22 Juil

ReVue d’actu de 11h11 – dimanche 22 juillet 2018

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Entreprise

x► Pourquoi les femmes sont-elles toujours limitées dans l’accès au financement ? À l’occasion de la journée de la femme digitale, Facebook, en collaboration avec l’OCDE et la Banque mondiale, dévoile un nouveau rapport qui s’est intéressé à près de 32 000 petites et moyennes entreprises dans 42 pays. Et la conclusion est sans appel : les femmes rencontrent des difficultés pour obtenir des financements leur permettant de démarrer leur entreprise. Tandis que 70% des entrepreneurs déclarent utiliser leurs économies personnelles pour financer leur entreprise, la proportion explose chez les femmes, qui sont nettement moins susceptibles de financer leur entreprise par un prêt ou via le capital-risque. Plus précisément, les femmes sont moins susceptibles d’avoir eu recours à un prêt bancaire (-6% par rapport aux hommes), moins susceptibles de compter sur le financement d’amis (-5% que les hommes) et moins susceptibles d’avoir eu accès au capital-risque que les entrepreneurs masculins (-3%). (@bymaddyness).

#Ville

► Quand l’intelligence collective fait changer une décision municipale. Maladie, danger pour les habitants, travaux de la seconde ligne du tramway ou tout simplement refonte des espaces verts, depuis un an c’est l’hécatombe à Angers. Aucun arbre âgé ne résiste aux assauts des bucherons qui, à la demande de la ville, ne savent plus où donner de la tronçonneuse pour réduire en buchettes tous ces centenaires qui ont veillé sur la cité et contribué à la rendre si agréable, surtout en été, en procurant une ombre salvatrice. Une hérésie pour les habitants de cette cité classée « ville la plus verte de France » en 2017 par l’Union Nationale des Entreprises du Paysage (UNEP) et dont une représentante siège au sein de l’observatoire créé par cet organisme. (@villeintelmag).

#Blockchain

► Les géants de la tech anticipent le départ d’une course à la blockchain. À peine naissant, le marché du logiciel de bases de données en chaîne de blocs est déjà bien encombré. Après Microsoft, IBM, SAP, Amazon, Huawei ou encore Baidu, Oracle commercialise à son tour, depuis ce lundi, une offre « blockchain as a service ». Ce type de solutions en ligne, mise à disposition de serveurs, optimisation de ce nouveau type de bases de données, est censé faciliter la tâche aux entreprises désireuses de profiter de la technologie révolutionnaire d’enregistrement des transactions. A des stades plus ou moins avancés, pour eux-mêmes ou pour leurs clients, Salesforce, Google et Facebook préparent également leur entrée dans la course de cette technologie aujourd’hui surtout connue comme moteur des cryptodevises comme le bitcoin. (@LesEchos).

► « Avec la blockchain, on peut étiqueter et surveiller les humains comme du bétail ». La blockchain ne trouve pas grâce aux yeux de Frank Braun, figure allemande reconnue du crypto-anarchisme. Dans un entretien réalisé par Blocs, le média de la blockchain. Il explique que « certaines technologies telles que le chiffrement des messages ou l’anonymisation sont émancipatrices et contribuent à créer un monde plus libre. En revanche, elles coexistent avec des innovations principalement coercitives dont la reconnaissance faciale automatique. Les crypto-monnaies, elles, se situent à mi-chemin : elles peuvent à la fois être vecteur d’oppression et de liberté. Cela dépend vraiment de la façon dont elles sont mises en œuvre. Libres d’accès et anonymes, elles peuvent accélérer l’innovation positive et connecter un grand nombre de personnes « non bancarisées », et ainsi les aider à sortir de la pauvreté. Contrôlées centralement et traçables, elles pourraient rigidifier l’innovation et exclure les « individus subversifs » des services financiers. (@usbeketrica).

#Media

► Ouest Médialab, un cluster et laboratoire des médias qui accompagne les acteurs régionaux dans leur transition numérique. Propos recueillis par François Fluhr, France Télévisions, Prospective et MediaLab. Ouest Médialab est à la fois un cluster et un laboratoire d’expérimentation des médias qui réunit une grande variété d’acteurs autour de projets d’innovation numérique en régions Pays de la Loire et Bretagne. @metamedia a eu l’occasion d’échanger avec son directeur, Julien Kostrèche, qui a expliqué sa stratégie pour construire une communauté de confiance capable de dépasser méthodiquement les contraintes du secteur et de faire bouger les lignes du numérique dans les médias. Lire la suite sur le site de @metamedia

#MediaSocial

► Bloqué sur Facebook, le site parodique Nordpresse.be crie à la « censure ». Le réseau social a démenti dimanche avoir cherché à bloquer la diffusion de contenus du site parodique sur l’affaire Benalla, invoquant des « problèmes techniques ». « Attention, ceci n’est pas une blague. Facebook est en train de censurer tout le contenu humoristique sur l’affaire Benalla. » L’administrateur du site parodique belge Nordpresse.be ne décolèrait pas, dimanche 22 juillet, et le faisait savoir, après avoir reçu des signalements d’internautes l’informant que leurs partages de certains articles ont été retirés du réseau social. Il a ainsi relayé plusieurs de ces témoignages, captures d’écran à l’appui. (@Lesdecodeurs).

► WhatsApp sous pression après des lynchages en Inde. Une vingtaine de personnes ont été lynchées ces derniers mois en Inde, à la suite de rumeurs concernant des enlèvements d’enfants, notamment propagées sur l’application de messagerie WhatsApp. Jeudi 19 juillet, le ministre des technologies de l’information Ravi Shankar Prasad a haussé le ton et estimé, dans un communiqué rapporté par la presse indienne, que « WhatsApp [devait]faire beaucoup plus ». Avant de menacer : « Quand des rumeurs et des fausses informations sont propagées par des agitateurs, le média utilisé pour cette propagation ne peut pas échapper à ses responsabilités. S’il se contente de rester spectateur muet, alors il risque d’être considéré comme complice et, par conséquent, devra faire face à des poursuites judiciaires. » (@Pixelsfr).