La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-Unis), en 2009.
#Environnement
► 10 octobre 2009, Baptiste Monsaingeon part naviguer sur l’Atlantique pour étudier le « continent » de plastique Ce jour-là, le jeune chercheur en sociologie qui débute une thèse sur les déchets, quitte le port de la Trinité-sur-Mer sur un voilier de bois, avec trois amis, pour une expédition scientifique de neuf mois à la recherche du « continent » de plastique en Atlantique Nord. À l’image de cette « figure un peu mythologique, on avait envie de partir comme des Christophe Colomb des temps modernes pour découvrir un nouveau « continent » de plastique côté Atlantique et y planter un drapeau ». Un brin de naïveté et de romantisme, avoue Baptiste Monsaingeon, aujourd’hui maître de conférences à l’université de Reims-Champagne-Ardennes, chercheur au laboratoire REGARDS et auteur de Homo detritus (Le Seuil). « J’avais 25 ans, je partais pour neuf mois avec l’envie de larguer les amarres, de mettre les voiles. Au-delà de ce projet, je ressentais l’envie d’un voyage initiatique à la rencontre du monde et de ses habitants. » (@franceinter). Légende image : Plage envahi de sacs poubelles Crédit image : Getty
#Web
► Les recettes de Wikipédia pour un meilleur Internet. Les Gafa attirent désormais tellement la lumière qu’ils laissent dans l’ombre d’autres géants du Web, dont la voix a tout autant d’importance pour penser l’Internet de demain. Plus discrète, l’encyclopédie en ligne Wikipédia attire ainsi chaque mois 500 millions de visiteurs, dans plus de 280 langues. Des millions d’internautes mais aussi Amazon, eBay, Facebook, Orange contribuent financièrement à sa fondation pour que vive sur le Web cet autre modèle, libre et gratuit. « Le principe d’auto-régulation par la communauté s’est montré très robuste pour endiguer la propagation de désinformation ou de haine en ligne », explique Jimmy Wales. (@Figaro_Economie).
#IA
► L’écosystème montréalais porté par l’intelligence artificielle. On entend son nom partout : dans la bouche des entrepreneurs, des chercheurs ou des directeurs de l’innovation de grands groupes. Le père de l’apprentissage profond, Yoshua Bengio, qui a récemment reçu le prix Turing, équivalent du prix Nobel pour l’informatique, se positionne à Montréal en parrain d’un écosystème en pleine croissance. Avec son institut d’intelligence artificielle Mila, le chercheur fait travailler 35 professeurs, 300 chercheurs et étudiants et 19 start-up, dans l’objectif de rester à la pointe de la recherche en intelligence artificielle, mais aussi de faire émerger « des entreprises d’envergure mondiale ». Poreux et collaboratif, Mila incarne parfaitement l’univers d’innovation montréalais. « La collaboration fait partie intégrante de la culture locale », insiste Stéphane Paquet, vice-président de Montréal International, une structure publique privée qui promeut les investissements étrangers. Face à Toronto, très dynamique dans la tech, Montréal utilise cette carte de l’intelligence artificielle pour se démarquer. (@EchosExecutives).
#Entreprise
► Emmanuel Baudoin est enseignant chercheur à l’Institut Mines Telecom business school et directeur du HRM digital lab. Il vient de passer plus d’un an à étudier une question : les salariés français sont-ils à l’aise avec les technologies de l’information, sont-ils prêts pour la révolution numérique qui est déjà largement entamée… ou sont-ils des freins ? Pour l’enseigant 84% des salariés ont une image positive de l’IA, 61% pensent avoir les compétences nécessaires pour y faire face et 40% pensent que l’entreprise doit aller plus loin. « Six sur dix pratiquent l’apprentissage informel numérique. Par exemple, ils vont sur les réseaux sociaux pour avoir des informations. Ils vont voir des tutoriels sur Internet, ils regardent des vidéos sur Youtube. Il y a tout un univers dont les salariés se sont emparés ». (@franceinfo).
► La future « Station F du Sud » veut draguer les start-up de l’IA. C’est une nouvelle qui n’a pas échappé à Xavier Niel, lui qui va créer sur l’Ecotone une Station F bis qu’il veut spécialiser dans l’IA : il y a quelques semaines, l’université Côte d’Azur a été retenue par le ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation pour accueillir un des quatre Instituts interdisciplinaire de l’intelligence artificielle (3IA) qui se répartiront 100 millions d’euros pour développer de nouvelles technologies logicielles et trouver leurs débouchés dans différentes disciplines. « C’est dire la qualité de la recherche azuréenne dans ce secteur », se félicite Jean-Marc Gambaudo, président de l’université. Dans les Alpes-Maritimes, plus de 300 chercheurs travaillent sur l’intelligence artificielle. Pour valoriser cette cohorte et constituer le noyau scientifique du futur 3IA Côte d’Azur, l’université a prévu de créer 25 chaires de chercheurs cette année et un total de 45 d’ici à cinq ans. L’objectif est de doubler le nombre de personnes formées chaque année. (@LesEchos).
► La marque la plus puissante au monde n’est plus Google ou Apple, mais Amazon. Le géant américain du commerce en ligne Amazon a dépassé les groupes d’informatique Google et Apple et pris la tête du classement des marques mondiales les plus puissantes, d’après un classement établi par le cabinet Kantar. D’après ce palmarès annuel dénommé BrandZ, le groupe fondé par Jeff Bezos a élevé de 52% la valeur de sa marque, à 315 milliards de dollars. Le cabinet Kantar et son propriétaire, le géant britannique des relations publiques WPP, soulignent mardi dans un communiqué qu’Amazon avait dopé la valeur de sa marque via « des acquisitions intelligentes, un excellent service au consommateur et sa capacité à devancer ses concurrents en proposant un écosystème riche en produits et services ». Amazon saute de la troisième place à la première, chipée au géant de l’internet Google, qui rétrograde en troisième position, avec une valeur de marque estimée à 309 milliards de dollars. (@Challenges).
#Ville_Du_Futur [1/4]
► A l’occasion du festival Futur.e.s qui se tient les 13 et 14 mai à paris, le site du quotidien 20 Minutes se penche sur les conditions de vie dans la ville du futur ville du futur en quatre épisodes. Premier épisode : Ville de demain, enfer ou paradis: La ville low-tech sera-t-elle la solution à tous nos problèmes ? Pollution, embouteillages, stress, fatigue… Les grandes agglomérations nous mènent la vie dure et, aujourd’hui, deux voies se dessinent pour relever les défis qu’elles posent. D’un côté, la smart city, une ville astucieuse (smart), ultraconnectée, qui repose essentiellement sur l’intelligence artificielle (voitures autonomes, objets connectés…). De l’autre, la ville low-tech qui force à questionner nos modes de consommation avec en toile de fond, la notion de frugalité numérique. (@20minutes).
#Ville_Du_Futur [2/4]
► A l’occasion du festival Futur.e.s qui se tient les 13 et 14 mai à Paris, le site du quotidien 20 Minutes se penche sur les conditions de vie dans la ville du futur, enfer ou paradis, en quatre épisodes. Deuxième épisode : Circuits courts ou fermes sur les toits… Que mangera la ville du futur? Les fermes sur les toits nourriront-elles les villes à l’avenir ? « Une chose est certaine, commence Yuna Chiffoleau, directrice de recherche à l’Inra (Institut national de la recherche agronomique) où elle travaille sur les circuits courts. Les villes vont devoir revoir la façon dont elles s’approvisionnent en nourriture, rééquilibrer circuits longs et courts. » Et « L’enjeu n’est pas seulement environnemental, il est aussi de sécuriser l’approvisionnement des villes, reprend Yuna Chiffoleau. (@20minutes).
#Pollution
► Quand une IA émet autant de CO2 que cinq voitures. On savait l’intelligence artificielle gourmande en ressources informatiques, mais forcément pas à ce point. Des chercheurs de l’université du Massachusetts Amherst se sont intéressés à la consommation énergétique liée au traitement du langage naturel. Ils ont calculé l’énergie nécessaire à l’entraînement de quatre modèles d’intelligence artificielle les plus utilisés pour la traduction automatique ou la génération automatique de texte. Le résultat est édifiant. L’ensemble du processus émet autant de CO2 qu’un vol de 300 passagers de New York à San Francisco, ou que cinq voitures pendant toute leur durée de vie, fabrication comprise. (@LesEchos)
#Téléphonie
► Dans les télécommunications, la course à la 5G s’accélère. Corée du Sud, Etats-Unis, Royaume-Uni… Alors que les premiers réseaux 5G commencent à se tisser, la concurrence s’intensifie entre les équipementiers télécoms, à l’affût de contrats auprès des opérateurs de téléphonie mobile afin de leur fournir les antennes et autres matériels indispensables au déploiement de cette nouvelle technologie. Jusqu’à présent grand favori, le chinois Huawei, qui détenait à lui seul près de 30 % du marché mondial des équipements réseaux en 2018, contre respectivement 17 % et 13,4 % pour le finlandais Nokia et le suédois Ericsson, ses principaux rivaux, pourrait voir ses ambitions sur le marché de la 5G sérieusement contrecarrées par la charge américaine menée à son encontre ces derniers mois. (@lemondefr).
#RevueDeLiens
► – Jeux vidéo : Ubisoft fait le pari de la blockchain. L’éditeur français travaille depuis des mois sur la blockchain. A terme, il pourrait lancer un titre où les joueurs pourront acheter des contenus au sein du jeu, via un système s’appuyant sur cette technologie. (@LesEchos) ; – [Roland-Garros] Guy Forget : « Nous pouvons analyser un match de manière très scientifique » (@frenchweb) ; – Comment la Tech change le visage du secteur de la beauté (@frenchweb) ; – Le luxe des élites de 2040 : désobéir à l’intelligence artificielle. Quand les entreprises auront intégré l’IA à leurs prises de décision, seule une infime partie des salariés qualifiés auront la marge de manœuvre de passer outre ces recommandations. (@LExpress) ; – Métiers du développement durable : beaucoup de femmes, de diplômes, d’ancienneté et d’inégalités. C’est le constat de l’étude sur les professionnels du développement durable menée par Birdeo, cabinet de recrutement spécialisé. (@LADN_EU) ; – Les photos de plus de 100.000 voyageurs passés par la douane américaine ont été piratées (@FigaroTech) ; – Trop lente, pas assez efficace : la cuisine familiale va-t-elle se faire ubériser ? Au lieu de perdre une heure chaque jour à cuisiner, pourquoi ne pas externaliser cette tache dans des entrepôts géants, qui livreraient des repas à la chaîne? Telle est l’idée, peu appétissante, du fondateur d’Uber. (@Figaro_Economie) ; – Salesforce et Google misent gros sur l’analyse de données (@FigaroTech).