La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.
#Ville
► Alphabet va pouvoir construire sa ville du futur à Toronto. Bientôt une smart city sur les quais de la plus grande ville canadienne. Sidewalk Labs, filiale d’Alphabet, a obtenu ce mardi l’autorisation de développer son projet de ville connectée à Toronto. Le comité de direction de Waterfront Toronto, un organisme public chargé du réaménagement des quartiers au bord de l’eau, a dévoilé un accord qui débloquera 40 millions de dollars (34 millions d’euros) pour que Sidewalk Labs élabore sa vision. Le projet transformera Quayside, un ancien site industriel de 5 hectares à l’est de Toronto, en ville du futur et devrait coûter plus d’un milliard de dollars. (@LesEchos). Légende image : Le projet transformera Quayside, un ancien site industriel de 5 hectares à l’est de Toronto, en ville du futur et devrait coûter plus d’un milliard de dollars. – Slidewalk Toronto.
#Commerce
► Reconnaissance faciale, chariots automatiques… en Chine, les supermarchés du futur. Sur la devanture est écrit en grosses lettres bleues « Hippo ». En Chine, le gros animal est devenu l’emblème d’une nouvelle chaîne de supérettes, comme le mammouth a été celui d’une des chaînes les plus célèbres de supermarchés dans la France en croissance des années 1970. Le touriste français qui découvre la Chine cet été, et qui entrera dans un de ces magasins sera sans doute surpris, et sûrement séduit, avant de s’interroger : mais pourquoi doit-il, en France, faire ses courses dans des magasins plus tristes et moins innovants que ceux de Beijing et Shanghai ? (@LObs).
#Data
► Qu’est-ce que le «Data Transfer Project» de Google, Microsoft, Facebook et Twitter ? Mettons que vous utilisez Spotify pour écouter votre musique, mais que vous souhaitiez essayer Deezer. Aujourd’hui encore, vous seriez obligé d’y chercher manuellement tous vos morceaux. Ne serait-il pas plus simple si vous pouviez directement importer vos playlists ? C’est ce que promet le Data Transfer Project (DTP), fondé en 2017 et présenté par Google, Facebook, Microsoft et Twitter le 20 juillet dernier dans un livre blanc. Le DTP vise à faciliter le transfert, d’une plateforme ou d’une application à l’autre, d’informations allant de ses contacts à ses photos, en passant par ses agendas ou les historiques de ses activités fitness. (@FigaroTech).
#Web
► Ces activistes qui misent sur la blockchain pour réinventer le Web. Depuis 2016, ils organisent chaque été un sommet visant à « décentraliser » le Web. Un rassemblement d’environ 200 activistes, ingénieurs, développeurs informatiques, juristes, artistes…, déplorant la mainmise d’une poignée d’acteurs privés sur les programmes et logiciels avec lesquels les utilisateurs interagissent directement. Au fil de la dernière décennie, Facebook et Google se sont transformés en intermédiaires indispensables et le passage de l’ordinateur au smartphone a conféré un immense pouvoir à Google et Apple, les tenanciers des boutiques d’applications. « Des forteresses ont été construites et elles ont souvent un fonctionnement effrayant », estime Brewster Kahle. (@LesEchos).
#LiensVagabonds
► Le temps compté sur Apple, Google, Facebook et Instagram. À retenir cette semaine sur le site de @Metamedia : – Le XXIème siècle sera-t-il dominé par la Chine ? ; – De l’incapacité à compatir face au flux des informations en continu ; – Désinformation, protection de la vie privée : un influent sénateur démocrate US propose 20 pistes pour contrer les plateformes ; – Six scénarios d’un monde sans travail ; – Youtube : huit chaînes éducatives pour s’instruire pendant les vacances.
#MediaSocial
► Ces comptes Twitter qui ont gonflé l’affaire Benalla. La tornade numérique était-elle – en partie – téléguidée ? Près de la moitié des tweets sur l’affaire Benalla ont émané des mêmes comptes, dont certains automatisés, selon une étude de l’ONG EU Disinfo Lab. Avec quatre millions de tweets publiés par quelque 250.000 personnes, « l’affaire Benalla » a trouvé une résonance « énorme » sur les réseaux sociaux. Mais « 1 % des comptes ont publié 44 % du contenu », explique Alexandre Alaphilippe, chercheur au sein de cette ONG luttant contre la désinformation, en précisant que ces premiers éléments d’analyse seront complétés une fois l’étude terminée. (@LesEchos).
#Surveillance
► Le Zimbabwe vend le visage de ses citoyens à la Chine en échange de caméras. « Tu me donnes les photos de tes citoyens pour affiner mon système de surveillance permettant de surveiller mes propres citoyens, et en échange je t’aide à mieux surveiller les tiens. » « Deal ! » Voici à peu de choses près comment a dû se dérouler l’échange entre la start-up chinoise CloudWalk Technology et le gouvernement zimbabwéen. CloudWalk Technology, start-up chinoise, a en effet un problème : son logiciel de reconnaissance faciale reconnaît beaucoup plus facilement un visage blanc qu’un visage noir. Elle n’est d’ailleurs pas la seule à voir ses algorithmes modelés par les biais raciaux : d’après une étude du MIT Media Lab publiée en février 2018, les trois principaux logiciels de systèmes de reconnaissance faciale (IBM, Microsoft, Megvii) avaient en moyenne moins de 1 % de chances de se tromper lorsqu’il s’agissait d’un homme blanc, tandis que ce pourcentage grimpait à presque 35 % lorsqu’il s’agissait d’une femme noire. Mais pour la Chine, qui veut devenir leader mondial en IA d’ici 2030, un tel écart de performances du logiciel fait particulièrement tâche. (@usbeketrica).