La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.
#Drone
► En mer, les drones contre-attaquent. A quai dans le port de Brest, il ressemble à un vulgaire navire de plaisance. Une dizaine de mètres de long, une coque en matériaux composites, un pont dégagé et une étrave à peine saillante. Pas vraiment l’image d’un fier navire ! En Bretagne, on le qualifierait de « pêche-promenade ». Pourtant, ce modeste bâtiment de surface pourrait représenter l’avenir de la Marine nationale. Nom de code : USV, pour Unmanned Surface Vehicle. Ainsi donc, après les voitures sans conducteur, les avions sans pilote, voici venue l’ère des bateaux sans marin. (@LExpress). Légende image : Détecter, identifier, neutraliser : telles sont les missions des drones sous-marins, comme ce Seascan développé par le français ECA Group.
► Les drones au service du crime. Le braqueur récidiviste Redoine Faïd s’est évadé de la prison de Réau(Seine-et-Marne) en hélicoptère dimanche 1er juillet. Pour la ministre de la Justice Nicole Belloubet, les lieux avaient sans doute été repérés « par le biais de drones ». Les drones au service du crime, ce n’est pas vraiment nouveau ! En effet, les malfaiteurs ont mille et une manières de les détourner. La première, la plus évidente, dans le but de trouver des failles dans la sécurité ; c’est probablement ce qu’ont fait les complices de Redoine Faïd. Les drones permettent de repérer les lieux avant un cambriolage, mais aussi de surveiller, dans le cas d’une grande installation, les allées et venues des gardiens. (@franceinfo).
► En France, il faudra bientôt un permis pour piloter un drone. Les amateurs de drones vont devoir réviser les règles de vol. Dès septembre, une formation sera obligatoire pour piloter un appareil de « 800 grammes et plus » a annoncé mercredi la Direction générale de l’aviation civile (sous la houlette du ministère des Transport) dans un communiqué. Disponible via un site internet et une application mobile, elle sera gratuite et accessible dès l’âge de 14 ans. Instauré par la loi de 2016 relative au renforcement de la sécurité de l’usage des drones civils, elle comportera un test pour valider ses connaissances. Ce dernier sera composé d’une vingtaine de questions, auxquels il faudra apporter autant de bonnes réponses. Le nombre de tentative à l’examen sera illimité, précise la DGAC. (@FigaroTech).
#Urbanisation
► Comment rendre les terres à la nature ? Près de 800 mètres de long pour un bâtiment de près de 175 000 mètres carrés, soit l’équivalent de 25 terrains de football. Le plus gros entrepôt de France destiné à l’approvisionnement de meubles vendus sur internet est en pleine construction à Tournan-en-Brie (Seine-et-Marne). Pour cela, il a fallu grignoter 10 hectares de prairie à la ferme voisine. Une terre définitivement perdue, selon France Nature environnement : « On a l’exemple même de l’artificialisation des sols : un méga-entrepôt, construit sur d’anciennes terres agricoles », constate Solène Demonet. (@franceinfo).
#Paiement
► La révolution du paiement instantané débarque en France. Plus besoin de connaître l’Iban, le numéro de compte bancaire, d’un ami, d’un parent d’élève, d’un brocanteur, d’un artisan, pour lui régler une somme (partager une addition, payer un cadeau de groupe, un bien d’occasion, une prestation à domicile) : il suffira bientôt du numéro de téléphone mobile pour effectuer un virement immédiat, en temps réel. Dans toute la France et dans l’Europe. De quoi remplacer le chèque ou le cash, voire parfois la carte bancaire. C’est la révolution du paiement instantané (Instant Payment), initiée par la Banque centrale européenne (BCE), dans le prolongement de l’Espace unique de paiement en euros (SEPA). « Le paiement instantané est tout simplement un virement bancaire en temps réel, en moins de 10 secondes. Cette nouvelle méthode de paiement est potentiellement extrêmement structurante pour les consommateurs, les commerçants, les entreprises, les administrations » a fait valoir Pierre-Antoine Vacheron, le responsable des paiements chez Natixis, mardi, lors d’une présentation à la presse. (@latribune).
#Travail
► L’avenir du travail et le rôle des villes. La National League of Cities (NLC) a analysé l’impact potentiel des emplois et des compétences les plus et les moins menacés de disparition en raison de l’automatisation et a présenté un ensemble de recommandations pour les villes. Évaluation de l’avenir de notre travail : L’automatisation et le rôle des villes ont permis de constater que les postes les plus sûrs (moins de 30% automatisés) comprennent des postes de gestion et de supervision. Pendant ce temps, les professions les plus à risque (plus de 70% automatisables) sont celles qui paient mal, sont rémunérées toutes les heures et sont généralement physiquement exigeantes. (@SmartCitiesW).
#Education
► Les enjeux des évolutions techniques, sociétales et éducatives. Où commence et où s’arrête l’approche technique qui a pour objectif de développer l’économie ? Où sont les innovations au service de l’humain ? Les domaines de la création, de la santé, de la sécurité, les mobilités sont modifiées aujourd’hui dans toutes les dimensions et en sont largement bénéficiaires. Et les processus sont en route…Les questions d’éthique demeurent essentielles. Comment l’éducation aborde–t-elle ces changements ? (@Educavox).
#Transport
► Le projet fou de deux anciens de Tesla. Chez les industriels européens, c’est un projet qui suscite à la fois fascination et scepticisme. Et devinez quoi, il est mené par des anciens de Tesla… Leur idée est de construire en Suède la plus grande usine de batteries automobiles lithium-ion d’Europe, alors que le marché est largement dominé par les fabricants asiatiques . Une gageure… Mais à Skellefteå, dans le nord de la Suède, la préparation du terrain de construction a démarré voilà quelques semaines. Peter Carlsson, l’ancien responsable production de la Model S, est à la tête du projet. Basée dans le nord du pays, l’usine doit démarrer à la mi-2020 avec une capacité de production de 8 GWh par an, avant d’atteindre, en quatre étapes, 32 GWh en 2023. Le site emploiera alors 2.500 salariés et s’étendra sur 500.000 m2. (@LesEchos).
#Data
► « Tout le monde enfreint la loi en ce moment » : les efforts de conformité du GDPR échouent. L’arrivée du Règlement général sur la protection des données il y a un mois a donné lieu à une vague d’activité, qui a bouché les boîtes aux lettres des courriels et inondé les gens d’avis de suivi. Mais les experts disent qu’une grande partie de cette activité était pour le spectacle parce que la plupart d’entre elles ne parviennent pas à rendre les entreprises conformes au GDPR. Une partie de la question, disent les experts, est que la vague réglementation a été interprétée de manière radicalement différente. Les messages de demande de consentement GDPR varient énormément d’un site à l’autre. Il y a des opt-ins pré-cochées par défaut, des options cachées qui obligent les utilisateurs à les rechercher, des bannières de consentement avec des informations uniquement disponibles à un clic supplémentaire, mais pas de bouton à rejeter, et des approches implicites de consentement. D’autres ont utilisé ce que certains responsables de l’industrie appellent des « boutons nucléaires », qui permettent à l’utilisateur de tout rejeter sans expliquer ce qu’il rejette ou ce qu’il accepte. D’autres ont simplement ressuscité les messages cookie-banner requis par la directive ePrivacy existante. (@digiday).
#IntelligenceArtificielle
► « Microsoft ne veut pas fournir d’outils qui pourraient violer les droits de l’homme » Alors que l’intelligence artificielle (IA) prend une place grandissante dans la société, les questions éthiques préoccupent de plus en plus le secteur. Eric Horvitz, spécialiste en IA et directeur de Microsoft Research, le centre de recherche de l’entreprise, a cofondé le Partnership on AI, qui rassemble depuis 2016 les plus grandes entreprises du numérique autour de ces questions. Il détaille au Monde sa philosophie et répond à la récente polémique qui a touché Microsoft. (@LeMondrefr).
#ReconnaisanceFaciale
► Les IA de reconnaissance faciale sont-elles dangereuses ? En septembre 2017, les résultats d’une étude menée à l’Université de Stanford par les Professeurs Kosinski et Wang ont suscité une intense controverse. L’expérience consistait à entraîner un réseau de neurones profond (deep neural network) à reconnaître l’orientation sexuelle d’individus, seulement à partir de photos de leur visage. L’IA obtint un taux de réussite de 74% pour les femmes et de 81% pour les hommes sur un échantillon-test de 35 326 personnes. À l’ère de la généralisation des caméras et de la surveillance, il devient urgent d’interroger l’éthique de ces algorithmes de reconnaissance faciale. La reconnaissance faciale est une technologie qui permet d’identifier un individu automatiquement à partir d’une photo de son visage. Les premières finalités sont relatives à l’authentification ; ce qu’on retrouve par exemple lorsque l’on déverrouille son téléphone en montrant son visage à la caméra. Au-delà d’une simple identification biométrique, c’est bien sûr un outil puissant pour la surveillance des individus ; nul besoin de bracelets électroniques équipés de GPS, les caméras sont partout. (@siecledigital).