La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.
#Agriculture
► L’Ile-de-France veut favoriser l’installation de nouveaux agriculteurs. 1.300 hectares de surface agricole en moins chaque année. C’est au regard de ce constat « alarmant » que l’Agence des espaces verts (AEV) et la région Ile-de-France ont décidé de s’engager pour le maintien des surfaces agricoles franciliennes. « La région Ile-de-France est la plus peuplée de l’Hexagone et elle subit une importante pression urbaine. Notre rôle est de protéger les espaces naturels menacés par la poussée de l’urbanisation et d’améliorer le cadre de vie des Franciliens », explique Anne Cabrit, présidente de l’AEV, qui rappelle qu’en 15 ans, la surface agricole francilienne a chuté de 14.000 hectares et le nombre d’agriculteurs a diminué de 26 %. (@LesEchos). Légende image : La région a adopté la semaine dernière un Pacte agricole de 150 millions d’euros pour la période 2018-2022, à raison de 30 millions d’euros investis chaque année. Photo de Ludovic / Rea.
#Ville
► Ville intelligente : Saint-Germain-en-Laye entame sa transformation. Des citadins connectés à leur ville 7 jours sur 7 et 24 heures sur 24 pour une meilleure qualité de vie : c’est la promesse de la ville 3.0, qui met le bonheur urbain à portée de smartphone. Dans la série des smart cities à taille humaine, la cosmopolite Saint-Germain-en-Laye est en pleine expansion numérique avec ses 5@ du label « Villes Internet » décerné depuis 7 ans. Elle est même avant-gardiste dans le domaine de la technologie par la voix. Dès la fin 2018, un assistant vocal (Chatbot) aura réponse à tout, 24h/24. « Notre système de reconnaissance vocale capte le langage naturel et répond à toutes les questions, même les plus complexes, que posent les citoyens. Ils pourront demander, par exemple, s’il y a une brocante prévue avant la fin du mois, à qui s’adresser pour obtenir des délais de paiement, ou encore quel est l’autobus qui peut les conduire à leur rendez-vous. D’ici deux ans, 50 % des requêtes internet des utilisateurs se feront par la voix », estime Philippe Lebas, fondateur de la start-up bordelaise EA4T. A lire : Entretien avec Arnaud Péricard, maire de Saint-Germain-en-Laye. Il veut faire de sa ville une ville inclusive, connectée, durable et… protectrice des données personnelles. (@LePoint).
► Mode d’emploi pour construire une ville éco-intelligente. L’environnement, le numérique et les usages. C’est sur ces trois piliers que les aménageurs, constructeurs, élus, investisseurs, réunis à Biarritz pour le congrès de la Fédération des promoteurs immobiliers les 26 et 27 juin 2018, veulent construire la ville éco-intelligente de demain. Contrairement au processus classique où la population est le dernier maillon de la chaîne, elle en est aujourd’hui le cœur. La présidente de la Commission nationale du débat public Chantal Jouanno, a d’ailleurs prévenu : « Ne faites pas de la concertation si vous n’y croyez pas ! Faites-le quand vous savez quelle est la question que vous voulez poser, faites-le si vous avez différents scénarios à proposer. » (@latribune).
#ServiceUrbain
► Des millions d’enseignes, de lampadaires et de signaux allumés : les chiffres de la pollution lumineuse en France. Les étoiles, l’obscurité, le silence et… les lampadaires. Chaque nuit, des millions de points de lumière sont allumés en France. Pour réduire cette pollution lumineuse, les commerces sont désormais obligés, à partir du dimanche 1er juillet, d’éteindre leurs enseignes entre 1 heures et 6 heures du matin. Un résultat qui réjouit l’Association nationale pour la protection du ciel et de l’environnement nocturnes, qui se bat pour « préserver la nuit ». L’organisation publie régulièrement des rapports sur le sujet, avec des chiffres révélateurs. D’après un communiqué publié en juillet 2015 (document PDF), chaque nuit, il y aurait 3,5 millions d’enseignes commerciales allumées, auxquels s’ajoutent les 11 millions de points lumineux d’éclairage public, comme les lampadaires. Et ces chiffres sont en constante augmentation. En effet, l’association explique à franceinfo : « Il y a 89% de points lumineux supplémentaires depuis les années 1990 en France. » (@franceinfo).
#LiensVagabonds
► Netflix fait même peur à Apple. À retenir cette semaine sur le site de @Metamedia : – Tous médias ? Les plateformes ne sont toujours pas à la hauteur ; – Quel degré de réalisme pour nos robots ? ; – Les écrans étant exploités à fond, l’avenir est désormais dans l’air ; – Les universités sont dépassées par la vitesse de changement de l’industrie des médias ; – Penser autrement l’apprentissage des machines.
#MediaSocial
► IGTV, la télé d’Instagram pour contrer Youtube. Une plateforme crée en 2010, racheté depuis par Facebook, qui s’est vite imposée parmi les autres réseaux sociaux en proposant à ses utilisateurs de ne publier que des photos. Pas de texte, pas de lien, rien que des images et des vidéos courtes de quelques secondes seulement… Enfin, ça c’était avant puisque la semaine du 18 juin, Instagram a lancé IGTV (à prononcer à l’américaine), une nouvelle fonctionnalité permettant à ses utilisateurs de publier des vidéos longues d’une heure… (@franceinter).
► Twitter veut rendre la création de « bots » malveillants plus complexe. Twitter poursuit sa lutte contre les « bots » malveillants. Mardi 26 juin, le réseau social a annoncé dans un communiqué de nouvelles mesures, visant à rendre la création de ces comptes automatisés plus difficile, et à rendre ceux déjà actifs moins visibles. Sans préciser la date de mise en œuvre de ces outils, Twitter explique qu’elle exigera bientôt de nouvelles garanties lors de la création d’un compte. Les nouveaux inscrits devront, en effet, fournir une adresse e-mail ou un numéro de téléphone valide, et les confirmer (grâce à un code ou un lien envoyé par Twitter, par exemple). Selon la plate-forme, qui a testé en amont le procédé, cela permettrait d’empêcher la création de plus de 50 000 comptes par jour. (@pixelsfr).
#SiliconValley
► Dans la Silicon Valley, les géants du Web craignent la fronde de leurs propres employés. Les géants des nouvelles technologies aiment avoir le beau rôle. Celui d’entreprises qui permettent de connecter les hommes, de diffuser des idées et de permettre la bonne marche du monde grâce à leurs outils. Il n’est pas rare que cette belle image se fissure. Mais ces dernières semaines, Amazon, Google ou Microsoft affrontent une menace inédite : les critiques de leurs propres employés. (@FigaroTech).
#Blockchain
► « Pour rester décentralisée, la blockchain a besoin d’une gouvernance », prévient Primavera De Filippi. Depuis 2009, la blockchain s’annonce comme une véritable révolution qui va bouleverser bon nombre de nos transactions. Neutre, décentralisée et sécurisée, cette technologie principalement connue pour se trouver derrière le bitcoin promet bien d’autres applications. La chercheuse Primavera De Filippi, rattachée au CERSA (Centre d’études et de recherche en sciences administratives et politiques), a trouvé la meilleure manière d’expliquer ce qu’est la blockchain en la comparant avec Internet. Elle explique : « La blockchain a aujourd’hui besoin de se poser la question du maintien de son ordre social et moral. Comment encadrer les risques de voir cette technologie utilisée contre l’intérêt général ? (…) Le prochain défi est d’incorporer des mécanismes juridiques à l’intérieur de la technologie, afin de pouvoir la gérer. ». (@MashableFR).
#Cybersécurité
► Sept règles à suivre durant l’été. L’été arrive et, avec lui, la question du degré de déconnexion au travail. Les données informatiques valent de l’argent et les malveillances ne prennent pas leurs congés, prévient Cloud Temple, structure française spécialisée dans l’hébergement et l’infogérance cloud pour applications critiques d’entreprises. La période estivale se prête particulièrement aux attaques. C’est pourquoi, Cloud Temple met en avant 7 règles de cybersecurité à mettre en place avant et pendant l’été. (@EchosExecutives).
#ReconnaisanceFaciale
► Reconnaissance faciale : une réponse à l’insécurité ? À la croisée de la tech et de l’intelligence artificielle, la reconnaissance faciale a déjà soufflé ses dix bougies. Pourtant, sa démocratisation reste relativement récente, boostée par des réseaux sociaux comme Snapchat et Facebook qui l’ont intégrée à leurs technologies. Mais, loin d’un usage récréatif, celle-ci pourrait dès demain devenir un outil clé pour lutter contre l’insécurité. (@GNT_fr).