01 Juin

ReVue d’actu de 11h11 – samedi 1er juin 2019

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-Unis), en 2009.

#Ville [Quatre émissions difusées sur France Culture dans « Le nouvel empire des villes » du 27 au 30 mai.

 xQuand les métropoles façonnent le monde. Depuis les années 1970, les villes se développent et concentrent toujours plus de populations, d’activités et de pouvoirs au point de devenir les centres névralgiques de nos sociétés. Aujourd’hui, les villes génèrent plus de 80% du produit intérieur brut mondial et quasiment 40% pour les seules dix plus grandes régions urbaines, dans lesquelles vivent plus de la moitié de la population mondiale. Mais si l’urbanisation augmente la croissance, la productivité et qu’elle favorise l’innovation ; elle s’accompagne également de nombreux défis : en matière de logements, de transports et infrastructures en tout genre et ne sont pas sans poser problème, notamment en ce qu’elles produisent de l’inégalité et de l’exclusion. Légende image : À Bombay, les bidonvilles côtoient les gratte-ciel. Crédits : Puneet Vikram Singh, Nature and Concept photographer / Getty.  (@franceculture).

► De Pittsburgh à New-York : un front écologique contre Donald Trump. Depuis que le président des États-Unis Donald Trump a décidé, au mois de juin 2017, de retirer son pays des engagements de l’accord de Paris, nombre d’agglomérations nord-américaines ont choisi au contraire de poursuivre la lutte contre le réchauffement climatique. Face à ce retour en arrière écologique, des grandes villes étatsuniennes ont rejoint l’alliance « We are Still In », nous sommes toujours dedans (en référence aux accords de Paris), aux côtés de certains États du pays et de quelques entreprises.  (@franceculture).

► Municipalisme : quand les habitants prennent le pouvoirOn les appelait « les villes rebelles d’Espagne » : Barcelone, Madrid, Valence, Saragosse ou encore Saint-Jacques-de-Compostelle. Dirigées depuis quatre ans par des collectifs de citoyens qui voulaient changer de politique et redonner le pouvoir aux habitants, voilà que pour beaucoup d’entre elles l’aventure vient de prendre fin ce dimanche 26 mai lors des élections municipales. Ni à Barcelone ni à Madrid – villes emblématiques – les deux maires, Ada Colau et Manuela Carmena, issues de la société civile, n’auront su se maintenir au pouvoir. Avec plus ou moins de succès, durant quatre ans, elles auront tenté de mettre en place une autre gouvernance des villes, qui se voulait plus participative et plus démocratique. (@franceculture).

► De Marseille à Dubaï : rayonner pour mieux dominer. Grands événements sportifs, culturels, congrès internationaux, musées, projets architecturaux, de Paris à New York, en passant par Londres et Dubaï, les grandes villes du monde rivalisent de programmes et d’idées. Tous les moyens sont bons pour attirer les regards et surtout attirer les visiteurs : touristes, investisseurs, créateur en tous genres. C’est tout un monde qu’il faut sans cesse surprendre, combler, accueillir, de peur qu’il ne préfère une concurrente. (@franceculture).

#Santé

► L’intelligence artificielle « va bousculer les médecins, mais est formidable pour les patients »Alors que les plus grands spécialistes sont réunis à Chicago vendredi31 mai pour le Congrès mondial du cancer, Laurent Alexandre, chirurgien et fondateur de Doctissimo, se dit convaincu sur franceinfo que « l’intelligence artificielle va bousculer les médecins » mais qu’elle est « formidable pour les patients ». Il explique que « les médecins sont obligés de s’aider de l’intelligence artificielle car la médecine moderne crée de plus en plus de données. Aucun radiologue, même les plus brillants, ne peut traiter les milliards et les milliards d’informations que nous avons maintenant dans les dossiers médicaux. L’analyse ADN du cancer du sein d’une seule patiente, cela représente 20 000 milliards d’informations, 20 000 gigaoctets, 20 téraoctets. Aucun cerveau humain ne peut traiter cela. » (@franceinfo).

#Politique

► « L’idée, c’était d’aller chercher les jeunes qui s’en foutent » : Accropolis, chaîne Twitch dans la jungle politique14h30, François Malaussena s’installe devant ses deux écrans et son fond vert, mug Karl Marx à la main. Autour de lui, le studio est encombré du matériel utilisé pour la soirée électorale des européennes. Sur les étagères, des livres : « Tous les modèles de discours pour les élus », « Je vote ou pas », « Ces grands discours qui ont changé le monde ». Nous sommes dans les locaux d’Accropolis, une chaîne de streaming qui se consacre depuis 2015 à la vulgarisation politique. Cet après-midi, François Malaussena anime son émission sur les Questions au Gouvernement. « Le but est d’avoir des éléments de biographie intéressants à relever à l’instant T, pour comprendre pourquoi est-ce-que tel député pose telle question aujourd’hui ? C’est la première clé de compréhension. Le deuxième, c’est comment ça réagit en face. Les applaudissements, les huées, les sourires, les non-dits dans l’hémicycle, c’est des choses très importantes », explique Jean Massiet, le fondateur d’Accropolis. (@franceinfo).

#RevueDeLiens

► – Intelligence artificielle : « Nous sommes passés de la science-fiction à la techno-réalité » (@LObs) ; – « Chaque année, les émissions carbone par passager baissent de 1,5 à 2% » selon un expert en aéronautique (@franceinfo).