La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.
#Eau
► La planète s’assèche à grande vitesse. La planète a de plus en plus soif. Plus du quart de la population mondiale vit déjà dans des zones soumises à des pénuries d’eau. Mais au train où vont les choses, en 2050, plus de la moitié de celle-ci, soit environ 5 milliards d’individus, risque d’y être confrontée et ce, pendant au moins un mois par an. C’est le scénario noir que donne à redouter le Rapport mondial des Nations unies sur la mise en valeur des ressources en eau, dévoilé ce lundi par la directrice générale de l’Unesco Audrey Azoulay, dans le cadre du 8ème Forum mondial de l’eau qui se tient jusqu’à vendredi à Brasilia. De fait, la consommation d’eau s’accélère et la ressource peine à se reconstituer. Les besoins mondiaux, estimés à environ 4.600 km3 par an en 2010, devraient se situer entre 5.500 et 6.000 km3 d’ici 2050. Les progressions les plus fortes de la demande domestique sont attendues en Afrique et en Asie, où la consommation pourrait plus que tripler. (@LesEchos). Légende image : A Madagascar, le Système de riziculture intensive (SRI), un système 100 % naturel introduit en 1984, a permis de multiplier par six la production de riz avec deux fois moins d’eau et dix fois moins de semences. – Gianluigi Guercia/AFP.
#Transport
► Ce que l’on sait de l’accident d’une voiture Uber sans conducteur qui a coûté la vie à une piétonne. C’est le premier accident entre un piéton et une voiture autonome. Une femme qui traversait la route est morte après avoir été percutée par un véhicule Uber sans conducteur, dimanche 18 mars, à Tempe, dans l’Arizona (Etats-Unis). L’entreprise de VTC teste ce dispositif dans plusieurs villes des Etats-Unis et du Canada. « Une nouvelle incroyablement triste nous vient d’Arizona. Nous pensons à la famille de la victime, en même temps que nous travaillons avec la police locale pour comprendre ce qui s’est passé », a tweeté Dara Khosrowshahi, le PDG de Uber. Franceinfo fait le point sur ce que l’on sait de cet accident et sur les conséquences potentielles sur le programme de Uber. (@franceinfo). A lire aussi : Premier accident mortel impliquant une voiture autonome (@LesEchos).
#Medecine
► Des chercheurs de l’université d’Oxford en Angleterre ont créé des souris virtuelles pour faire des tests cliniques sans maltraiter les animaux. Ils Sont sont même les premiers à avoir simulé un cœur dans des tests de toxicité. Donc il suffit de donner au programme les détails chimiques de la molécule à tester, et il vous dira si elle peut causer un problème cardiaque. C’est une découverte importante parce que la plupart des médicaments sont rejetés dès le début des recherches s’ils provoquent des effets secondaires sur le cœur. Jusqu’ici, on le vérifiait sur des animaux. Désormais, on pourra utiliser un simple programme informatique. (@europe1).
#CambridgeAnalytica
► L’affaire Cambridge Analytica plonge Facebook dans une crise historique. Facebook est en train d’affronter l’une des pires crises de son histoire. De virulentes critiques fusent des deux côtés de l’Atlantique à l’encontre du réseau social, trois jours après les révélations du Guardian et du New York Times au sujet de Cambridge Analytica, une entreprise ayant joué les premiers rôles dans la campagne présidentielle de Donald Trump. La société britannique est accusée d’avoir, à travers un sous-traitant, siphonné les données personnelles de dizaines de millions d’Américains sur Facebook. Aux Etats-Unis, les responsables politiques des deux bords réclament que Mark Zuckerberg, le PDG de Facebook, s’explique devant le Congrès. Les parlementaires ont déjà procédé à de longues auditions, à l’automne 2017, au sujet de l’ingérence russe dans l’élection de 2016 mais les patrons des principaux réseaux sociaux n’avaient pas fait le déplacement. (@Pixelsfr). A lire aussi : Données personnelles : la vidéo qui accable Cambridge Analytica (@LesEchos).
L’arbre Facebook cache la forêt de notre inculture numérique. Des enquêtes comme celles publiées dans le Guardian et le New York Times se multiplient. Les protagonistes changent, tantôt il est question de Facebook, tantôt de YouTube, tantôt de Twitter. Les intérêts changent aussi, propagande, business, surveillance de masse, influence. Enfin, les méthodes changent : vol de données, utilisation de bots, industrialisation du divertissement bas de gamme, escroquerie, exploitation de failles légales ou techniques. Affaire après affaire, reste pourtant une constante : les victimes. Vous, moi, vos enfants, vos parents, vos proches, autant de personnes qui auront cru qu’un sondage sur un réseau social était anodin, qu’un compte Twitter rigolo ne pouvait pas servir des intérêts nationaux ou que des vidéos d’enfants qui s’amusent face caméra avec des jouets fraîchement déballés étaient inoffensives. Derrière tous ces sujets, le géant du web est l’ennemi tout trouvé. C’est celui qu’on croit omniscient, au service du public et qui aurait dû faire en sorte que tout se passe bien avec les outils qu’il propose. C’est un postulat trois fois erroné. (@Numerama).
► L’affaire Cambridge Analytica plonge Facebook dans une crise historique. Facebook affronte l’une des pires crises de son histoire. Vivement critiqué de part et d’autre de l’Atlantique, le réseau social a cédé 6,8 % en Bourse, lundi 19 mars, trois jours après les révélations du Guardian et du New York Times sur Cambridge Analytica, une entreprise ayant joué un rôle de premier plan dans la campagne présidentielle de Donald Trump. La société britannique est soupçonnée d’avoir, par l’intermédiaire d’un sous-traitant, siphonné les données personnelles de dizaines de millions d’Américains sur Facebook. Son patron, Alexander Nix est suspendu avec « effet immédiat dans l’attente d’une enquête complète et indépendante », a écrit Cambridge Analytica (CA) dans un communiqué. La pression n’est pas seulement boursière, mais aussi politique. Le Parlement britannique, par la voix du président de sa commission sur le numérique et les médias, a fermement invité le PDG de l’entreprise, Mark Zuckerberg, à venir s’expliquer. « Nous sommes convaincus que vous comprendrez notre besoin d’entendre un représentant de Facebook de tout premier plan. Puisque votre résolution de début d’année est de “réparer” Facebook, j’espère que vous serez ce représentant », écrit le député conservateur Damian Collins. (@LeMondefr).
► « Le problème n’est pas le réseau social mais l’outil marketing ». Une enquête détaille comment cette entreprise a manipulé l’opinion américaine par le biais de Facebook. L’affaire a été l’objet d’un documentaire du journaliste Thomas Huchon. Il explique dans l’entretien : « Plusieurs chercheurs de l’Université de Cambridge ont mis au point des tests de psychométrie, c’est-à-dire des outils de mesure des aspects de la personnalité à des fins scientifiques. Dans ce cadre précis, ils ont développé des applications pour Facebook devenues populaires: entre 2008 et 2012, les données psychologiques de 6 millions de volontaires ont ainsi été recueillies légalement. Deux experts vont sortir de ce cadre: Aleksandr Kogan et le lanceur d’alerte, Christopher Wylie, pour créer leur propre application en se faisant toujours passer pour des chercheurs de Cambridge. Sauf que cette fois, ils sont payés par des boîtes de défense et de technologie. Aleksandr Kogan, en particulier, travaillait pour la maison mère de Cambridge Analytica, la firme de marketing Strategic Communication Laboratories (SCL). Elle est notamment connue pour avoir mené des psy ops, des opérations de manipulations psychologiques en temps de guerre. » (@LExpress).
#Internet
► Jeudi soir au Shadok : et si la blockchain pouvait sauver Internet ? Est-ce qu’on va pouvoir sauver Internet avec la blockchain ? La question est d’importance car oui, l’Internet est en danger. De plus en plus contrôlé par des acteurs supra-nationaux qui imposent leurs écosystèmes (citons Google, Facebook, Apple…), l’Internet des origines, libre, partagé et ouvert, semble chaque jour céder du terrain. En cause : la sécurité des systèmes et des échanges. Et c’est justement la promesse de la blockchain : un moyen de sécuriser les données, les échanges, et attention : sans tiers de confiance. Grâce à un système de preuve, infalsifiable car vérifiée et stockée par des milliers d’utilisateurs. (@rue89strasbourg).
#Informatique
► IBM lance un ordinateur de la taille d’un grain de sel. Selon ses créateurs, il s’agit du plus petit ordinateur au monde. Lundi, le géant de l’informatique IBM a annoncé qu’il travaillait sur une machine aussi grosse qu’un grain de sel. Une invention destinée au secteur de la logistique pour lutter contre les contrefaçons. Ce Lilliputien de l’informatique, qui n’a pas encore de nom, devait être présenté ce lundi lors de l’IBM Think, la conférence annuelle de la firme américaine, qui se tient cette année à Las Vegas. Mais l’entreprise a déjà dévoilé quelques informations à ce sujet. Malgré leur petite taille, ces ordinateurs seront composés de plusieurs centaines de milliers de transistors, un photodétecteur, de la mémoire vive et une cellule photovoltaïque pour l’alimentation. Ils auront la même puissance que les microprocesseurs x86, qu’on trouvait dans les ordinateurs grand public des années 1990. Un peu léger pour jouer aux tous derniers jeux vidéo mais suffisant pour recueillir, traiter et transmettre de nombreuses données. (@LesEchos).
#Numerique
► La France et l’Estonie renforcent leur coopération dans le numérique. La France va s’inspirer du modèle estonien. Mounir Mahjoubi, secrétaire d’État chargé du numérique, et Urve Palo, ministre de l’entrepreneuriat et du numérique de l’Estonie, ont signé ce lundi un accord pour renforcer la coopération dans le numérique entre les deux pays. Ce texte, qui consiste en une simple déclaration d’intention, vise à instaurer des échanges réguliers sur les retours d’expériences des deux pays. Trois thèmes sont au menu : la gouvernance numérique (ou e-gouvernement), l’économie numérique et la cybersécurité. L’accord évoque la possibilité de « partager les solutions techniques existantes », « d’organiser des événements » communs, monter des « projets pilotes » ou encore multiplier les « visites d’experts ». Chaque pays devra nommer un interlocuteur de référence d’ici la fin du mois de mars. L’Estonie et la France souhaitent également développer des « collaborations » entre les startups des deux pays, alors que la ministre estonienne visitait lundi 19 mars Station F, le nouvel incubateur géant du milliardaire Xavier Niel à Paris. (@latribune).
#Futur
► Mo Gawdat, ancien directeur de Google X, connaît la formule pour vous rendre heureux. Mo Gawdat, l’auteur de La Formule du Bonheur, disponible depuis peu en librairie en France, délivre ses théories scientifiques et mathématiques appliquées au bonheur. Il en est convaincu, l’homme est une machine, certes très sophistiquée, mais du coup prévisible. En tout cas, il semblerait que l’auteur ait trouvé son bonheur. Lundi, il a annoncé au micro d’Europe 1 qu’il quittait son poste chez Google X pour se consacrer à sa formule. Son objectif ? La diffuser au maximum, ce qu’il fait aussi bien à destination du grand public que des entreprises notamment à travers des séminaires. (@frenchweb).