15 Oct

ReVue d’actu de 11h11 – lundi 15 octobre 2018

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Climat

x► Reboiser pour lutter contre le réchauffement climatique ? Après la publication du dernier rapport du GIEC, le groupe d’experts mandatés par les Nations unies pour évaluer l’ampleur du réchauffement et son impact, tous les projecteurs sont à nouveau braqués sur l’urgence de changer de paradigme pour contenir la hausse de la température. Parmi les solutions mises en avant : les forêts, considérées comme de formidables « puits de carbone », absorbant les émissions de gaz à effet de serre rejetées dans l’atmosphère. Mercredi, le patron de Shell a ainsi milité dans ce sens devant un parterre d’industriels du secteur pétrolier. « Vous pouvez atteindre l’objectif […], mais pas seulement en insistant encore et toujours plus sur les mêmes leviers. […] Ce qui peut être fait c’est par exemple un reboisement massif », a ainsi plaidé Ben van Beurden. Autrement dit : planter l’équivalent de la forêt tropicale amazonienne. (@LesEchos). Légende image : Pour absorber 8 milliards de tonnes de CO2 d’ici 2100, il faudrait que les conifères remplacent les feuillus sur une surface équivalente à l’Espagne. Légende image : Les terres fertiles de l’Amazonie colombienne. Crédit photo : Guillermo Legaria/AFP.

#Entreprise

► Les ex-Whirpool d’Amiens se reconvertissent avec une « shopping box ». Une drôle d’armoire en aluminium et en acier vient de faire son apparition dans le centre-ville d’Amiens (Somme). Elle attire le regard des passants. Il s’agit de la première « shopping box » imaginée et fabriquée par l’entreprise WN, ex-Whirlpool qui fabriquait des sèche-linge avant sa délocalisation en Pologne. Reprise au 1er juin, l’entreprise de 180 salariés rebondit donc très vite. Cette « shopping box » de 23 casiers a pour vocation d’accueillir les achats passés par Internet chez une quinzaine de commerçants du centre-ville, que ce soit des surgelés, du frais ou du tempéré. Leurs noms ne sont pas encore divulgués. L’expérimentation devrait débuter dans les prochains jours : « Nous allons retrouver des clients qui ne pouvaient plus venir au magasin à cause de leurs horaires, explique un volailler. C’est une bonne initiative mais il faudrait installer des shopping box aussi en périphérie. » (@LeParisien_Eco).

► Deux cents nouveaux postes à pourvoir chez Remade, le spécialiste du smartphone reconditionné. « Après avoir déjà embauché plus de 300 personnes sur les dix-huit derniers mois, REMADE, le leader français de la reconstruction de smartphones premiums, poursuit son développement et souhaite recruter 200 nouveaux collaborateurs d’ici fin 2018. », explique l’entreprise du Sud-Manche installée depuis 2013 sur la zone des Estuaires de Poilley, entre Avranches et Ducey. Et selon Matthieu Millet, le Président-fondateur de Remade : « La Région Normandie s’est engagée à assurer la formation d’une partie des candidats au travers du dispositif « Une formation un emploi ». Celui-ci permet de former des demandeurs d’emploi sur des compétences convenues avec les entreprises partenaires qui sont pleinement associées à la construction de ces programmes. » (@franceinfo).

#Transport

► Waze étend ses services au covoiturage. « «Quand les véhicules sans chauffeur seront une réalité, il faudra certes être capable de leur faire effectuer leur trajet… mais aussi permettre aux passagers de retrouver leur voiture », explique Fej Shmuelevitz, vice-président chez Waze. Près de 110 millions de personnes utilisent régulièrement le service de cartographie de Waze dans le monde, lors de leurs déplacements motorisés. Pour gagner du temps, éviter des bouchons… et bientôt pour faire du covoiturage. La start-up israélienne, rachetée par Google en 2013, veut être présente dans tous les aspects de la mobilité. Après avoir été testé dans cinq États américains, Waze Carpool a été étendu à Israël, avant de l’être à l’ensemble des États-Unis. L’extension de ce service ferait de Waze un rival sérieux pour BlaBlaCar. (@FigaroTech).

► Comment le vélo change le paysage de l’économie française. Avec assistance électrique ou non, la révolution du vélo est en marche en France. Ces vingt dernières années, le vélo s’est paré de toutes les vertus : il est bon pour la santé, bon pour la planète, utile pour désengorger les villes… En septembre à Angers, le premier ministre a mis un coup d’accélérateur avec le plan vélo du gouvernement: un fonds de 350 millions d’euros sur sept ans pour développer les axes cyclables, la création d’un forfait mobilité durable pour contribuer aux frais des salariés… La France est à la traîne de ses voisins européens: les Pays-Bas, royaume de la bicyclette, ont déployé le leur il y a vingt ans, l’Irlande en 2009, l’Allemagne en 2012, la Suède l’année suivante puis le Danemark… L’objectif est de faire passer la part du vélo dans les déplacements quotidiens en France de 3 % aujourd’hui à 9 % en 2024, à l’occasion des Jeux olympiques. (@Figaro_Economie).

► Mardi 9 octobre, les ministres européens de l’Environnement ont pris une décision drastique : en 2030, tous les véhicules neufs devront produire 35% de CO2 en moins. Une décision vécue comme une révolution par les constructeurs. Les Français Renault ou PSA ne devraient pas non plus être épargnés. Selon Alexandre Guillet, rédacteur en chef de L’Argus pro, si ce virage va bien détruire des emplois, d’autres devraient être créés : des emplois de service, plus que dans l’industrie lourde, de quoi compenser en partie. La bataille des constructeurs semble déjà perdue. À voir les consommateurs au Salon de l’auto, le virage vert semble bien incontournable. Le changement semble donc inéluctable, les constructeurs vont devoir s’adapter. Une nouvelle révolution de l’automobile est en marche. (@franceinfo).

► Anticipant les décisions politiques, les constructeurs investissent massivement dans la voiture électrique, la voiture autonome, connectée, prolongée… « Or, cette voiture électrique n’est pas un don du ciel. Son moteur tourne grâce à une batterie qui se recharge à l’électricité. Aujourd’hui ces batteries sont, quasi exclusivement, chinoises. Quant à l’électricité, elle vient, pour quelques pour-cent du solaire et de l’éolien, pour un peu plus de l’hydraulique, et pour l’essentiel de centrales, à charbon, au gaz, au fuel et nucléaires… », explique le journaliste François d’Orcival sur le site du @FigaroVox

#Santé

► Quand Dr Google change la donne entre patients et médecins. L’avènement d’Internet, avec l’accès en un clic à des informations en surabondance sur la santé et à des cohortes de forums, a façonné les foules en patients experts. Et nécessairement transformé la relation avec les médecins. Désormais, diagnostics et traitements médicaux sont questionnés, voire remis en cause. Fini le temps du médecin tout-puissant et du patient passif. Place à une relation partenariale ? Dans les hôpitaux et cabinets médicaux, beaucoup de professionnels grognent. Quand d’autres, à commencer par la jeune génération, choisissent d’être constructifs. A lire aussi : « Le corps médical est encore dans une attitude paternaliste de possession du savoir ». (@Le_Figaro).

#Administration

► « « En France, l’administration sert l’Etat, en Estonie elle sert le citoyen ». Dans Demain, tous estoniens ?, « Imaginez un pays où l’Etat n’a pas le droit de demander deux fois dans une vie la même information au citoyen. Imaginez un pays où toutes les démarches se font en ligne avec une carte unique – sauf le mariage, le divorce et les achats immobiliers (par choix et pour l’instant). Imaginez un pays où vous pouvez voter du fond de votre canapé en quelques minutes, souscrire un emprunt sans sortir de chez vous. » Dans leur essai Demain, tous estoniens ?, publié récemment aux éditions Cent Mille Milliards, Violaine Champetier de Ribes (fondatrice de l’agence de stratégie d’influence Le Meunier Qui Dort et secrétaire générale de l’association France-Estonie), et Jean Spiri (directeur recherche et développement du think tank Atelier Europe et spécialiste de l’intégration européenne) dressent le portrait du « paradis administratif » que constitue selon eux l’Estonie. (@usbeketrica).

#Video

► Les youtubeurs gagnent-ils vraiment de l’argent ? Norman, Squeezie, Cyprien… Certains youtubeurs gagnent beaucoup d’argent, et sont même devenus millionnaires. Ces stars du Net aux millions d’abonnés gagneraient, selon les estimations des Echos, entre 100.000 et 500.000 euros par an, de quoi susciter des vocations… Mais les youtubeurs ne sont pas tous logés à la même enseigne. Florence Porcel, youtubeuse spécialisée dans la vulgarisation scientifique, a récemment poussé un coup de gueule sur les réseaux sociaux. (@20minutes).

#MediaSocial

► Comment les réseaux sociaux formatent nos enfants. Après les adultes, les enfants. Depuis quelque temps, Facebook et Google multiplient les initiatives à l’égard des plus jeunes, conscients que les adeptes en herbe d’aujourd’hui sont les consommateurs de demain. Le contexte est favorable : les enfants se familiarisent très vite avec l’univers du high-tech. D’abord en observant leurs parents, qui utilisent leur smartphone dans une quantité d’occasions, mais aussi en adoptant des produits spécialement conçus pour eux: tablette junior, ordinateur ludo-éducatif, casque audio, montre connectée, bracelet d’activités, etc. Et puis, passé un certain âge, tous possèdent leur smartphone. 35 % des enfants de 8 à 10 ans en sont équipés, et jusqu’à 85 % pour les ados de 12 à 17 ans, selon une enquête récente de l’Union nationale des associations familiales et de l’Association française des opérateurs mobiles. (@FigaroTech).