09 Juil

ReVue d’actu de 11h11 – mardi 9 juillet 2019

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-Unis), en 2009.

#Climat

► Face à la sécheresse, l’Inde tente de relancer sa croissance Le pays n’a plus connu de mousson supérieure à la moyenne depuis cinq ans. En juin, les précipitations ont été inférieures de 33 % par rapport à la normale. Les agriculteurs ont dû retarder l’ensemencement, en particulier le coton, les légumes secs, le riz et les oléagineux. C’est révélateur du retard pris dans la modernisation des systèmes d’irrigation. La moitié des terres cultivées dépend de la pluie, d’après le ministère de l’Agriculture. Les faibles précipitations risquent d’avoir un impact sur la production agricole ainsi que sur le revenu des agriculteurs et des ouvriers agricoles. @Figaro_Economie. Légende image : Des Indiennes vont chercher de l’eau au fond d’un lac asséché, le 11 juin près de Chennai.Des Indiennes vont chercher de l’eau au fond d’un lac asséché, le 11 juin près de Chennai. Crédits photo : P. Ravikumar / Reuters.

► Faut-il sortir du nucléaire pour sauver la planète ? Sept arguments pour comprendre le débat. La diminution de la part du nucléaire en France ? Dans la torpeur de la canicule et l’indifférence générale, l’Assemblée a décidé, fin juin, de la reporter de dix ans. C’est donc en 2035 et non en 2025 que la part de l’atome dans la production d’électricité hexagonale sera ramenée de 70% à 50%, selon le projet de loi énergie et climat adopté le 28 juin par les députés. Le nucléaire est-il indispensable pour lutter rapidement contre les gaz à effet de serre ? Est-il une des armes nécessaires pour contenir le réchauffement climatique ? La question divise, alors que la catastrophe de Fukushima a poussé des pays comme l’Allemagne à en sortir tandis que, parallèlement, les énergies renouvelables prennent leur essor. Voici sept éléments pour tenter de comprendre ce débat complexe. @franceinfo.

#Environnement

► Cinq conseils malins de l’ADEME Bretagne pour des vacances écoresponsables. Avec près de 20 millions de nuitées enregistrées en Bretagne, d’avril à septembre 2018, le tourisme constitue un secteur économique majeur. Pour maîtriser et réduire l’impact environnemental de cette activité stratégique, l’ADEME donne quelques conseils et astuces applicables à toutes et tous, petits et grands, visiteurs étrangers et touristes. @franceinfo.

#Internet

► Propos haineux sur Internet: cette loi qui inquiète. C’est un débat qui avait tout pour se dérouler sans heurts. Le sujet est d’actualité: il faut combattre les torrents d’injures qui inondent Internet. Son intention est consensuelle: il faut parvenir à endiguer les torrents d’attaques haineuses sur les réseaux sociaux. Enfin, Laetitia Avia, l’auteur de la proposition de loi,est une parlementaire bien connue dans la majorité pour ses combats contre le racisme: La proposition de loi, qui doit être votée ce mardi, promet de faire le ménage en s’inspirant du système allemand. Sa mesure phare est l’obligation pour les plateformes numériques (Facebook, Twitter, etc.) de retirer en moins de 24 heures les propos « manifestement » haineux, sous peine d’une grosse amende. Seulement, on le sait, les meilleures intentions ne sont pas une assurance tous risques. Les débats se sont révélés vifs. « Vous confiez la censure à Google, à Facebook, à Twitter – une censure privée, surtout. Pire: une censure technologique », s’est emporté le tribun de La France insoumise, François Ruffin. Des élus d’autres bords ont pointé le risque que les réseaux sociaux ne se livrent à de la «surcensure», préférant effacer allègrement des contenus sans analyse du contexte, plutôt que de risquer une lourde sanction financière. Une menace pour la liberté d’expression, en quelque sorte. A lire aussi : Loi Avia: vers une définition large de la haine en ligne et Loi contre la haine en ligne: des idées qui choquent sont-elles «illicites» ? @Le_Figaro.

► Lutte contre la haine sur internet : cinq questions sur la proposition de loi examinée à l’Assemblée nationale. Est-il possible de bannir les discours haineux de Google et de Facebook ? Les députés sont appelés mardi 9 juillet à voter la proposition de loi LREM de lutte contre la haine sur internet. Emmanuel Macron avait promis de s’engager dans une bataille contre la haine sur internet, après une vague de propos antisémites. Le texte, qui contraint les plateformes à agir malgré leurs réticences, est controversé. La plupart des groupes politiques, de la majorité LREM-MoDem à LR et PS, devraient cependant se prononcer pour, afin d’envoyer un signal contre la cyber-haine. Les plus critiques devraient se partager entre abstention et vote contre, LFI en tête qui juge que « sous prétexte de responsabiliser les plateformes », la proposition de loi « déresponsabilise l’Etat ». @franceinfo fait le point sur cette proposition de loi, dont le vote est prévu mardi, en milieu d’après-midi. @franceinfo.

► Comment Dunant, le câble Internet sous-marin de Google, va accélérer le Web français. Chaque minute, on dénombre environ 150.000 e-mail envoyés sur Gmail, 2,7 millions de vidéos visionnées sur YouTube ou encore 3,8 millions de recherches sont effectuées sur Google. De quoi donner du fil à retordre aux grands opérateurs de la planète pour fournir la bande passante nécessaire au transport de cette quantité astronomique de données. Parce que ces chiffres ne vont faire qu’augmenter avec le temps, Google, qui possède YouTube et concentre à lui seul près de 95 % des requêtes en ligne à travers la planète, a décidé d’ici le troisième trimestre 2020, de mettre en service son propre câble sous-marin à fibre optique, qui sera aussi le plus puissant jamais installé au fond d’un océan. Il reliera sur 6.600 km Virginia Beach, station balnéaire de la côte est des États-Unis, à la plage de la Parée-Préneau de Saint-Hilaire de Riez, petite commune française proche des Sables-d’Olonne. @Sciences_Avenir.

#Informatique

► L’« edge computing », une nouvelle ère pour l’informatique. Dans nos voitures, dans nos villes, dans nos usines et même dans nos smartphones, c’est une révolution à la marge qui se prépare. Le « edge computing », littéralement l’informatique de bord, préoccupe aujourd’hui de nombreuses entreprises de nouvelles technologies. Elles voient en ce nouveau secteur d’activité, encore balbutiant, les solutions à un problème crucial pour l’avenir : faire en sorte que nos objets connectés et intelligents le restent, y compris lorsqu’ils sont loin d’un centre de données. Le « edge computing » consiste à traiter les données d’une entreprise au plus près de leur source. Le concept peut s’appliquer à de nombreux cas de figure. Par exemple, pour une voiture autonome, cette technologie consiste à stocker et analyser les données dans le véhicule, lui permettant de prendre des décisions quasi instantanées. @FigaroTech.

#Transport

► La voiture électrique tisse sa toile. La conversion de l’industrie automobile à la voiture électrique ressemble de plus en plus à une transition menée à marche forcée. A l’approche des nouvelles normes européennes de 2021, les constructeurs déjà engagés dans la commercialisation de véhicules propres redoublent d’efforts alors que les derniers convertis multiplient les annonces. De la même manière, des catégories de véhicules ou d’utilisateurs présentant, a priori, peu d’atomes crochus avec la fée électricité commencent à négocier un virage sur l’aile. Si l’électrique tisse sa toile à vitesse accélérée, c’est que le temps presse. Conscients que la barre a été placée haut et qu’il faudra, entre 2021 et 2030, encore réduire de plus d’un tiers les émissions de CO2, les constructeurs n’ont d’autre choix que de multiplier les projets d’hybrides mais aussi et surtout de véhicules entièrement électriques. Ce sont eux les plus efficaces pour tirer vers le bas la moyenne des émissions de dioxyde de carbone. En France, les ventes qui ont bondi de 46 % au premier semestre, ne représentent toutefois que 1,80 % des immatriculations. @lemondefr.

#IA

► « C’est ce que j’appelle l’homme augmenté : l’IA s’occupe des tâches à faible valeur ajoutée, ce qui permet de se consacrer davantage à son cœur de métier. C’est une nouvelle division du travail. Mais au-delà, on peut encourager la fertilisation croisée entre l’homme et la machine. L’ancien champion du monde d’échecs Garry Kasparov parle de théorie du centaure : coupler la puissance de calcul de l’ordinateur et la créativité de l’humain. La mémoire et le traitement des données d’un côté, le jugement, l’intuition et l’empathie de l’autre. Steve Jobs disait : l’informatique, c’est un vélo pour l’esprit. », explique Yann Ferguson, sociologue, enseignant à l’Institut catholique des Arts et Métiers à Toulouse. @MagazineCapital.

#ReconnaissanceFaciale

► Les pratiques du FBI épinglées. Depuis 2015, un logiciel de reconnaissance faciale leur permet d’y faire des comparaisons avec une photo ou une image de vidéosurveillance. Dans cette base de données géante, se trouvent les photos de millions de criminels condamnés, de photos d’identité judiciaire prises lors d’arrestations. Mais aussi celles de millions de conducteurs américains provenant des fichiers de délivrance de permis de conduire d’au moins 21 États américains, ainsi que de photos de demandeurs de visas. Problème: ni les citoyens concernés, ni le Congrès, ni la justice n’ont été informés ou n’ont consenti à cette utilisation. « L’accès des forces de l’ordre aux bases de données des États, en particulier celles des permis de conduire, est souvent fait dans l’ombre, sans consentement », explique Elijah E. Cummings, président du comité de surveillance et de réforme de la Chambre des représentants. Ces révélations interviennent alors que le débat autour de l’utilisation de la reconnaissance faciale s’est aiguisé depuis quelques mois aux États-Unis. En mai, la ville de San Francisco a été la première aux États-Unis à bannir l’utilisation de cette technologie par des agents fédéraux ou locaux, la qualifiant « d’oppressante et dangereuse ». @FigaroTech.

#RevueDeLiens

► – Affaire Huawei : le thriller techno-géopolitique continue. En dépit des annonces de Trump, rien n’est réglé entre Washington et l’équipementier chinois. Une bataille qui se joue à coups de brevets et de procès. (@LePoint) ; – Que fait la mairie de Paris avec les données des trottinettes électriques ? Depuis la signature d’une charte de bonne conduite début mai, la mairie de Paris accède à certaines données des opérateurs de trottinettes électriques et les utilise dans le cadre de ses politiques de transport (@FigaroTech) ; – Municipales 2020 : comment les Français jugent-ils leur maire ? (@villeintelmag) ; – La Maison-Blanche accueillera jeudi une réunion sur les défis et le climat actuel en ligne avec des « leaders du numérique ». Mais ni Facebook ni Twitter, cibles récurrentes des critiques de Donald Trump et des conservateurs, n’ont été conviés. (@LesEchos) ; – Streaming : le « Twitch chinois » DouYu part à l’assaut de Wall Street. La pépite chinoise du streaming de jeux vidéo a l’ambition de lever 944 millions de dollars lors de son introduction en Bourse au Nasdaq. DouYu, qui compte Tencent parmi ses actionnaires, revendique quelque 159,2 millions d’utilisateurs actifs. Il est sur le chemin de la rentabilité. (@LesEchos) ; – Avec la nouvelle Zoe, Renault veut rester leader dans la voiture électrique. Renault vient de présenter la nouvelle génération de son véhicule électrique emblématique. Le constructeur tricolore qui est parti avant ses concurrents dans la voiture à batterie, entend rester leader du marché alors que la concurrence arrive (@LesEchos) ; – Instagram dévoile deux outils pour lutter contre le harcèlement en ligne. Parmi ces nouveaux dispositifs, un avertissement sera adressé aux personnes souhaitant publier des remarques injurieuses, les invitant à reconsidérer leur publication (@LExpress) ; – Mapstr, le réseau social des bonnes adresses, en quête de revenu. Cette application, qui revendique près de 1,5 million d’utilisateurs actifs, fait progressivement évoluer son offre et vise l’international (@lemondefr) ; – Plus de 1000 applications Android peuvent localiser les internautes sans leur accord. D’après des chercheurs, de très nombreuses applications sont parvenues à exploiter une vulnérabilité d’Android, le système d’exploitation mobile de Google (@FigaroTech).