hippie bloqué à l’époque du Summer of Love mais il reste l’un des groupes les plus innovants et technophiles de l’histoire de la pop », rappelle le journaliste Jesse Jarnow dans un article publié en 2015 dans le magazine Wired. Le Grateful Dead est aux avant-postes du mouvement contre-culturel des années 60-70 qui commence à croire que la technologie peut être synonyme d’émancipation. Les rencontres entre chercheurs des laboratoires universitaires et acteurs de la contre-culture se multiplient. Culture de l’innovation, préfiguration des réseaux sociaux et des communautés virtuelles, accès libre et partage de ses créations seront l’héritage du groupe mythique à un certain esprit de la Silicon Valley. Lire l’article Le Grateful Dead a-t-il inventé la Silicon Valley ? sur le site usbeketrica.

#LiensVagabonds publiés par le site Métamedia.

► Indépendance et liberté de la presse, un combat permanent. À retenir cette semaine sur le site de @Metamedia : – Comment bien s’informer au 21ème siècle ; – Que se passera-t-il lorsque nous ferons du bon journalisme et que personne ne regardera ? ; – La Norvège, un modèle pour Frånce Télévisiøns ; – Un ancien ingénieur de Google explique comment les réseaux sociaux nous rendent accros ; – La Commission européenne publie ses recommandations de politique et d’investissement pour une IA de confiance.

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