La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.
#Numerique
Du clavier au cerveau : une brève histoire des interfaces homme – machine. Avant de devenir nos compagnons de tous les jours, les ordinateurs furent d’imposantes machines, qui pouvaient faire la taille de toute une pièce. Principalement développés dans le cadre de projets militaires, c’est là qu’ils furent d’abord employés. Le bien nommé Colossus fut ainsi utilisé par les Britanniques durant la Seconde Guerre mondiale pour décrypter les messages codés envoyés par les Allemands. Dans l’après-guerre, l’ordinateur commença à gagner la vie civile : chaque grande entreprise américaine se devait alors de posséder sa propre machine, coûtant la bagatelle de plusieurs millions de dollars. Pour les manipuler, on recrutait des ingénieurs spécialisés. À l’époque, on contrôlait en effet l’ordinateur à l’aide d’un simple clavier, où l’on entrait des lignes de code pour déclencher des actions. (@RSLNmag).
#Sante
Télémédecine, aides financières : le gouvernement dévoile son plan contre les déserts médicaux. « Sans accès effectif aux soins, on ne peut pas construire un avenir. » Le chef du gouvernement, Edouard Philippe, a présenté, vendredi 13 octobre, son plan de lutte contre les déserts médicaux en France. S’opposant à une « répartition forcée des médecins » sur le territoire, il a mis l’accent sur les regroupements de professionnels, sur l’innovation et sur les incitations financières. En cas de doute sur un grain de beauté suspect, un généraliste doit pouvoir solliciter l’avis d’un dermatologue en lui envoyant une photo. En s’appuyant sur cet exemple, Edouard Philippe a dit vouloir développer le recours à la télémédecine « en écartant deux blocages ». Les problèmes de connexion internet dans certains territoires doivent être résolus d’ici à 2020 dans le cadre des annonces d’Emmanuel Macron sur le haut débit et le très haut débit. Par ailleurs, la télémédecine sera inscrite dans le droit commun « dès 2018 » avec la création d’un tarif de consultation à distance, ce qui permettra de rémunérer le médecin travaillant à distance et la personne recevant le malade. Les fonds consacrés à la télémédecine seront doublés pour passer à 18 millions d’euros, avec l’objectif d’avoir du matériel pour assurer ce service dans tous les territoires d’ici à 2020. (@franceinfo).
Déserts médicaux : la télémédecine attend de sortir de l’expérimentation. Parmi les établissements pionniers à avoir pratiqué la télémédecine, l’hôpital gériatrique des Magnolias à Ballainvilliers dans l’Essonne s’apprête après cinq ans d’expérimentation à « pérenniser et étendre son dispositif ». L’hôpital sert aujourd’hui de support à l’organisation de téléconsultations au profit des résidents de six maisons de retraite du département en mettant à disposition ses médecins. Mais il profite également de ce service lorsque certaines spécialités ne sont pas représentées dans son établissement (dermatologie, neurologie…) grâce à un partenariat avec le centre hospitalier sud-francilien. En 2018, le dispositif doit s’agrandir à une dizaine d’établissements d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (Ehpad). (@Midilibre).
Bilan positif un an après l’ouverture du cabinet de télémédecine à Oberbruck dans le Haut-Rhin. Depuis un an, les habitants du fond de la vallée de Masevaux, dans le Haut-Rhin, peuvent se faire soigner par télémédecine dans le cabinet d’Oberbruck. Le projet, piloté par l’association de soins et d’aides Mulhouse et environs (ASAME), suscite l’enthousiasme des praticiens et des patients. Les personnes malades peuvent en effet, depuis le 5 septembre 2016, se faire osculter par un praticien de Bordeaux, Nancy, Avignon, ou plus proche, Pfetterhouse dans le Haut-Rhin. Le procédé s’appelle la télémédecine. (@F3Alsace). A lire aussi : Dans l’Essonne, cet hôpital teste la télémédecine depuis cinq ans (@europe1).
La télémédecine comme moyen de lutte contre les déserts médicaux. La Corse compte 1 311 médecins. Un chiffre en baisse entre 2010 et 2017 dans la région selon le dernier atlas de la démographie médicale publié par l’ordre national des médecins. Car avec 314 médecins pour 100 000 habitants, la région est en dessous de la moyenne nationale fixée à 330. Ce manque de patriciens combiné à une population vieillissante, la Corse fait partie des territoires où la moyenne d’âge est la plus élevée, induisent la formation de déserts médicaux. Un problème encore plus frappant lorsqu’il est question de spécialistes. En attendant la possible arrivée de renforts, une solution a été trouvée : la télémédecine. Dominique Poggi est médecin généraliste à Cargèse. Pour faire face au manque de dermatologues dans son secteur, et d’éviter à ses patients de nombreux kilomètres, ce praticien s’est tourné vers cette technique. « C’est intéressant pour nous car c’est facile à mettre en œuvre. Il suffit d’un smartphone pour prendre des photos et d’un ordinateur pour pouvoir envoyer les dossiers. (@FTViaStella).
#Transport
Bientôt des voitures autonomes et sans assistant humain en Californie. Les autorités californiennes ont dévoilé mercredi 11 octobre une nouvelle réglementation qui autorisera les tests de voitures autonomes sur les routes de l’Etat sans exiger qu’un conducteur soit présent à bord du véhicule. Cette décision pourrait entrer en vigueur en 2018. Elle éliminerait l’actuelle disposition qui exige dans toute voiture autonome un « contrôle physique par une personne physique assise sur le siège conducteur du véhicule ». La nouvelle réglementation stipule uniquement qu’il est nécessaire de « superviser la technologie autonome » de toute voiture sans chauffeur. Le Département des véhicules à moteur (DMV) de Californie a assuré dans un communiqué que ce changement visait à supprimer une exigence qui « pourrait limiter inutilement le développement de la technologie », offrant la possibilité de surveiller le véhicule à distance. (@LeMondefr).
#Securite
Mots de passe sur smartphones : chronique d’une mort annoncée ? Notre époque est marquée par l’adoption des smartphones et notre dépendance à leur égard est de plus en plus forte. 20,2 millions de smartphones se sont vendus en France en 2016. Nous nous en servons de plus en plus pour effectuer des opérations bancaires, passer des commandes, réserver des billets ou faire des achats, autant d’activités qui nous obligent à saisir des informations associées à notre carte de crédit : 38% des personnes interrogées à travers le monde ont acheté un produit ou un service via leur mobile au cours des six derniers mois, tandis que 47% déclarent avoir consulté leur compte bancaire durant la même période. Le m-commerce a représenté en France 7 milliards d’euros sur l’année 2016. (@latribune).
Comment protéger sa vie privée sur Internet. Rien de plus facile, pour une personne malveillante ou une entreprise intéressée par nos données personnelles, que de nous pister via nos machines numériques. Même si on n’a rien à cacher, mieux vaut ne pas laisser ouvertes les portes et les fenêtres digitales. Petit guide d’hygiène numérique. (@LesEchos).
#MediaSocial
Google, Facebook et Twitter dans la tourmente de « l’enquête russe ». Google mène une enquête sur des utilisateurs lui ayant versé « plusieurs dizaines de milliers de dollars » pour sponsoriser des contenus susceptibles d’influencer l’opinion américaine en 2016. Ces contenus se trouvaient sur des plateformes comme Gmail, YouTube, Google Search ainsi que sur l’ensemble du réseau de Double Click. Le service, racheté par Google en 2012, gère les publicités qui s’affichent sur des millions de sites Internet grâce à des procédés très largement informatisés. Une telle automatisation permet à Google de gérer des milliards de transactions chaque année et explique pour partie que l’entreprise remarque si tardivement les agissements suspicieux. Mais l’entreprise a surtout dû mettre le nez dans ses comptes pour les besoins d’une plus vaste enquête sur les possibles interférences russes dans la campagne présidentielle de 2016. Plusieurs entreprises du Web, comme Facebook, Twitter, Reddit et Youtube (qui appartient également à Google) sont sous pression des autorités américaines autour de l’épineuse « question russe ». (@FigaroTech).
#Television
Avec « Le Média », les Insoumis passent à la (web)télé. C’est une affaire qui agite pas mal le Landerneau journalistique. Le 15 janvier prochain, des proches de La France insoumise, le mouvement de Jean-Luc Mélenchon, vont lancer leur propre webtélé. Sobrement baptisée « Le Média », elle appartiendra à ceux qui la regardent, sur le modèle des « socios », ces actionnaires-supporters du FC Barcelone. Un média d’un nouveau genre aux contours encore flous mais qui se veut « indépendant, collaboratif, pluraliste, féministe, écologiste, culturel, francophone, humaniste et antiraciste », si l’on en croit son manifeste publié le 27 septembre dans Le Monde et signé par des personnalités aussi diverses que Laurent Baffie, le réalisateur Gérard Mordillat, l’ancien ministre Arnaud Montebourg ou le lanceur d’alerte Antoine Deltour. Ses grandes lignes seront dévoilées ce 11 octobre à 20 heures sur YouTube et une quarantaine de comptes Facebook. Rencontre avec sa future patronne, Sophia Chikirou, qui est aussi la… conseillère en communication de Jean-Luc Mélenchon. (@telerama).
#RealiteVirtuelle
Avec Oculus Go, Facebook veut réveiller le marché mollasson de la réalité virtuelle. Oculus Go, c’est le nom du nouveau casque de réalité virtuelle de Facebook qui a été dévoilé mercredi. L’entreprise revendique deux atouts : l’accessibilité et l’autonomie du dispositif. Il est présenté par son fabricant comme étant « le moyen le plus simple de se lancer dans la réalité virtuelle », un marché qui reste encore peu dynamique. Les ventes dans le domaine de la réalité virtuelle (VR), bien qu’honorables, ne sont pas exceptionnelles. Le casque Gear VR de Samsung s’est vendu depuis sa sortie à cinq millions d’unités, le Playstation VR de Sony à un million, jusqu’en juin 2017. L’Oculus Rift, comme le HTC Vive se seraient eux vendus entre quelques centaines de milliers et un million chacun, selon les estimations d’analystes. À titre de comparaison, en 2016, 21 millions de montres intelligentes ont été vendues. (@LExpress).