La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.
#AgricultureUrbaine
► Cultures sur les toits, fermes urbaines et jardins partagés : Paris est-elle une métropole agricole ? Cultures sur les toits, fermes souterraines installées dans d’anciens parkings, jardins partagés, culture en aquaponie, en hydroponie, troupeau de moutons qui paissent aux pieds des tours de Saint-Denis… : depuis quelques années, les initiatives d’agriculture urbaine fleurissent un peu partout dans la capitale et sa banlieue, portées par un besoin de reconnexion des citadins à la nature et encouragées par le soutien des collectivités, à l’image de l’appel à projets Parisculteurs. « Il y a un intérêt croissant des collectivités territoriales, notamment des métropoles, pour l’agriculture de proximité, voire de l’agriculture dans la ville », constate Christine Aubry, ingénieur de recherche à l’INRA et à la tête d’une équipe de recherche sur l’agriculture urbaine. (@telerama). A lire : Un jardin partagé crée du lien en plein Paris (@Le_Figaro). Légende image : Agrocité, site agricole et culturel, micro-ferme expérimentale, jardins communautaires, espaces pédagogiques…, à Colombes.
#Climat
► Recyclamer est un robot qui permet de récupérer les déchets dans les océans. Ce robot éboueur des mers a été créé une entreprise de Guéret en Creuse. Il fonctionne grâce à l’énergie solaire, avec des panneaux photovoltaïques. Il peut mesurer en temps réel la qualité de l’eau tout en ramassant les déchets. Recylcamer, aspirateur écologique contre la pollution, utilise un bio-tissu innovant, le « BioSorb« , qui capter les hydrocarbures à la surface de l’eau. La production des premiers exemplaires débutera dans quelques mois. (@franceinfo).
#VilleRésiliente
► « Les villes doivent redevenir des éponges. (…) L’une des mesures passe par le développement d’infrastructures vertes pour capter l’eau à la source, afin d’éviter qu’elle ne ruisselle et ne s’accumule. Ce sont les toitures vertes, les parcs sur friches urbaines, tout ce qui évite la fragmentation de l’espace naturel en ville. (…) A l’inverse, les villes doivent utiliser moins de béton et d’asphalte, qui n’assurent pas l’infiltration de l’eau, au contraire des pavés filtrants, par exemple. Il faut également revoir l’architecture pour vivre avec l’eau : par exemple, construire des maisons à deux étages au lieu d’un seul, avec une porte de sécurité sur le toit, développer des habitations flottantes, rehaussées ou sur pilotis, ou concevoir les sous-sols pour que l’eau s’y accumule et en reparte naturellement lors de la décrue. (…) Il faut tenir compte des besoins locaux, et réintégrer l’architecture vernaculaire, c’est-à-dire traditionnelle. », explique Isabelle Thomas, professeure d’urbanisme à l’université de Montréal et codirectrice de l’ouvrage La Ville résiliente. Comment la construire ? (PUM, août 2017). @LeMondefr du 8 septembre 2017.
► Lingang, une ville située dans le district de Pudong à Shanghai, travaille actuellement pour devenir la plus grande ville éponge du monde. Un effort soutenu par un financement de 119 millions de dollars du gouvernement local. La ville a d’ores et déjà commencé à planter sur les toits, à construire des zones humides (qui stockent l’eau de pluie) et à construire des routes perméables capables de stocker les eaux de ruissellement.
► Paris teste le bitume qui absorbe bruit et chaleur. Depuis plusieurs années, la ville de Paris est partie à la quête d’un bitume révolutionnaire pour tapisser les rues de la capitale qui oit capable d’absorber à la fois bruit et chaleur. Ainsi le projet Cool&Low Noise Asphalt, soutenu financièrement par l’Union européenne, vient d’entrer en phase dans trois rues parisiennes. Les tests dureront quatre ans avec comme objectif de faire chuter le bruit d’au moins 5 décibels, et la température de 3 °C. (@LeParisien_75).
#Ville
► Fort de ses 2200 associations implantées sur les territoires ruraux et de ses 160 000 familles adhérentes, le mouvement Familles Rurales » a voulu vérifier et déchiffrer les représentations du monde rural. Il a commandé pour cela une étude « Territoires ruraux : perceptions et réalités de vie », menée par l’IFOP. Son objectif est de « déconstruire les idées reçues, comprendre et faire comprendre, les conditions d’attractivité des territoires ruraux », afin de mieux appréhender les attentes d’habitants qui se sentent parfois déconsidérés par leurs voisins urbains. L’étude conclut que « ces espaces [ruraux] relégués constituent un enjeu majeur pour le pays, dont le développement équilibré du territoire ne sera possible qu’à la condition d’une fructueuse complémentarité ville-campagne ». (@villeintelmag).
► Il n’est peut-être pas encore trop tard pour ramener à la vie nombre de centres-villes des communes de taille moyenne, aujourd’hui à l’agonie. Ainsi pour tenter de revitaliser ces centres-villes, le gouvernement a lancé en 2017 un plan, « le programme action cœur de ville » et cinq milliards vont être débloqués sur cinq ans en faveur de 222 communes. Pour Nicolas Sansu, maire communiste de Vierzon, il ‘n’est pas « certain que l’on puisse faire revenir les commerçants dans nos rues. L’e-commerce et les grandes surfaces ont créé de nouvelles habitudes de consommation. On fréquente aujourd’hui le centre-ville non pour acheter mais pour se divertir, se rencontrer. Il faut y privilégier la convivialité. » (@Le_Figaro).
#Transport
► La maire de Paris souhaite rendre gratuits les transports en commun. Elle voit en la mesure « un bon moyen de faire reculer plus vite la voiture individuelle polluante ». L’idée n’est pas totalement incongrue. Rien que dans l’Hexagone, ont en compte une trentaine. Elles ont pour objectifs de redynamiser les centres-villes et faire reculer l’automobile. Avec 200 000 habitants, Dunkerque est la dernière et la plus grande des agglomérations à s’y être convertie, début septembre. Le défi reste tout autre pour une métropole de 10 millions d’habitants. Le premier obstacle réside dans le coût d’une telle opération. Au minimum 3 milliards d’euros par an pour compenser les sommes aujourd’hui déboursées par les usagers. Une équation qui ne se pose pas en ces termes dans des petites villes qui, comme Aubagne ou Niort, ont franchi le pas. Une telle mesure n’est pas forcément efficace pour améliorer la qualité de l’air. A Tallinn, en Estonie, seule capitale européenne (450 000 habitants) à avoir opté pour la gratuité, une étude prouve qu’une mesure réduit le trafic automobile de 2 % seulement. (@Challenges).
► « Pour financer les alternatives et non punir les automobilistes, il est souhaitable de se tourner vers une tarification modérée (1 euro par jour par exemple) et large de l’usage de la voiture, le contraire du système élitiste du péage londonien, qui est de 13 euros sur une petite surface en hypercentre, et d’en exonérer les plus faibles revenus. Cette mesure est autrement plus juste et efficace que les interdictions des véhicules polluants, propriété des moins fortunés. », explique Jean Coldefy, ancien responsable adjoint du service mobilité urbaine à la Métropole de Lyon, sur le site du @LeMondefr. A lire aussi : Gratuité des transports publics : une idée pas si « stupide » (@LesEchos).
#Santé
► Et si les patients formaient les médecins ? «Dans les livres de médecine, tout est parfait. Le patient ne parle pas.» Mohammed Ghadi, lui, parle beaucoup. Il est «patient expert». Cela signifie qu’il a fait de son vécu de malade une «expertise», qu’il peut mettre au profit des autres patients et des professionnels de santé. Depuis 2014, en binôme avec un médecin, il intervient auprès des internes de médecine générale, sur leurs trois dernières années de formation. Une démarche unique en France, lancée il y a quatre ans par la fac de médecine de Paris-XIII. «Les médecins ne comprennent pas pourquoi leurs patients vont chercher des informations sur Internet. Ils s’en indignent régulièrement. Mais il y a bien une raison! L’information est souvent incomplète et trop rapidement formulée», explique-t-il. (@Le_Figaro).
#Espace
► Le patron d’Amazon va investir plus d’un milliard de dollars dans sa compagnie spatiale l’an prochain. Toujours plus. Le patron d’Amazon va encore augmenter son investissement annuel dans Blue Origin, la compagnie spatiale qu’il a fondée en 2000. C’est ce qu’il a annoncé, lundi 15 octobre, lors d’une conférence organisée à San Francisco (Etats-Unis). Blue Origin se développe à la fois sur le marché du tourisme spatial, pour des voyages de quelques minutes à la frontière de l’espace, et du lancement de fusées pour les satellites et l’exploration spatiale, comme sa rivale SpaceX, fondée par un autre milliardaire, Elon Musk, et déjà opérationnelle depuis six ans. « Nous avons besoin du même dynamisme dans l’espace que ce qu’il s’est passé avec internet depuis 25 ans », a-t-il expliqué. (@franceinfo).