22 Jan

ReVue d’actu de 11h11 – lundi 22 janvier 2018

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Economie

xJean-Pierre Robin : « L’économie numérique signe-t-elle l’arrêt de mort du prolétaire ? » « Construire un avenir commun dans un monde fracturé », le thème général retenu cette année par Klaus Schwab, le directeur tout-puissant du Forum, s’applique particulièrement au monde du travail tétanisé par la révolution numérique. L’alternative s’énonce en termes simples : « Les changements opérés par la technologie exacerberont-ils les inégalités existantes ? Ou au contraire les avancées dans l’automation et l’apprentissage automatique (machine learning) vont-elles libérer le potentiel humain en faveur de tâches plus noble ? » Ces deux tendances sont concomitantes et liées comme les deux faces d’une pièce de monnaie. Pour borner les champs du possible, le consultant PwC a ainsi imaginé quatre scénarios probables à l’horizon 2030, chacun étant défini par une couleur symbolique et un chiffre choc. Lire la chronique du journaliste Jean-Pierre Robin sur le site @FigaroVox. Crédits photo : Arnd Wiegmann / Reuters.

#Commerce

Les rayons du premier supermarché coopératif nantais commencent à se remplir. Le premier supermarché coopératif de Nantes a commencé à fonctionner en septembre avec de la vente en ligne. Et, désormais, les clients peuvent aussi aller acheter leurs produits directement au magasin, à Rezé. Des clients qui gèrent eux-mêmes le supermarché, c’est le principe (@francebleu).

Revue de liens : – La Louve, Paris XVIIIème, le premier supermarché « coopératif et participatif » de France en mars 2017 (@France3Paris) ; – Le supermarché coopératif SuperQuinquin a débarqué à Lille en mai 2017 (@LeMondefr); – Supermarché, école, micro-ferme urbaine : des alternatives dans le Grand Paris (@MediapartLeClub); – Ça veut dire quoi, devenir coopérateur dans un supermarché ? (@20minutes) ;  – Le boom de ces épiceries où l’on travaille pour consommer (@Figaro_Economie).

A Seattle, Amazon Go ouvre au grand public. Amazon est venu à bout des difficultés techniques que rencontrait son concept Amazon Go. Après une grosse année d’expérimentations et de corrections, la firme de Jeff Bezos ouvre ce lundi 22 janvier 2018 à Seattle sa boutique sans caisse au grand public. Présentée pour la première fois en décembre 2016, cette boutique connectée était jusqu’à présent réservée aux employés d’Amazon. Les équipes travaillaient à améliorer la technologie qui présentait des failles lorsqu’un trop grand nombre de personnes se trouvaient dans le magasin. Désormais ouvert à tous, le magasin s’étend sur une petite surface de 167 mètres carrés environ. On y retrouve les produits classiques que propose une épicerie ainsi que des produits de Whole Foods, la chaîne de supermarchés haut de gamme qu’Amazon a rachetée l’été dernier, précise le New York Times. (@LUsineDigitale).

#Justice

L’efficacité d’un logiciel censé prédire la récidive à nouveau critiquée. Un logiciel peut-il prédire correctement le risque de récidive ? La question est loin de relever de la science-fiction : aux Etats-Unis, c’est exactement ce que fait le programme Compas (Correctional Offender Management Profiling for Alternative Sanctions), utilisé par de nombreuses juridictions locales comme « aide à la décision » pour les juges. Or, une étude du Dartmouth College dévoilée mercredi 17 janvier par la revue Science Advances remet en question son efficacité : « Ce logiciel commercial largement utilisé pour prédire la récidive n’est pas plus pertinent ni juste que les prédictions de personnes n’ayant aucune ou peu d’expertise judiciaire. » (@Pixelsfr).

#IntelligenceArtificielle

Etats-Unis : deux systèmes d’intelligence artificielle battent des humains à un test de lecture et de compréhension. Et si l’intelligence artificielle (IA) dépassait l’intelligence humaine ? Pour la première fois, deux systèmes d’IA ont affiché de meilleurs résultats que des humains à des exercices de lecture et de compréhension conçus par l’université Stanford (Californie, Etats-Unis), rapportent Les Echos dimanche 21 janvier. Les deux intelligences artificielles, créées par le géant chinois du e-commerce Alibaba et par Microsoft, ont respectivement obtenu 82 440 et 82 650 points à cet examen, relève le journal. Face à elles, les candidats humains n’ont recueilli que 82 304 points. (@franceinfo).

L’offensive de charme de Facebook en France passe par de nouveaux investissements. Facebook veut le faire savoir. Il porte le plus grand intérêt à la France et est prêt à sortir son chéquier pour le démontrer. Lundi 22 janvier, l’entreprise de Mark Zuckerberg annonce un investissement de dix millions d’euros pour développer la recherche sur l’intelligence artificielle (IA) dans l’Hexagone. Le groupe souhaite ainsi amplifier un mouvement débuté en juin 2015, date de l’implantation à Paris de son centre de recherches européen consacré à l’IA – le premier installé hors du territoire américain. Le premier bénéficiaire de cette manne sera le laboratoire parisien de Facebook, dont les équipes de chercheurs et d’ingénieurs sont appelées à doubler, pour atteindre un effectif d’une soixantaine de personnes d’ici à 2022. Dans le même temps, le nombre de doctorants travaillant en son sein va tripler, pour passer à une quarantaine. (@LeMondefr). A lire aussi : Facebook mise 10 millions de plus dans l’intelligence artificielle en France et Sheryl Sandberg : « On va tripler nos investissements dans l’IA » (@LesEchos).

Cédric Villani: «L’Europe peut relever le défi de l’intelligence artificielle » En mars, Cédric Villani, Mathématicien et député, doit rendre au gouvernement un rapport pour faire de la France un acteur majeur de l’intelligence artificielle. Éducation, recherche, start-up, industries, service public… Le sujet est crucial et mobilise les acteurs politiques et économiques. La France n’est pas le seul pays à s’être positionné sur le sujet. Les États-Unis et la Chine, en tête dans cette course effrénée, ont déjà investi des milliards de dollars. Plus discrets, d’autres pays avancent leurs pions grâce à leurs universités de renom ou leurs entreprises, comme le Canada, l’Angleterre ou Israël. Cédric Villani fait le point avec Le Figaro sur les forces et les faiblesses de la France et de l’Europe. (@FigaroTech).

# CryptoMonnaie

Le bitcoin peut-il mourir ? La folie du bitcoin rappelle que les bulles sont indispensables pour financer les révolutions technologiques. Demain sera vertigineux, par Laurent Alexandre. « Le bitcoin, cryptomonnaie née en 2008, connaît une intense fièvre spéculative: entre janvier et décembre 2017, son cours est passé de 800 à 17000 euros. La monnaie virtuelle s’est effondrée de 12%, jeudi 11 janvier, portant à 30% sa baisse depuis son plus haut niveau, après que la Corée du Sud a envisagé d’interdire l’échange des cryptomonnaies, que le régulateur monétaire de Singapour s’inquiète et que la Chine menace de bannir le « minage » (l’activité de vérification- sécurisation-enregistrement des transactions en bitcoins). L’annonce par le ministre de la Justice sud-coréen du blocage des monnaies virtuelles a choqué un pays qui représente 20% des transactions mondiales. Le ministère des Finances a dû démentir les menaces de fermeture des plateformes d’échanges de bitcoins : alors que 2 millions de Sud-Coréens possèdent des cryptomonnaies, une crise politique menaçait. Lire la suite sur le site de @LExpress.

Bitcoin : les gendarmes financiers préparent la riposte. Les gendarmes financiers ont vu naître et grandir le bitcoin depuis le début des années 2010. Ils le ciblent à présent sans détour. Leur angle d’attaque ? Prévenir le très grand public contre les dangers que présente à leurs yeux cette cryptomonnaie. En décembre dernier, l’ACPR (le gendarme des banques et des assureurs) et l’AMF (qui supervise les marchés financiers) ont ainsi appelé les épargnants à « la plus grande vigilance avant d’envisager y investir une partie de leur épargne ». En ce début d’année, ce combat a pris une tournure incongrue : la très austère AMF a interpellé… Nabilla sur Twitter. La starlette avait publié un peu plus tôt une vidéo de conseil vantant les mérites de la cryptomonnaie. (@LesEchos).

#JeuVideo

Blacknut, le « Netflix français du jeu vidéo », part à la conquête du grand public. Après le succès de Spotify (musique) et Netflix (ciné et séries), le modèle du streaming par abonnement peut-il s’appliquer au jeu vidéo ? C’est le pari de la start-up rennaise Blacknut, qui lance lundi son service du même nom. Pour 14,99 euros par mois, les internautes pourront accéder à un catalogue de 50 jeux, avec une nouveauté par semaine. « Nous avons déjà signé 200 titres », explique Oscar Barda, directeur éditorial de Blacknut. L’application fonctionne sur ordinateur, les téléviseurs connectés et les box Android, et nécessite une connexion très haut débit. Les abonnés peuvent utiliser n’importe quelle manette de jeu en USB ou Bluetooth. Certains jeux fonctionnent simplement avec une télécommande de télévision. (@FigaroTech).