18 Mar

ReVue d’actu de 11h11 – dimanche 18 mars 2018

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Transport

x► Larry Page, cofondateur de Google, teste des taxis volants en Nouvelle-Zélande. Pour désengorger les villes et alléger le trafic automobile, Elon Musk creuse des tunnels. Selon le cofondateur de Google, Larry Page, qui finance la compagnie d’aéronautique Kitty Hawk, ce n’est pas par les souterrains qu’il faut passer, mais par le ciel. L’entreprise a l’intention de déployer en Nouvelle-Zélande une flotte de taxis volants autonomes, à mi-chemin entre le drone et l’avion. D’abord repérés par le New York Times, ces drôles d’engins ont été dévoilés publiquement mardi par Larry Page et la première ministre néo-zélandaise Jacinda Ardern. La conception de l’appareil a duré huit ans et s’est déroulée dans le plus grand secret. Les tests ont débuté en octobre. (@FigaroTech). Légende image : La conception de l’appareil a duré huit ans. Crédits photo : Kitty Hawk.

► Belgique : aller au bureau dans un bureau-bus. Le jour se lève à Gand (Belgique) : l’heure de partir au travail pour Anne. Elle est cadre dans la grande distribution et a toujours utilisé la voiture fournie par son entreprise pour faire le trajet d’une heure. Désormais, après un quart d’heure de voiture, elle rejoint « l’office on wheels » ou « bureau sur roues », mis en place par son entreprise. À bord, 30 sièges disponibles, plus espacés que dans un bus normal, des prises électriques, le wifi et même une machine à café. « Quand j’arrive dans le bus, ce que je fais en premier c’est me connecter au réseau intranet du groupe. Je vais sur internet, je regarde d’abord mes e-mails, je prépare ma journée », raconte Anne. (@franceinfo).

L’automobile, un marché clé pour les assistants vocaux. L’automobile est un autre marché clé pour les assistants vocaux. A mesure que les voitures gagnent en connectivité, de nouveaux services deviennent accessibles. Navigation guidée (Waze, Google Maps), musique (Spotify, Pandora), communication (Skype, iMessage)… Selon le portail mondial de statistiques Statista, ils représenteront un marché de 6,4 milliards d’euros en 2021, contre 1,4 milliard en 2017. Et pour accéder et contrôler ces services quand on est au volant, quelle meilleure interface que la voix ? D’autant que les véhicules sont déjà équipés de kits « mains-libres ». L’interface vocale est ici encore un cheval de Troie pour les écosystèmes propriétaires des géants technologiques, mais contrairement au domicile, ce sont Apple et Google qui dominent le secteur. Leur poigne de fer sur les systèmes d’exploitation pour smartphones leur a permis de pénétrer ce marché malgré la volonté des constructeurs de rester maîtres de leurs véhicules. (@LUsineDigitale).

#Ville

x► Une ville pour tous et toutes ? Une conférence du « Monde » jeudi 5 avril. Aménagement, mobilier urbain, équipements sportifs, signalétique, éclairage, nom de rues, accessibilité… Nos villes ont-elles été conçues avant tout pour les hommes ? Comment rendre l’espace public plus égalitaire, et plus hospitalier vis à vis des femmes ? Quelles sont les actions innovantes ou efficaces dans ce domaine ? Parmi les intervenants : Jean-Christophe Choblet (urbaniste), Chris Blache (socio-ethnographe, association Genre et Ville), Edith Maruéjouls (géographe), Hélène Bidard (adjointe à l’égalité hommes-femmes, Mairie de Paris), Julien Fernandez (Womenability), Fabien Boyaval (fondateur de Mon Chaperon), Diariata N’Diaye (App Elles), Marianne Blidon (sociologue, Paris-1 Panthéon Sorbonne)… (@LeMondefr).  Légende image : Carlos Zgf / FlickR . (http://www.genre-et-ville.org)

#LiensVagabonds

► Face à la désinformation en ligne, pouvoirs publics et plateformes en ordre de marche. À retenir cette semaine : – Après la sidération, place à l’action contre la désinformation en ligne. Pendant que la France prépare un projet de loi sur les fake news, l’Union européenne publie cette semaine les recommandations d’un groupe d’experts réuni par la Commission pour endiguer le phénomène. ; – SXSW : des robots-journalistes déjà bien meilleurs que les vrais ! ; – 5G, futur des usages mobiles : voici tout ce qui va changer ; – Street School, l’école de journalisme des profils atypiques qui cartonne ; – Robots et drones seront-ils les futurs gardiens de la planète ?. (@Metamedia).

#SiliconValley

► « Ils vous écraseront comme un insecte » : comment la Silicon Valley fait régner la loi du silence. Tables de ping pong, canapés moelleux, bars à smoothies… La plupart des géants de la tech rivalisent d’inventivité pour transformer leurs sièges sociaux en espaces de travail ultramodernes où il fait bon vivre. Le but : stimuler l’innovation en chouchoutant les employés. Voilà pour la façade. Mais derrière ce cadre idyllique se cache une culture du secret poussée à l’extrême. Et gare à ceux qui brisent la loi du silence. Le site du journal britannique The Guardian a publié, vendredi 16 mars, une enquête montrant comment les géants de la Silicon Valley font en sorte que rien ne fuite d’entre leurs murs. Le récit et les témoignages sont glaçants. Facebook a ainsi mis en place une équipe de « chasseurs de taupes ». « Ce qu’ils savent sur toi est terrifiant », affirme un ancien salarié sous couvert d’anonymat. Accusé d’avoir divulgué des informations anodines à la presse, ce dernier a été confronté à ce qu’il appelle « la police secrète de Mark Zuckerberg », le patron de l’entreprise. Ses employeurs savaient tout, dit-il : les enregistrements d’une capture d’écran qu’il avait prise, les liens sur lesquels il avait cliqué… Ils lui ont aussi expliqué qu’ils avaient eu accès à sa conversation par tchat avec le journaliste. (@Big_Browser).

#Solaire

► L’autoconsommation collective bientôt sur les rails ? On l’attendait depuis septembre dernier, et une conférence de la Commission de régulation de l’énergie (CRE) à la tonalité plutôt favorable au développement de l’autoconsommation en France. Mais la délibération qu’a publiée la CRE le 21 février dernier n’est pas celle qu’attendaient les professionnels. Quoiqu’encore émergente en France, l’autoconsommation individuelle, adoptée par quelque 20.000 foyers, (contre 500.000 en Allemagne), se développe sans encombre. La CRE propose la mise en place d’un tarif d’achat unique s’appliquant aux particuliers qui revendent la totalité de leur production et à ceux qui autoconsomment. L’autoconsommation collective, en revanche, demeure plus épineuse. Définie par un décret du 28 avril 2017, elle désigne « l’exploitation d’une installation électrique et la consommation de tout ou partie de l’électricité produite par un groupe de personnes liées en une personne morale et géographiquement proches. » (@latribune).

#InformatiqueQuantique

► L’heure des premières applications business. Cela fait des années qu’on en parle, mais désormais l’informatique quantique pourrait bien franchir les portes de l’entreprise. Si exploiter un ordinateur quantique, installé dans ses propres locaux, relève toujours du quasi-fantasme pour les entreprises, le cloud rend la technologie aujourd’hui exploitable. « Via une interface de programmation, il est possible de paramétrer l’ordinateur quantique installé à Vancouver, grâce à du langage informatique classique, comme le python par exemple », explique Marc Carrel-Billiard, directeur monde de la recherche et développement chez Accenture. Son entreprise travaille avec le laboratoire Biogen à l’exploitation de cette nouvelle puissance informatique. (@EchosExecutives).

#IntelligenceArtificielle

► L’intelligence artificielle, une technologie pour les grands groupes ? L’intelligence artificielle est-elle une révolution de salon ? Autrement dit, une technologie révolutionnaire qui sera l’apanage des grands groupes ? Une étude réalisée par Malakoff Médéric et le BCG sur l’impact de l’intelligence artificielle sur l’organisation du travail montre que, face à la lame de fond de l’IA, toutes les entreprises ne sont pas égales.Ainsi, seul un dirigeant sur cinq déclare que l’IA est aujourd’hui une priorité stratégique pour lui. Mais ce chiffre cache de fortes disparités : à horizon 5 ans, 53% des entreprises de plus de 250 salariés pensent en faire une priorité contre seulement 32% des PME et TPE. Ces dernières semblent moins conscientes des changements à venir, à moins qu’elles ne soient simplement moins bien armées pour y faire face… (@bymaddyness).