19 Jan

ReVue d’actu de 11h11 – vendredi 19 janvier 2018

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Environnement

xPourquoi l’eau est devenue une ressource menacée. Alors que les ressources sont abondantes sur Terre, l’eau est devenue un or bleu, à la fois menacé et inégalement réparti. Mauvaise anticipation des sécheresses, surconsommation, pollutions agricoles et urbaines… tous ces facteurs, humains plus que naturels, expliquent que l’eau soit aujourd’hui devenue une ressource précieuse. (@franceculture ). Légende image : Namibie.Crédits photo :Mint ImageAFP.

#Ville

La Cité du futur à la Maddy Keynote 2018. Fort du succès des précédentes éditions, le mag des startups, Maddyness, récidive en proposant, le 1er février prochain, au Centquatre à Paris, la 3ème édition de la Maddy Keynote. Cette année sera celle de la Cité du futur, avec des intervenants visionnaires de haut niveau qui exploreront avec le public, quatre thématiques complémentaires et indissociables : la mobilité, l’habitat, le bien-être et l’agora. Ville Intelligente Mag est partenaire de cet événement. « L’Homme de demain sera avant tout urbain, et il devra trouver les moyens de se mouvoir dans la ville le plus efficacement possible, que ce soit en termes de vitesse, d’efficacité énergétique ou encore d’expérience », peut-on lire dans les colonnes de Maddyness, le magazine de référence des startups et de l’innovation technologique. « Au même titre que le transport et les évolutions qu’il connaît depuis plus d’un siècle, notre habitat subit de profondes mutations, de même que nos espaces de vie et de sociabilité ». (@villeintelmag).

#Sante

La télémédecine ciblera les malades chroniques et les déserts médicaux. Un débroussaillage s’imposait. Jeudi, face aux syndicats de médecins, le directeur général de l’Union des caisses d’assurance-maladie (Uncam), Nicolas Revel, a ouvert la négociation conventionnelle sur la télémédecine en délimitant soigneusement le terrain de jeu. « Dans un premier temps », a-t-il proposé, la mise en place de tarifs remboursés sera réservée aux malades chroniques, ainsi qu’aux patients « ayant des difficultés d’accès territorial aux soins », zones déficitaires, insularité… Egalement cités, les patients atteints de maladies rares ou placés en maison de retraite médicalisée. Deux actes de télémédecine ont été créés en 2017 pour ces derniers. « La prise en charge de la télémédecine doit pouvoir se déployer rapidement et fortement mais en assumant de ménager des étapes avant de l’ouvrir de manière universelle », justifie l’Uncam dans son document de travail. (@LesEchos).

La Poste se lance dans la e-Santé avec un carnet de santé numérique. Très présent au Consumer Electronics Show, avec sa plateforme numérique Docapost, le Groupe La Poste a créé l’événement, cette année encore, valorisant du même coup le dynamisme de la French Tech. Selon la plate-forme de veille des réseaux sociaux Visabrain, laquelle protège la réputation des marques depuis 2011, La Poste arriverait même en 5e place du classement des entreprises les plus influentes du plus grand salon international des innovations électroniques grand public, sur le réseau social Twitter, générant même plus d’engagement que Toyota, Bosch ou encore Dell. Cocorico ! (@villeintelmag).

#Enseignement

Lille mène sa transition numérique. Une université unique de 68 000 étudiants depuis le 1er janvier, des grandes écoles d’ingénieurs (IMT Lille Douai, Centrale Lille…) et de commerce (Edhec, Iéseg…) au rayonnement international, sans oublier Sciences Po Lille. Troisième ville universitaire de France après Paris et Lyon, la capitale des Flandres bénéficie aussi d’un écosystème dynamique sur lequel elle entend s’appuyer pour former aux nouveaux métiers et amener la région à devenir une référence en matière de numérique. Plusieurs grandes entreprises historiques ont en effet mené à bien leur transition numérique, à l’image de La Redoute qui a très tôt misé sur les achats sur mobile, ou de Leroy-Merlin qui s’est inscrit dans le mouvement des makers avec l’ouverture en avril 2017 d’un gigantesque atelier collaboratif, le TechShop. Parallèlement, d’autres acteurs sont apparus, tel OVH, l’un des leaders mondiaux de l’hébergement Internet : fondée en 1999, l’entreprise implantée à Roubaix compte aujourd’hui 2 000 salariés et a lancé une vaste campagne de recrutement : 1 000 personnes en 2017, le double en 2018. (@LeMondefr).

#Telephonie

Lille et Douai candidates pour développer la 5G, le très haut débit mobile. Un débit qui décoiffe. L’Autorité de régulation des communications électroniques et des postes (Arcep) a indiqué, mardi, que les villes nordistes de Lille et Douai faisaient partie des neuf agglomérations françaises pilotes pour le développement de la 5e génération de communications mobiles, la 5G. On n’en est pas encore au déploiement grand public, le gouvernement ayant lancé une consultation publique pour élaborer une stratégie nationale pour la 5G. Néanmoins, pour ne pas être en reste, l’Arcep a lancé un guichet pour la réalisation de pilotes 5G « accessible à tous types d’acteurs », précise l’Autorité. (@20minutes).

#Information

La police italienne part à la chasse aux « fake news ». L’Italie déclare la guerre aux « fake news ». La police italienne a annoncé, jeudi 18 janvier, le lancement d’un site internet destiné à permettre aux citoyens de signaler de potentielles fausses informations circulant sur le web. Les internautes peuvent ainsi obtenir certaines vérifications. Cette initiative intervient à moins de deux mois des élections législatives, prévues le 4 mars et dont l’issue est très incertaine. Sur un site dédié, chaque citoyen italien pourra signaler ce qui lui paraît être une fausse information. Les services de police spécialisés dans la surveillance d’internet et des réseaux de télécommunications, la « police postale », lanceront alors une enquête pour vérifier, « dans la mesure du possible », cette information, a indiqué la directrice de ce service de police. « Il s’agit de fournir une réponse seulement quand c’est objectivement possible », précise-t-elle à l’agence Agi (en italien), en assurant qu’il ne s’agit pas d’ »attribuer des sceaux d’authenticité ». (@franceinfo).

#Video

Après plusieurs dérapages de vidéastes, YouTube change ses règles de monétisation. YouTube cherche de nouveau à rassurer les annonceurs. Face à une accumulation de polémiques, la plate-forme de vidéos a dévoilé, mardi 16 janvier, de nouvelles règles de monétisation. Objectif : éviter que des publicités ne soient affichées avant ou autour de contenus choquants, racistes, antisémites, homophobes ou faisant l’apologie du terrorisme. « Il est indéniable que 2017 a été une année difficile », reconnaît Paul Muret, vice-président en charge de la publicité chez Google, la maison mère de YouTube. En mars, le site de vidéos avait notamment été la cible d’un important mouvement de boycott après la publication d’une enquête accablante par le quotidien britannique Times. Plus de 250 marques avaient alors suspendu temporairement leurs campagnes publicitaires. (@pixelsfr).

#Cryptomonnaie

Sondage : un Français sur 10 a déjà cherché à acheter du bitcoin. Le bitcoin est un peu tout cela à la fois pour les Français. Le sondage Odoxa-Linxea réalisé en exclusivité pour « Les Echos » dans la série des « Rendez-vous de l’argent », et consacré en ce début d’année aux monnaies virtuelles, le montre bien : les Français n’ont pas pu échapper à la déferlante bitcoin. Les trois quarts d’entre eux en ont déjà entendu parler. Plus d’un sur cinq sait même précisément de quoi il s’agit, un chiffre qui culmine à 37 % auprès des jeunes (les 18-24 ans). Le monde des cryptomonnaies reste toutefois une énigme pour beaucoup de gens, qui confessent qu’ils ont du mal à comprendre son fonctionnement. « Le bitcoin et les autres monnaies virtuelles souffrent aussi d’une piètre image », constate Gaël Sliman, chez Odoxa. Ils sont vus comme de purs objets spéculatifs (75 %), un bon moyen de blanchir de l’argent (75 %), et même un instrument dangereux pour l’économie (68 %). Seuls 26 % des Français estiment que cela peut être un investissement rentable, 16 % qu’ils peuvent constituer une bonne réserve de valeur. (@LesEchos).

Et si le bitcoin balayait Apple et Amazon ? C’est l’une des grandes résolutions de Mark Zuckerberg pour 2018. Et le patron de Facebooka pour habitude de s’y tenir. Le réseau social aux plus de 2 milliards d’utilisateurs va s’intéresser de près aux « aspects positifs et négatifs des cryptomonnaies » et souhaite « savoir comment les utiliser au mieux ». C’est inévitable : le sujet est au centre de l’actualité et le quintet Google-Apple-Facebook-Amazon-Microsoft, alias les Gafam, qui a « ubérisé », d’une manière ou d’une autre, les acteurs traditionnels des secteurs sur lesquels ils ont fait leur nid n’a qu’une crainte : qu’un nouvel arrivant, une nouvelle technologie leur fasse vivre le même cataclysme. Mais ces titans peuvent-ils réellement être affectés par les cryptomonnaies et la blockchain ? Sans doute mais à des degrés divers. Car derrière l’acronyme Gafam, on retrouve cinq groupes mondiaux avec des modèles économiques et un ADN parfois très hétéroclites. A lire aussi : Bitcoin : les gendarmes financiers préparent la riposte (@LesEchos).

#Cybersecurite

En Belgique, un master de cybersécurité enseigne les techniques des « hackers » pour mieux s’en « protéger ». Un master de cybersécurité a vu le jour il y a près d’un an en Belgique. C’est l’un des seuls de l’Union européenne. Ici, les étudiants apprennent les techniques de piratage de leurs ennemis. Le principe : savoir pirater pour mieux apprendre à se défendre. Pas moins de 70 étudiants sont inscrits, dont deux femmes. Ils doivent par exemple réussir à dérober le mot de passe du compte en banque, factice bien sûr, de leur professeur. Selon Frédéric Pluquet, professeur de développement et sécurité à l’Ecole supérieure d’Informatique de Bruxelles, il s’agit de piratage éthique. « Je ne leur apprends pas à être des hackers, mais plutôt des professionnels en sécurité, c’est-à-dire qu’ils savent hacker, mais ils savent surtout se protéger des hackers », insiste-t-il. Il est donc nécessaire de connaître les techniques de hackers pour mieux s’en protéger selon le professeur. (@franceinfo).