21 Juil

ReVue d’actu de 11h11 – samedi 21 juillet 2018

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Ville

x► Les mains soutenant le Golden Bridge, pour garder le ciel à Da Nang au Vietnam. Beaucoup de gens ont été surpris par la nature spectaculaire, l’oeil pour voir le Golden Bridge à Da Nang (Vietnam). Golden Bridge est un nouveau projet dans le jardin Thien Thai, la zone touristique Ba Na Hills (Da Nang) a ouvert ses portes au début du mois de juin. Au milieu de la forêt, le pont se détache en jaune. Remarquable, l’attraction est l’architecture unique avec l’image de pont est soutenue par des mains grises, créant un beau paysage surpris. Le Golden Bridge est à plus de 1400 m d’altitude, dont 8 travées d’une longueur de près de 150 m. A cette hauteur, le pont ressemble à une bande de soie cachée dans les nuages de Da Nang. (newsexaminer). A voir aussi : Golden bridge on Ba Na Hills, Da Nang, Vietnam sur @YouTube.

► Remise du rapport « Vers un modèle français de villes intelligentes partagées ». Le rapport « Vers un modèle français de villes intelligentes partagées » a été remis il y a quelques jours à Jean-Yves Le Drian, ministre de l’Europe et des Affaires étrangères. Akim Oural, conseiller communautaire à la Métropole Européenne de Lille et co-auteur du document, nous explique comment la France pourrait rayonner davantage dans ce domaine. Il explique : « Aujourd’hui, la dynamique économique est une conséquence de notre capacité à rayonner et à être attractif. Ce rayonnement peut être culturel, civilisationnel, c’est-à-dire fondé sur des valeurs, ou autre. C’est ce qui s’est passé dans la Silicon Valley, qui est devenu un lieu favorable à l’impulsion d’innovations. À l’heure où nous assistons à une transformation de la ville par le numérique, est-ce que la France à une place et une vision à exprimer ? Est-ce que des entreprises françaises s’intègrent dans cette vision, prenant en compte notamment une considération « française » de la gouvernance des données ? » (@SmartCityMag_FR).

#Web

► « Les mèmes, des messages de protestation ». Après la publication d’un livre sur Wikipédia (Le miracle Wikipédia, publié par les Presses Polytechniques et Universitaires Romandes, PPUR), Nicolas Nova, chercheur en ethnographie et histoire des cultures numériques à la Haute École d’art et de design de Genève, a voulu se pencher sur ce phénomène mondial, sur lequel il n’y avait aucun écrit en français. Dans La culture internet des mèmes (également publié par les PPUR), qu’il cosigne avec son confrère Frédéric Kaplan, l’universitaire se penche sur ce qui fait de ces visuels humoristiques un nouveau mode de communication, voire une culture à part entière. Derrière laquelle se cache parfois des messages bien plus politiques qu’ils ne le laissent paraître. Nicolas Nova a accepté de répondre aux questions de L’Express. (@LExpress).

#Santé

► Big data : les professionnels de santé avouent leur méconnaissance ! Pour les décideurs, les manageurs et autres leaders en tous genres, l’utilisation des milliers de données dont nous disposons dans le monde de la santé est nécessaire à l’échelon global ou individuel. « A travers l’Europe, les pouvoirs publics définissent des centaines d’indicateurs de performance pour les soins de santé, allant de la propreté au temps d’attente, en passant par le taux de mortalité et la réduction des coûts. Afin d’améliorer ces indicateurs de performance, il est essentiel de veiller à ce que l’ensemble d’un établissement – de la direction au personnel soignant – ait une bonne compréhension de ces données. Cependant, des défis se présentent lorsque les établissements ont des milliards de données éparpillées sur différents sites » remarque ainsi David Bolton, vice-président chez Qlik, un des leaders du marché dans le secteur de l’analyse de données. (@jimweb).

#Numérique

► « Face au monde qui change, il vaut mieux penser le changement que changer le pansement. » Francis Blanche.

► Quand la résistance au changement tue la transformation des grandes entreprises, par Mathieu Flaig. En tant que consultant, j’ai la chance de pouvoir observer de nombreux cadres de travail, de multiples cultures et de consolider une analyse sur les points communs des grandes entreprises qui ont du mal à opérer leur accélération numérique. Le sujet est notamment celui de la montée en compétences, mais le blocage le plus marquant est très certainement lié à la résistance au changement. Qui que vous soyez, en fonction de votre énergie du moment, de votre niveau de curiosité, du temps déjà passé dans l’entreprise, de votre statut hiérarchique… vous pouvez être touché par ce mal qui ronge de nombreuses entreprises. Je vous propose un petit tour d’horizon des trois principaux facteurs qui en sont à l’origine et sur lesquels il faut travailler, illustrés par des histoires (anonymisées) qu’ont pu me raconter mes différents interlocuteurs au fil des rendez-vous.

#Web

► Un trou dans la « grande muraille » numérique chinoise. Depuis des années, la Chine a élevé autour de ses réseaux nationaux une grande muraille numérique. Capable de filtrer quasiment tout ce qui rentre et sort, elle a permis à Pékin de créer un gigantesque « intranet ». À cela s’ajoute le développement, à l’abri de cette enceinte digitale, d’entreprises devenues très puissantes et qui se mondialisent, accroissant un peu plus encore le pouvoir chinois dans le cyberespace. Mais des données, récoltées par des chercheurs chinois et français et présentées récemment montrent que cet isolement est imparfait, et qu’une part importante de l’activité des Chinois sur le Web sort du pays, en direction des Etats-Unis. (@Pixelsfr).