16 Jan

ReVue d’actu de 11h11 – mardi 16 janvier 2018

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#CES2018

xRobots et intelligence artificielle s’imposent dans notre quotidien.  Le Consumer Electronics Show (CES) de Las Vegas, le plus grand salon mondial consacré aux nouvelles technologies, a donné l’occasion aux géants du secteur et aux start-up de montrer comment se dessinent le futur du numérique et notre quotidien toujours plus connecté. Traditionnellement, une poignée d’entreprises se dégagent comme championnes du CES. Google n’a pas lésiné sur ses efforts pour remporter ce titre cette année, avec une large promotion de son assistant vocal, Google Assistant. Il équipe enceintes, électroménager, voitures et autres objets connectés de toutes les marques. Le futur entrevu au CES fait souvent penser à des films de science-fiction, avec ses maisons intelligentes et ses robots capables de comprendre les hommes. Mais il s’agit bien de notre réalité de demain. (@FigaroTech). Légende image : Sony mise sur le divertissement, avec Aibo, un chien robot adorable. Crédits photo : David McNew / AFP

Premiers retours du CES 2018. Les tendances observées pendant un CES de Las Vegas ne sont que l’agrégat des actions d’une nuée de fournisseurs, petits et grands, qui ont émaillé les mois précédents. C’est une photo un peu arrangée de l’état du marché à un moment donné. On ne découvre pas grand-chose de véritablement nouveau pendant le salon si ce n’est quelques nouveautés anecdotiques ou confirmations de ce que l’on sait déjà. Cette cuvée 2018 du CES n’échappait pas à ces règles. Intelligence artificielle, objets connectés en tout genre, véhicules divers et/ou autonomes, smart city, VR/AR et 5G étaient au rendez-vous comme prévu et mis à toutes les sauces par les petits et les grands exposants. (@frenchweb).

Votre vie quotidienne du futur… selon le CES 2018. L’édition 2018 du Consumer Electronics Show (CES) de Las Vegas a fermé ses portes vendredi 12 janvier. Pendant quatre jours, inventeurs et innovateurs du monde entier ont fait la démonstration de produits futuristes s’apprêtant à envahir nos quotidiens… ou, du moins, qui le feront s’ils trouvent les investisseurs nécessaires, dépassent le stade de prototypes, et surtout, intéressent les consommateurs. En attendant cet hypothétique futur, Pixels s’est amusé à imaginer à quoi pourrait ressembler votre vie dans quelques années ou quelques mois, si les innovations du CES 2018 s’imposaient dans votre quotidien. Pour le meilleur et pour le pire. (@LeMondefr).

#Numerique

En Estonie, les femmes prennent les rênes digitales. Aujourd’hui, je ne peux plus imaginer remplir une feuille d’impôt sur papier ou faire la queue pour une quelconque démarche administrative ! » s’étranglerait presque Dea Oja, programmatrice de formation. Il y a trois ans, cette quadra a cofondé avec Ann Runnel la start-up Ignite, qui propose d’améliorer les performances digitales des entreprises. Ancrées dans leur époque, ces deux entrepreneuses sont parfaitement bilingues en anglais, comme la plupart des femmes de leur génération nées en Estonie, terre nordique située sur la mer Baltique. Cette petite nation de la taille des Pays-Bas mais dix fois moins peuplée (1,3 million d’habitants) n’a gagné son indépendance qu’en 1991, à la chute de l’URSS. Dès lors, elle s’est ouverte sans retenue au capitalisme, envoyant aux oubliettes les lourdeurs administratives de l’ère soviétique. (@Madamefigaro).

O21. A Valenciennes, les corons étanches à la vague numérique ? Sedrat dessine de la main les hauts fourneaux et les usines qui s’élevaient ici. Aujourd’hui retraité, il a longtemps travaillé en tant que chalumiste dans l’usine de sidérurgie Vallourec. « Des milliers d’ouvriers, c’était tout le temps en activité ! » Il raconte la fumée crachée par les cheminées, le vacarme des machines. La vie. « Il y avait des magasins, des cafés, tout le long de cette rue, se souvient-il en remontant le col de son manteau. Puis ça s’est arrêté, et les magasins ont fermé. » Silence. Il regarde le bâtiment qui s’élève désormais à l’emplacement de l’usine. Cette « Serre numérique » de 17 000 mètres carrés dont la façade évoque un circuit imprimé géant. Il habite en face mais n’y est jamais entré. Sa fille, si. Une fois. « Ça lui a plu. » Lire aussi :   Choisir son orientation : nos conférences O21 de retour à Lille les 19 et 20 janvier (@LeMondefr).

#Transport

Vélos partagés : le grand flou du modèle économique. Il suffit d’avoir quitté Paris pendant une poignée de mois pour prendre la mesure, à son retour, du phénomène. Qu’ils soient jaunes (Ofo), verts (Gobee.bike) ou gris et orange (oBike), plusieurs milliers de vélos en libre-service sans station ont envahi les rues et les trottoirs de la capitale. Heureuse coïncidence ? L’arrivée presque simultanée de ces entreprises est intervenue en plein démantèlement des anciennes stations Vélib’ de l’opérateur JCDecaux, éjecté du marché parisien en 2017 par une start-up de Montpellier, Smoove. Le nouvel opérateur du Vélib’ a commencé à déployer ses nouveaux vélos, dont une partie est à assistance électrique, le 1er janvier. Il doit continuer à le faire jusqu’à la fin de mars. Or le processus de transition accuse un sérieux retard et provoque l’ire des abonnés. (@LesEchos).

 Gobee.bike, oBike, Ofo… Vélos contre vandales. Des verts, des jaunes, des bleus… Les trottoirs parisiens ont vu fleurir ces derniers mois des escouades bariolées de bicyclettes en libre-service. Responsables de ce déferlement vélocipèdique, des start-up comme Gobee.bike, oBike, Ofo ou encore le géant mondial du parking Indigo, tous bien décidés à convertir les Franciliens aux vertus du free floating. En clair, un modèle sans bornes où les deux-roues, grâce à une puce GPS intégrée, sont localisables via une appli à télécharger sur smartphone. Cette dernière sert aussi à verrouiller et déverrouiller la petite reine, qui peut ensuite être laissée n’importe où sur le trottoir. Des services de scooters électriques –Cityscoot, Mober, Coup- se sont également lancés à l’assaut du marché parisien avec cette même technologie. (@LExpress).

A Saint-Lô, les premiers vélos électriques à hydrogène en France. Les premiers vélos électriques à hydrogène en France ont été mis en service, lundi 11 décembre, à Saint-Lô, dans la Manche. Selon Christophe Bruniau, directeur des ventes de Pragma Industries, la PME de Biarritz qui a conçu ces vélos, il s’agit même d’une première mondiale. « Nous en livrons vingt aujourd’hui dans la Manche, dix pour Saint-Lô et dix pour Cherbourg. Quarante autres seront livrés dans les prochains jours à la communauté d’agglomération Pays basque, à celle de Chambéry et en Ariège », a précisé M. Bruniau, qui affiche cent commandes fermes au total. Ces vélos, qui pèsent 25 kilogrammes, soit le poids d’un vélo électrique classique, se rechargent en hydrogène « en moins de deux minutes, contre trois heures pour un vélo à assistance électrique classique proposant moitié moins d’énergie », selon l’entreprise. (@lemondefr).

#Sante

La France se lance enfin dans la télémédecin. C’est un des grands chantiers santé 2018: la télémédecine débarque en France! Bien que reconnue dans le droit depuis 2009, elle est restée jusqu’à présent marginale, car cantonnée à des expérimentations éparses et centrée sur l’hôpital. Et pour cause ! Elle était jusqu’à présent soumise à des procédures administratives contraignantes auprès des autorités régionales de santé (ARS) et limitée dans son financement. (@Figaro_Economie).

#Biotechnologie

Les investisseurs prudents à l’égard des biotechs. Le miracle ne s’est pas produit. L’année 2017 s’est révélée décevante pour les valeurs de biotechnologies. Contrairement aux attentes, les cours de ces sociétés spécialisées dans la recherche médicale et la mise au point de nouveaux médicaments n’ont pas bénéficié de l’euphorie qu’ont connue les valeurs technologiques, portées par les champions du Web. Les spécialistes du secteur reconnaissent volontiers que ces contre-performances sont dues à des résultats cliniques décevants, sans aucune découverte majeure ces dernières années. La plupart des sociétés de biotechnologie étant en phase de recherche, elles ne disposent que de très faibles revenus et sont souvent déficitaires. Leur valorisation boursière ne repose donc que sur la confiance et l’espoir de gros bénéfices futurs. « Le marché s’emballe beaucoup trop sur les promesses de découvertes et a tendance à trop violemment sanctionner les échecs », souligne Philippe Pouletty, cofondateur de Truffle Capital, la société de capital-investissement spécialisée dans les biotechs. (@Figaro_Economie).

#Coworking

L’Anticafé qui « rase gratis ». Imaginez un bistrot où l’on ne paie pas ses consommations, mais seulement le temps passé… à les déguster! C’est à Leonid Goncharov, un étudiant ukrainien arrivé en France en 2013, que l’on doit ce concept original. En quatre ans, pas moins de neuf Anticafés ont vu le jour à Paris et en région, et le jeune homme ambitionne désormais d’en ouvrir une cinquantaine d’ici à 2020 dans toute l’Europe. Le dernier en date vient de lever ses grilles au Cnit de La Défense, le 3 janvier, sur une surface de 380 mètres carrés. A Paris, à Aix-en-Provence, à Strasbourg, à Bordeaux ou à Lyon, pour 5 euros de l’heure -ou 24 euros la journée et 240 euros l’abonnement mensuel, valable dans tous les Anticafés du groupe-, des boissons chaudes, des jus de fruits, des en-cas salés ou sucrés sont servis à volonté. (@LExpress).