La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.
#MediaSocial
Sur son lit de mort, personne ne se dit : « J’aurais aimé passer plus de temps sur Facebook » Ex-employé de chez Google, où il a travaillé pendant dix ans sur la définition de la stratégie publicitaire de l’entreprise, James Williams est devenu aujourd’hui le chantre de « l’ethics by design ». D’après lui, l’ensemble des devices et des plateformes technologiques que nous utilisons chaque jour sont conçus pour contrôler notre attention. Et il est grand temps de remettre en question cette approche de la conception numérique pour inventer des alternatives durables et respectant notre liberté de choix. Notre comportement compulsif envers les technologies n’a rien d’innocent : ceux qui en conçoivent les interfaces ont été formés pour maîtriser l’art de nous y faire passer le plus de temps possible. Sauf qu’en appliquant les règles de « persuasion » qui prévalent dans la Silicon Valley depuis des années, les designers menacent indirectement notre liberté : celle d’accorder notre attention, et les 24 heures que comptent chaque journée, à ce que l’on veut. (@usbeketrica).
Terrorisme sur internet: Twitter accusé de tuer le LOL anti-Daech. Les réseaux sociaux et être inscrits sur une « liste blanche ». Une protection qui leur éviterait d’être censurés à tort par les outils de détection automatiques. La mesure, qui pourrait paraître anecdotique, répond pourtant à un problème bien réel. Car sur les réseaux sociaux, il n’est pas rare que ceux qui informent et luttent contre l’organisation État islamique, des parodiques aux analystes, soient censurés « par erreur ». Le cas d’Abou Zilleur, un « compte historique » de la Katiba des Narvalos, l’un des principaux groupes parodiques français, est emblématique. Suspendu « dans la nuit du 5 au 6 mai dernier », il n’a toujours pas été rétabli à ce jour. Une décision « abusive et non justifiée » qui révèle les problèmes de modération sur le réseau social, dénoncent les membres du groupe. « La suspension, ce sont des archives, je pense intéressantes, qui sont perdues. C’est tout un travail de deux ans qui a disparu », déplore Abou Zilleur. Cet internaute engagé a créé son compte « en 2015, après les attentats de Charlie Hebdo, à une époque où les discours djihadistes sur Twitter et Facebook pullulaient et où Stop Djihadisme [le compte officiel anti-propagande du gouvernement] n’existait pas encore ».(@LExpress).
#Wikileaks
On connaissait déjà l’histoire de Chelsea Manning. Comment elle a décidé, en février 2010, de transmettre des milliers de documents secrets de l’armée américaine à WikiLeaks. Comment elle fut arrêtée, quatre mois plus tard, avant d’être condamnée à trente-cinq ans de prison. Comment Barack Obama, à trois jours de la fin de son mandat, a décidé de commuer sa peine, après sept années de détention. Elle a changé de sexe durant son incarcération. Elle s’appelait Bradley Channing. Depuis son arrestation, elle est privée de parole. Lundi 12 juin, le New York Times a publié un long article, dans lequel la lanceuse d’alerte détaille le parcours qui l’a menée à devenir une figure emblématique du début du XXIème siècle. Elle a expliqué à l’émission « Nightline » d’ABC avoir été affectée par les informations de mort et de destruction qu’elle recevait du champ de bataille en Irak et en Afghanistan. Elle a ajouté : « J’ai arrêté de voir seulement des statistiques et des données et j’ai commencé à voir des gens ».
#Transport
Après le covoiturage, voici le copiétonnage ! Une jeune pousse montpelliéraine a eu l’idée de créer Monchaperon, une application met en relation des piétons qui souhaitent partager le même trajet à pied. « Passé une certaine heure, être seul dans la rue n’est pas rassurant et ce même sur de petits trajets » explique un des responsables de la start-up. Ainsi « faire son trajet accompagné rassure et rend ce moment beaucoup plus sympathique » poursuit-il. A lire sur le blog Tout ce qui buzz sur @France3MidiPy.
#Economie
Travis Kalanick, patron d’Uber, quitte définitivement le groupe. Coup de théâtre chez Uber. Mardi 20 juin dans la soirée, la plate-forme américaine de voitures avec chauffeur (VTC) a annoncé la démission de son cofondateur et patron Travis Kalanick, mis en difficulté après plusieurs polémiques sur le climat sexiste et discriminatoire qu’il avait laissé s’installer au sein de l’entreprise. « Travis a toujours placé Uber en premier, rappelle le groupe dans un communiqué. C’est une décision courageuse (…) qui va permettre à Uber de pleinement ouvrir un nouveau chapitre de son histoire. » Cette annonce constitue une surprise. Il y a une semaine, M. Kalanick avait accepté de prendre du recul, délaissant son poste de directeur général pour une durée indéterminée. « J’ai besoin de travailler sur moi-même pour devenir le leader dont cette société a besoin », justifiait-il alors dans un message adressé à l’ensemble des salariés. Et il promettait de « construire une équipe dirigeante de première classe » pour permettre « au nouvel Uber de réussir ». (@LeMondefr).
#Commerce
E-commerce: comment fonctionne le « commerce des épices du XXIe siècle »? Dans une étude publiée fin 2016, l’expressiste DHL ose les grands mots : le e-commerce transfrontalier serait « le commerce des épices du XXIe siècle ». Exagéré? Pas tant que ça, si l’on considère les chiffres, vertigineux. Devenu la locomotive de la vente en ligne, le e-commerce cross-border représentait en 2015 un marché de 300 milliards de dollars. Et sa croissance devrait être de 25% par an jusqu’en 2020. A cette échéance, il représentera 900 milliards de dollars, et près d’un quart du e-commerce mondial. (@LExpress).
Le magasin à l’ère du numérique. Vendeurs « augmentés », chariot connecté, réalité virtuelle… le numérique imprègne les points de vente physique pour un parcours d’achat orienté « phygitail ». Focus sur les outils qui réenchantent l’expérience client. (@Emarketing_fr).
#Alimentation
Amazon croque Whole Foods : les synergies et défis à venir de cette méga-acquisition. Amazon a annoncé, vendredi 16 juin, qu’il allait s’offrir l’enseigne alimentaire spécialisée dans les produits biologiques Whole Foods pour 13,7 milliards de dollars. Si l’opération est bien finalisée au second semestre de l’année, ce sera la plus grosse acquisition réalisée par la firme de Jeff Bezos depuis sa création. Cette intrusion dans le monde physique (Whole Foods compte 460 magasins) pourrait sensiblement rebattre les cartes du marché américain de la distribution alimentaire. (@LUsineDigitale).
Sur le marché ultra-concurrentiel de la foodtech, Blue Apron concocte son entrée en bourse. Après le fantôme jaune de Snapchat, c’est au tour du tablier bleu de Blue Apron de faire son entrée en bourse sur la planète de la tech grand public. Dans son prospectus d’IPO (Initial Public Offering) publié le 19 juin 2017, la start-up new yorkaise prévoit un prix initial par action compris entre 15 et 17$, dans l’espoir de lever 586 millions de dollars. Lors de son introduction au New York Stock Exchange prévue pour le 28 juin prochain, Blue Apron vise une valorisation boursière de 3,2 milliards de dollars. Blue Apron est le pionnier américain de la livraison de box de produits frais à concocter chez soi. Fondée en 2012 par trois hommes, Matt Salzberg (CEO), Ilia Papas (CTO) et Matthew Wadiak (COO), la start-up basée à New York livre uniquement aux États-Unis. (@LUsineDigitale).
#IntelligenceArtificielle
« L’homme augmenté existe déjà ! » L’homme augmenté s’est créé de mille fantasmes, du mythe d’Icare à l’homme qui évolue dans l’espace sans combinaison, en passant par les cyborgs. Mais ne sommes-nous pas déjà des êtres augmentés, capables de guérir des pires maux et de communiquer avec n’importe qui dans le monde ? Quelles conséquences auront ces « augmentations » sur notre futur ? Réponses de Maxime Derian, anthropologue des techniques, chercheur associé au CNRS (ISCC). Il explique : « Si l’on considère que « l’homme augmenté » est le résultat d’un dépassement de ses capacités techniques et biologiques, alors, il existe déjà ! Dans toute l’histoire de l’Humanité, nous remarquons une constante : la lutte contre la douleur et la maladie. » (@LesClesDeDemain).
« L’IA va banaliser l’accès à la connaissance ». L’avènement de l’intelligence artificielle a des airs de nouvelle révolution industrielle. De fait, l’association homme-machine promet des résultats spectaculaires pour toutes les entreprises, quels que soient leurs profils et leur domaine d’expertise. Explications avec Nicolas Sekkaki, président d’IBM France. Il explique que « l’intelligence artificielle impactera tous les secteurs et tous les métiers, de l’automobile aux villes intelligentes, en passant par la santé. La grande révolution qu’elle permet, c’est la possibilité d’exploiter toutes les données, permettant ainsi de prendre les bonnes décisions. » A lire aussi : De l’Homme de Vitruve à l’Homme augmenté (@LesClesDeDemain).
#Journalisme
La réalité virtuelle va-t-elle améliorer le journalisme ? Peu à peu le journalisme en réalité virtuelle a dépassé le stade expérimental pour devenir partie intégrante de plusieurs rédactions. Mais avec quelles conséquences sur l’information ? C’est notamment le cas avec Targo, premier média français entièrement dédié au journalisme en réalité virtuelle et à la vidéo 360. A sa tête, deux anciens élèves de Sciences-Po Paris : Chloé Rochereuil et Victor Agulhon. Pourtant, les deux fondateurs sont catégoriques : la réalité virtuelle apporte une plus-value au journalisme. Le premier intérêt est de montrer ce qu’il y a derrière la caméra et permettre au lecteur une plus grande liberté de consommation. « La 360 a libéré quelque chose de fondamentalement neuf dans le journalisme : voir derrière la caméra. Cela touche au principe même d’objectivité » analyse Chloé. (@lesinrocks).
#Cinema
La 28ème édition du festival du film documentaire « Sunny Side of the Doc », qui se tient chaque année dans la ville, ouvre ses portes lundi 19 juin pour quatre jours. L’édition 2017 de ce festival, qui est aussi un marché du film, sera à nouveau marquée par une présence forte des technologies de réalité virtuelle, qui proposent des expériences visuelles et sonores inédites. Le festival lance à cette occasion un « Parcours interactif d’expériences immersives et innovantes », PiXii, qui permettra aux festivaliers d’expérimenter des contenus liés à la réalité virtuelle, mais aussi à la vidéo 360 degrés par exemple. (@LaCroix).