04 Juil

ReVue d’actu de 11h11 – mercredi 4 juillet 2018

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#MediaSocial

x► Pourquoi Facebook et YouTube se lancent dans le payant. Après l’abrogation de la neutralité du net, c’est la gratuité des plateformes sur Internet qui pourrait bientôt être remise en cause. Le 18 juin, YouTube lance sa double offre musicale payante – YouTube Music et YouTube Premium – ainsi qu’un accès payant aux chaînes YouTube de plus de 100 000 abonnés, permettant ainsi aux Youtubeurs d’avoir un revenu grâce à cet abonnement de 4.99$ par mois. Deux jours plus tard, Facebook propose de rémunérer les administrateurs de certains groupes avec un abonnement mensuel allant de 4.99$ à 29.99$. Payer pour des contenus autrefois gratuits : pas sûr que ça ravisse les internautes, mais cela pourrait peut-être faire évoluer le modèle économique de ces plateformes, principalement basé sur les publicités et les données de leurs utilisateurs. (@usbeketrica). Crédit photo : © Shutterstock.

#Culture

► Algorithmes, médias et pratiques culturelles : trois risques, trois pistes. Le texte introductif d’Eric Scherer lors de la table-ronde du jeudi 4 juillet organisée par la Commission des Affaires culturelles et de l’Éducation de l’Assemblée Nationale à laquelle ont participer Geoffrey Delcroix (Innovation et prospective CNIL) et Tristan Nitot, (VP advocacy du moteur de recherche Qwant) sous le thème : « Les algorithmes de sélection et de recommandation : quelle influence sur les pratiques culturelles et d’information ? » : « À sa naissance il y a 30 ans, le web était perçu comme l’espace de tous les possibles, un territoire qui ferait fi de toutes les barrières et qui réorganiserait le monde en un village global. Le constat aujourd’hui est bien différent : nous sommes face à un immense patchwork de micro-communautés d’intérêt qui évoluent dans des cercles hermétiques et qui s’en remettent au bon vouloir de quelques plateformes hyper-puissantes pour faire le tri dans la profusion de contenus disponibles (la première page de résultats Google capte 90% des clics !). » Lire la suite sur le site de @metamedia.

#Presse

► La banalisation des images d’archives dans les JT, un problème éthique. L’utilisation des images d’archives dans les JT est considérable. Ces images banalisées qui s’insèrent dans le flux d’information pour leur valeur illustrative posent des questions d’éthique. D’où l’intérêt de comprendre comment est signalé ou non au téléspectateur qu’il est face à une séquence d’archives. Les questions d’éthique concernant l’utilisation des images, c’est-à-dire ce qui peut se faire ou pas avec des images, ce qui est conforme à la morale, engendrent des débats et des actes parfois très violents dans nos sociétés. Lorsqu’elle se place sur le terrain de l’utilisation des images d’archives, cette question devient encore plus épineuse. En effet, comment peut-on « éthiquement » réutiliser, au sein d’une nouvelle production, des images tournées dans un contexte parfois très éloigné de celui du nouveau reportage ? Comment ne pas dénaturer le propos originel de cette séquence d’images et quelles sont les dispositions à prendre dans ce cas ? Dit autrement, comment donner aux téléspectateurs la possibilité de comprendre le rôle de ces images dans leur discours initial mais aussi dans la nouvelle production qui les intègre ? (@InaGlobal).

#Numérique

► Les «dark patterns»: comment les technologies nous manipulent. Le monde des technologies use et abuse largement de techniques pour nous rendre accro à ses services ou nous forcer à certains choix qui n’en sont pas vraiment. Mais la révolte gronde, y compris au sein même des géants du Web. Voulez-vous regarder ce nouvel épisode que Netflix a lancé automatiquement? Cherchez-vous vraiment à faire défiler ces photos déjà vues d’Instagram? Et que dire encore de cette impression d’avoir senti son portable vibrer, de le sortir de sa poche par réflexe ou par ennui, en cherchant inconsciemment cette petite pastille rouge: appel manqué, nouveau texto, nouvelle notification? Toutes ces situations ont pour point commun d’être liées aux «dark patterns», soit le résultat du travail de longue haleine de l’industrie des technologies pour nous déconcentrer et nous rendre accros. Alors que de plus d’utilisateurs se posent la question d’une désintoxication nécessaire aux technologies, le Figaro vous explique comment ce concept est devenu central, y compris chez les géants du numérique.  (@FigaroTech).

#Ville

► Innovation urbaine intelligente: comment l’IdO contribue à construire nos villes du futur, par Michelle Bendschneider Directeur exécutif, Produits mondiaux – Telstra Enterprise. Poussés par l’ évolution de la technologie et de l’infrastructure de l’Internet des objets (IoT), les villes intelligentes deviennent plus qu’un concept futur; c’est maintenant une réalité. Que ce soit dans le secteur privé avec des taxis intelligents et un stationnement intelligent ou dans l’infrastructure publique avec la gestion de la circulation et des déchets, il y a une grande poussée pour embrasser la connectivité urbaine intelligente et l’innovation qu’elle peut permettre. Lire la suite sur le site de @Telstra_news.

#CivicTech

► La « civic tech », nouveau continent de la démocratie participative, par Michele C. Accessibles à tous, les outils digitaux font évoluer en profondeur la démocratie participative. Baptisée « civictech », cette tendance consiste à mettre le numérique au service d’une démocratie non plus simplement représentative (« tu m’as élu, je décide ») mais aussi participative, où les citoyens peuvent interagir avec les pouvoirs publics et participer aux processus de décision. Lire la suite sur le blog de @MediapartLeClub.

#Alimentation

► Montévrain : un robot capable de fabriquer des pizzas à emporter. Une pizza quatre fromages faite avec amour… Par un robot. Ça vous dit ? À Montévrain, en Seine-et-Marne, la start-up Ekim a mis au point une machine capable de fabriquer des pizzas. (@France3Paris‏).

#Logement

► Comment Airbnb compte faire voyager 1 milliard de terriens. La petite startup à l’esprit bon enfant est devenue en dix ans un mastodonte mondial de la location saisonnière de courte durée, avec près de 300 millions de réservations enregistrées. Et ce n’est que le début : Airbnb vise le milliard d’utilisateurs par an d’ici à 2028 en misant sur une extension tous azimuts de son écosystème de services et sur une sérieuse montée en gamme. De quoi renforcer les tensions déjà très vives avec l’industrie hôtelière, avec les villes qui se plaignent de la pression immobilière exercée par Airbnb, et avec les États qui courent derrière leur rente fiscale. (@latribune).

#Transport

► Le géant de l’internet chinois Baidu lance la production de ses minibus autonomes. Le géant chinois de l’internet Baidu a annoncé mercredi le début de la production à grande échelle du premier minibus autonome de Chine, qui devrait être déployé dans des sites touristiques et des aéroports. Le 100e véhicule vient de sortir de la ligne de production, a révélé le PDG Robin Li lors d’une conférence à Pékin. « 2018 sera la première année de commercialisation pour la conduite autonome. Avec cette production industrielle du minibus Apolong, nous pouvons véritablement entrevoir les grands progrès réalisés » dans ce domaine, a déclaré M. Li. Le véhicule dispose de 14 places assises et sa longueur est d’environ un tiers de celle d’un bus normal. Il n’est équipé d’aucun volant, siège conducteur ni pédales. Conçus en collaboration avec le fabricant chinois de bus King Long, les minibus devraient être utilisés prochainement dans des sites touristiques, des aéroports, et dans plusieurs villes comme Pékin, Canton et Shenzhen (sud). En 2019, ces véhicules de Baidu devraient également être déployés au Japon, dans des centrales nucléaires, ou encore à Tokyo pour le transport de personnes âgées. (@frenchweb).

#Santé

► Olivier Babeau : « Gare au hold-up de Google sur la santé ! ». Fort des données en sa possession, le géant du Net s’attaque à la santé. Selon l’essayiste*, il nous faut pour résister ériger l’innovation en ce domaine en priorité. En annonçant la mise au point d’un algorithme d’intelligence artificielle capable de donner les probabilités de décès, de sortie ou de réadmission d’un patient à l’hôpital, Google accomplit un nouveau pas vers une appropriation de la santé dont on est loin de mesurer toutes les conséquences. Le modèle d’affaires des géants du Net est simple dans son principe et redoutablement efficace. En fournissant gratuitement toutes sortes de services, ils parviennent à attirer une grande masse d’utilisateurs, audience qu’ils monnayent essentiellement grâce à la publicité. La masse des données collectées permet de fournir des services de plus en plus performants aux consommateurs. (@FigaroVox).

#Telecom

► 5G arrive et va changer la publicité numérique de plus de façons que vous ne le pensez. Imaginez-vous sauter dans un véhicule autonome et appeler Amazon Alexa pour préparer le dîner. Un affichage holographique apparaît sur votre tableau de bord et vous guide à travers les étapes d’une recette, en fonction de vos préférences alimentaires et de l’historique de vos repas, en vous rendant chez Whole Foods pour ramasser les ingrédients déjà assemblés robotiquement. C’est une vision (réaliste) de l’avenir avec 5G, selon Scott Singer, directeur général de la société de conseil DDG. Singer et d’autres experts affirment que la 5G offre la possibilité de traiter et d’échanger plus de données à des vitesses plus élevées. Les annonceurs et les éditeurs peuvent donc s’attendre à des temps de chargement plus courts sur les ordinateurs et les appareils mobiles. (@digiday).