30 Mar

ReVue d’actu de 11h11 – jeudi 30 mars 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#RealiteVirtuelle

xDisney a mis au point un système bluffant de prédiction de trajectoire en VR. Les laboratoires de Disney ont mis au point un système de traçage et de prédiction de trajectoire d’un objet réel pour un utilisateur portant un casque de réalité virtuelle. Le test, réalisé avec une balle rappelant une balle de tennis permet au porteur de casque VR de visualiser la trajectoire de celle-ci et de l’attraper au vol. Mieux encore, un système de prédiction de trajectoire indique à l’utilisateur où placer sa main pour que la balle atterrisse directement dans le creux de celle-ci sans la voir venir. (@rvfrance).

Cinq expériences pour s’initier à la réalité virtuelle. Par où commencer ? Depuis les grands débuts de la réalité virtuelle (VR) en 2016, de nombreux films, jeux et « expériences » ont vu le jour. Et pas besoin de disposer d’un onéreux Oculus Rift ou HTC Vive pour en profiter : des casques de VR existent à partir d’une quinzaine d’euros, dans lesquels on glisse un smartphone en guise d’écran. Reste à trouver le bon contenu à y télécharger, afin de profiter au maximum du potentiel de cette nouvelle technologie. @Pixelsfr a sélectionné cinq œuvres pour s’initier à la VR.

#Ville

La smart city responsable, durable et pour tous – oxymore ou seul plan d’avenir ? La smart city représente en effet une opportunité de transition économique pour des business modèles industriels vieillissants. Mais qu’en est-il des citoyens ? Est-ce qu’ils peuvent associer smart city et ville de leur rêve ? Pour l’instant, si cette technologie devait changer la vie des habitants, ils ne semblent pas encore convaincus que cela serait pour le meilleur. Force est de constater que des solutions dites intelligentes mises en place dans les infrastructures, la mobilité, l’énergie, etc. n’ont pas toujours abouti ou se sont soldées par de semi-échecs. Sans cohérence, sans pérennité, trop chères, élitistes, redondantes, conçues en silo…, ces solutions ont pu renforcer le phénomène d’exclusion par la fracture numérique. Car dans ce domaine, on est encore dans l’expérimentation. Les démonstrateurs n’ont pas encore pu mettre en évidence la faisabilité des projets, leur rentabilité et leur acceptabilité. Alors, à peine née, est-il déjà temps d’enterrer la smart city ? (@LesEchos).

#Presidentielle2017

Election présidentielle et économie numérique : un rendez-vous à ne pas rater. Le numérique est la clé du retour à la croissance. Mais les conditions de son développement doivent être réunies. Un vrai débat pour la présidentielle. Par Bruno Walther, président-fondateur de Captain Dash. L’élection présidentielle de mai 2017 est, semble-t-il, marquée par un degré d’incertitude inhabituellement élevé. Non pas qu’en la matière notre pays soit toujours l’exception que l’on veut bien croire. A cet égard, nul ne conteste que l’année récente a été riche en surprises électorales : décision surprise des britanniques de quitter l’Union européenne, élection assez inattendue de Donald Trump. (@latribune).

#Transport

Uber, la perte de l’innocence. Il y a peu d’entreprises devenues si vite après leur fondation le symbole d’une époque. Uber fait partie de ce cercle restreint: la start up de la mobilité a révolutionné le secteur des taxis sans posséder un seul véhicule. Elle a donné la possibilité à des clients de choisir un mode de locomotion privatif au prix des transports publics et proposé un accès simplifié en tout temps à son réseau grâce à une simple app. Agile, rapide et prête à saisir toutes les opportunités, Uber a inventé l’uberisation de l’économie. Mais le temps de l’innocence est révolu. Devenu obèse, Uber pèse désormais trop lourd et son modèle d’affaires semble indiquer que seul l’avènement de la voiture sans pilote lui permettra de tenir ses projets d’expansion. Le géant écrase même le débat public. La disruption n’a jamais eu aussi mauvaise presse à cause de cette «licorne» omnipotente. Quasiment aucune contrée ne résiste à Uber qui peut maintenant contrôler le marché au point d’en fixer les prix et de rendre opaque toutes les transactions pour en tirer un maximum d’avantagea. Uber consacre l’économie privative après avoir promu l’économie collaborative. (@letemps).

#Banque

Pourquoi les banques ferment de plus en plus leurs agences. Le jour même de l’annonce par BNP Paribas de son plan numérique à l’horizon 2020, ce 20 mars, Le Monde révélait que la banque de la rue d’Antin préparait la fermeture de 200 agences d’ici 2020, avec réduction d’effectifs de 2% à 4% par an à la clé. Pour Maïa Grangier, senior Manager de Vertuo Conseil (groupe Square), en charge de l’innovation, les banques n’ont d’autres choix que d’accélérer leurs restructurations. (@Challenges).

#MediaSocial

Portrait-robot des médias sociaux à l’ère chatbot. Les applications de messagerie et les chatbots ont fait florès en 2016… et la tendance semble se confirmer en 2017, note la cinquième édition du baromètre « Social Life » réalisé par Harris Interactive et présenté le 28 mars 2017 (retrouver les tendances de l’édition précédente, ici). Si les réseaux sociaux accaparent encore les audiences – 76 % des socionautes français se disent actifs sur les réseaux sociaux -, les applications de messagerie montent en puissance : 56 % des internautes sont utilisateurs d’appli de messagerie, révèle le baromètre, ouvrant, ainsi, de nouvelles opportunités pour les marques. (@Emarketing_fr).

#Universite

Factory, Fab Lab, espaces de co-working, les universités explorent le travail partagé. L’investissement illustre le passage des universités dans le XXIème siècle. D’ici à 2019, l’université de Lyon consacrera, grâce au soutien de l’Etat et des collectivités, quelque 20 millions d’euros pour faire naître sa Fabrique de l’innovation. Objectif : favoriser les liens entre les milieux universitaires et socioéconomiques et faire de Lyon la capitale de la création d’entreprises innovantes. Trois pôles ont été imaginés. A Saint-Etienne, la D-Factory, lancée il y a un an, mais dont les travaux doivent durer encore plusieurs mois pour achever les 1.500 m2 du centre. Sur le site de la Manufacture des tabacs, la E-Factory ouvrira en juin sur près de 500 m2. Enfin, au coeur de LyonTech-la Doua, la I-Factory, la plus vaste, sur 4.000 m2, sera opérationnelle d’ici à deux ans. S’intéressant à des thématiques comme le design, l’ingénierie ou l’entrepreneuriat, les trois « Factory » tenteront de favoriser les échanges entre des disciplines, d’assurer incubation et maturation des projets ou de mettre au point des prototypes via un Fab Lab. Un « living lab » permettra de tester produits et services. Les porteurs de projet seront accompagnés par des professionnels. « L’accès aux plates-formes scientifiques de l’université sera facilité pour les étudiants, chercheurs ou chefs d’entreprise. Ils pourront expérimenter leurs innovations », explique Khaled Bouabdallah, président de l’université de Lyon et vice-président de la Conférence des présidents d’université. (@LesEchos).

#Entreprise

Où en est l’écosystème français des start-up ? Rencontre avec Diana Filippova. Levée de fonds, arrivée de Station F… Où en est l’écosystème des start-up en France ? Quelles sont ses forces, ses faiblesses ? Comment se positionne-t-il par rapport à celui de ses voisins européens ? Pour répondre à ces questions, nous sommes allés à la rencontre de Diana Filippova, startup connector chez Microsoft France et cofondatrice du collectif OuiShare. Entretien. (@RSLNmag).

#Fichage

Le fichage biométrique des Français en 9 questions. À la toute fin du mois d’octobre, le gouvernement a fait publier un décret qui donne le coup d’envoi à la création d’un fichier qui rassemblera les données personnelles et biométriques de la quasi totalité des Français. Destiné aux passeports et aux cartes nationales d’identité, il inquiète par son ampleur et la nature des informations qu’il est amené à recevoir. (@Numerama explique de quoi il en retourne en quelques questions.

#InFaux

« Les trolls participent amplement à l’accroissement de la post-vérité ». Ah… La post-vérité ! Faut-il voir dans le mot de l’année 2016 – selon le dictionnaire Oxford – un effet de mode, une passade ? Malgré le scepticisme qui peut entourer le terme, le désintérêt pour la vérité semble bel et bien grandir, et réclamer à tous une remise en question, aussi bien aux journalistes qu’aux consommateurs d’information. Tel était le point de départ d’une journée d’études organisée, début mars, par le Collège d’études mondiales, au collège des Bernardins, à Paris. Philosophes, écrivains et professeurs ont approfondi la réflexion autour de l’idée d’une vérité qui, désormais, nous échappe. (@usbeketrica).

#Societe

Comment des dealers utilisent Instagram pour vendre du cannabis aux touristes en Inde. Ils passent au crible les photos géolocalisées, fouillent du côté des hashtags puis tentent d’entrer en contact… Pour revendre leur haschich, des dealers de cannabis de l’État d’Himachal Pradesh, dans le nord-ouest de l’Inde, ont décidé d’utiliser Instagram. Tapez #charas sur l’application, et vous tomberez sur plusieurs photos représentant le celèbre haschich indien, produit en frottant des fleurs de cannabis entre ses mains. En Inde, les photos de drogues en tout genre, dont de feuilles de cannabis, fleurissent partout sur les réseaux sociaux. Certaines pages font clairement la promotion de la marchandise des vendeurs, rapporte le Hindustan Times, mardi 21 mars. (@MashableFR).

#ScienceFiction

« Ghost in the Shell » : des  intelligences artificielles et des hommes. Avec ses Intelligence artificielle conscientes et ses humains dopés aux nouvelles technologies, l’œuvre du mangaka Masamune Shirow, enrichie par le réalisateur Mamoru Oshii, est fondamentale de la science-fiction. Véritables symboles et mythes du progrès galopant, de la conquête spatiale et de la reconstruction après Hiroshima, les robots n’ont cessé de peupler l’imaginaire des mangas après la seconde guerre mondiale. Astro, le petit robot inventé par le légendaire Osamu Tezuka, aura ouvert la voie à de nombreux autres droïdes de fiction. Au sein de cette iconographie pléthorique, Ghost in the Shell (Kōkaku kidōtai, en japonais), d’abord une bande dessinée parue à partir de 1989, puis adaptée sur écran en 1995, s’impose comme un pilier de la science-fiction japonaise. Elle posera une marque indélébile sur les réalisateurs cyberpunks à venir, à l’image des Wachowski et leur trilogie Matrix, mais aussi chez les auteurs de BD. (@Pixelsfr).

Ghost in the Shell : nous avons été portés par cet étourdissant ballet cyberpunk. Major est une sublime créature, une femme cybernétique parfaite. Humaine augmentée — ou réduite à un entrelacs de circuits imprimés — Major n’est pas seulement belle, elle est au-delà de l’humanité. Cyborg sulfureuse dont l’audace et la pugnacité n’ont d’égal que ses troubles intérieurs, notre héroïne ne tardera pas à éprouver les limites de sa condition bâtarde. Ainsi commence le conte, désormais culte et bientôt trentenaire, écrit en feuilleton par Shirow Masamune au début des années 1990. (@Numerama).