19 Mar

ReVue d’actu de 11h11 – lundi 19 mars 2018

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#JeuVideo

x► « J’ai mal rien que d’y repenser » : pour les joueurs de e-sport, les blessures n’ont rien de virtuel. Une blessure annoncée soudainement par le joueur sur Twitter. Le spectre d’une opération qui le mettra sur la touche pour plusieurs mois. Des vœux de rétablissement qui affluent par centaines sur les réseaux sociaux, venus des fans de l’équipe dont il était le capitaine. La nouvelle a secoué le monde de… l’e-sport, fin janvier. Et plus particulièrement celui du jeu de tir Counter-Strike : Global Offensive, dont une des stars, le Français Richard Papillon, alias Shox, de l’équipe allemande G2, a annoncé sur Twitter être touché par un kyste au poignet droit. Il sera opéré fin mars et aura besoin de jusqu’à deux mois de rééducation « avant de retrouver [sa] dextérité totale ». (@franceinfo). Légende image : Des participants au Dreamhack, une compétition de e-sport organisée à Leipzig (Allemagne), le 26 janvier 2018. Photo de Henrik Schmidt / Afp.

#DroitDAuteur

► La blockchain peut-elle révolutionner le droit d’auteur ? La blockchain ne se limite pas aux cryptomonnaies. Grâce à cette technologie d’enregistrement des transactions, les artistes peuvent directement protéger leurs oeuvres. Et espérer augmenter leur rémunération. Ascribe, BitTunes, Storj… Si ces noms ne vous disent pas encore grand-chose, cela ne devrait pas durer très longtemps. Car ces start-up, lancées récemment, sont en train de bouleverser le droit d’auteur et l’ensemble de l’industrie culturelle. Le secret de ces jeunes pousses tient en un seul mot, devenu quasi magique ces derniers mois : blockchain . Cette technologie d’enregistrement des transactions, rendue populaire par l’explosion du bitcoin, permet de protéger des données de manière sécurisée et décentralisée. Une petite révolution dans l’univers des artistes, surtout les moins connus, touchés de plein fouet par la vague numérique. (@LesEchos).

#CambridgeAnalytica

► Cambridge Analytica, l’inquiétant aspirateur de données Facebook qui travaillait pour Trump.  Facebook a annoncé avoir « suspendu » Cambridge Analytica, une entreprise d’analyse de données qui avait travaillé pour la campagne présidentielle de Donald Trump en 2016. Elle est accusée d’avoir recueilli sans leur consentement les informations personnelles de millions d’usagers du réseau social. D’après une enquête réalisée par le New York Times et The Observer, l’édition dominicale du quotidien britannique The Guardian, Cambridge Analytica aurait récupéré les données de 50 millions d’utilisateurs et s’en serait servi pour élaborer un logiciel permettant de prédire et d’influencer le vote des électeurs. (@LObs). A lire aussi : On vous explique comment la campagne de Trump a utilisé les données de millions d’utilisateurs Facebook (@franceinfo).

► Espionnage sur Facebook : « pourquoi je poursuis Cambridge Analytica en justice ». Il est l’un des 50 millions. David Carroll, professeur de droit à l’Université de New York, a été réduit sans son consentement, comme bon nombre de ces concitoyens, à un profil psychologique très pointu réalisé par la controversée société britannique Cambridge Analytica. Celle-ci a siphonné et analysé les données Facebook de 50 millions d’utilisateurs dans le monde, essentiellement aux États-Unis, à des fins de profilage politique. Mais ce juriste américain est pour l’instant la seule victime de cette opération de marketing politique sans précédent, mis en lumière par des enquêtes du Guardian et du New York Times, a avoir déposé plainte contre Cambridge Analytica, devant un tribunal britannique vendredi 16 mars. (@France24) À lire : Ce qu’il faut savoir sur la polémique Cambridge Analytica et l’exploitation illégale des données de 50 millions d’utilisateurs de Facebook (@MashableFR).

► L’affaire Cambridge Analytica fait chuter Facebook en bourse. Le cours de Facebook chutait ce lundi 19 mars à l’ouverture de Wall Street, affecté par des révélations sur l’utilisation par l’entreprise Cambridge Analytica de données personnelles de millions d’utilisateurs du réseau social. Quelques minutes après l’ouverture de la Bourse de New York, l’action du réseau social lâchait 4,83% à 176,15 dollars, pesant fortement sur le cours du Nasdaq (-0,84%), à forte coloration technologique. Ces révélations ont suscité de nombreuses réactions. En Europe, la commissaire en charge de la protection des données personnelles, Vera Jourova, a qualifié ces informations d' »horrifiant(es) » si elles étaient avérées et affirmé qu’elle allait demander des « clarifications » au géant des réseaux sociaux. L’entreprise a « nié fermement ». « Ces données Facebook n’ont pas été utilisées par Cambridge Analytica dans le cadre des services fournis à la campagne présidentielle de Donald Trump » et aucune « publicité ciblée » n’a été réalisée « pour ce client » indique l’entreprise.

#Ville

► Algérie et smart cities : le métier de syndic manque à l’appel. Est-il normal qu’un habitant d’un immeuble haussmannien, dans une ville algérienne, n’a de choix que les services de la Wilaya (Préfecture) comme interlocuteur, lorsque survient un dégât des eaux dans son logement ? Alors qu’aujourd’hui, les opérations de réhabilitation du bâti ancien commencent à offrir des façades d’une blancheur éclatante, notamment à Alger, la transition numérique des territoires va buter sur un handicap du bâtiment algérien, l’absence d’une culture de la maintenance, de l’entretien et de la gestion immobilière. Dans leur majorité, copropriétés privées comme logements sociaux se trouvent en Algérie dépourvus de l’intermédiaire professionnel entre l’habitant et les services de l’état et ceux des entreprises générales de la construction et rénovation. Si on considère le bâtiment, selon les experts mondiaux de la transition numérique, il est l’élément central de la fondation d’une ville intelligente. Comment la ville d’Alger peut-elle bâtir une politique des smart cities sans le syndic, le gestionnaire de la copropriété ? Celui qui, entre les habitants, les occupants d’un bâtiment intelligent, aura à gérer l’optimisation de la copropriété et la relation avec les services de la collectivité locale et les entreprises. (@LesEchos).

► La Norvège envisage de construire une « ville du futur » durable. Les villes prennent une autre forme et évoluent. Dans l’optique de transformer les centres urbains du monde en des agglomérations intelligentes, accueillantes et connectées, Panasonic annonçait il y a quelques semaines la mise en place du projet CityNOW. Après avoir développé un premier projet dans, la ville japonaise de Fujisawa en 2015, le groupe nippon s’est en effet associé il y a deux ans avec la ville de Denver dans le Colorado (États-Unis). Le but est à terme de transformer environ 160 hectares de terrain en une ville intelligente, près de l’aéroport international. De son côté, la ville d’Oslo vise à mettre en place un environnement urbain totalement « vert ». Haptic Architects et Nordic, Agence d’architecture viennent en effet de publier des plans pour créer une ville « propre » à côté de l’aéroport. Oslo Airport City (OAC), le nom de cette « ville du futur », n’utilisera que de l’énergie renouvelable. Vous n’y retrouverez également que des véhicules électriques sans conducteur, totalement autonomes. « C’est une opportunité unique de concevoir une nouvelle ville à partir de zéro », a déclaré Tomas Stokke, directeur de Haptic Architects. (@sciencepost_fr).

#Transport

► Une voiture autonome Uber tue une piétonne aux Etats-Unis. Une voiture autonome de la compagnie Uber a mortellement percuté une femme ce lundi à Tempe (Arizona), dans la banlieue de Phoenix. Selon Uber, « le véhicule était en mode autonome lors de la collision avec un opérateur derrière le volant » lorsqu’il a heurté « une femme qui traversait en dehors des clous ». Celle-ci a été transportée à l’hôpital où elle est décédée, a précisé la compagnie dans un communiqué. Uber a également indiqué que la famille n’avait pas encore été prévenue et que son identité ne pouvait être en conséquence révélée. (@LObs).

#Entreprise

► La blockchain s’infiltre dans toujours plus d’entreprises. La blockchain n’a pas fini de s’immiscer dans l’ancien monde. En effet, pas un jour ne passe sans qu’une entreprise n’annonce l’utilisation de ce registre d’information public, décentralisé et réputé inviolable et infalsifiable dans l’un de ses processus. A l’heure de la transparence et de la désintermédiation, la blockchain fait florès . Trois exemples de son exploitation : Carrefour (renouer la confiance), HSBC (fluidifier le commerce internationalé) et Engie (vers une blockchain de l’énergie. (@EchosExecutives).

#Television

► Le deal secret entre Orange et TF1. TF1 a obtenu d’Orange une rémunération pour continuer à être distribué dans les bouquets télévision de l’opérateur télécoms. Le prix payé par Orange est modulable en fonction des accords que TF1 va signer avec les distributeurs concurrents. (@LesEchos).

► Le standard « zéro pub » oblige la télévision à se réinventer. «Et maintenant, une demi-page de publicité!», lanceront bientôt les animateurs. Aux États-Unis, les grands groupes de télévision tentent de s’adapter aux nouveaux usages des téléspectateurs. Coup sur coup, les majors NBCUniversal et Fox viennent d’annoncer qu’elles allaient écourter les tunnels de réclames sur leurs chaînes. Certes, les diffuseurs disposent d’une marge de manœuvre très confortable. Là-bas, la loi les autorise à caser toutes les heures jusqu’à 20 minutes de spots pour Coca-Cola, Pampers, General Motors, Walmart… Sur le réseau câblé, la moyenne est plus proche de 16 minutes, d’après Nielsen. Mais à titre de comparaison, en France, le plafond est fixé à 12 minutes par heure. Si NBCUniversal se contentera d’un petit pas, en réduisant de 10 % la durée des coupures pub en prime time autour de ses programmes originaux, Fox, lui, veut renverser la table. Voilà 10 jours, le groupe a annoncé son intention de cantonner les spots publicitaires à un enclos de deux minutes par heure. Et la société détenue par Rupert Murdoch espère atteindre cet objectif d’ici à 2020. (@Figaro_Economie).