La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.
#Societe
Cinq jours après le début des blocages en Guyane, les médias nationaux ont commencé à évoquer la situation dans le département. Les internautes étaient nombreux à avoir déploré leur silence (@la1ere). A lire : @franceinfo revient sur le mouvement de colère et ses causes en Guyane. Légende image : Des manifestants à Cayenne, en Guyane, mardi 28 mars 2017. (Photo Jody Amiet / AFP)
#Education
Education et numérique : quels enjeux pour demain ? Nul doute, la transformation numérique de l’éducation est en marche. Cependant, ce bouleversement n’est pas sans poser de questions, notamment parce qu’il met en évidence le fossé qui existe parfois entre les nouvelles technologies et la réalité du terrain. Celui-ci est notamment apparu lors du salon EduSpot dont la première édition se déroulait au Palais des Congrès à Paris, les 8, 9 et 10 mars 2017. Côté nouvelles technologies, la réalité virtuelle commence à se frayer une place dans l’enseignement, tandis que l’intelligence artificielle trouve dans l’éducation un terrain naturel d’application, comme l’explique le chercheur Yves Demazeau, président de l’Afia (Association française pour l’intelligence artificielle), évoquant par exemple l’apprentissage profond ou la personnalisation de la formation. Parallèlement, les acteurs de terrain se heurtent, eux, à des problématiques très concrètes. Ainsi, l’Inspecteur de l’Education nationale Philippe Roederer, délégué académique au numérique de l’académie de Créteil, souligne que pour créer des « écoles 100 % numériques », encore faut-il s’assurer que des prises électriques sont bien installées dans les établissements, ce qui est loin d’être toujours le cas. Enfin, si de nombreuses start-up investissent le créneau de l’éducation, nombre d’entre elles relatent aussi leurs difficultés face à ce marché particulièrement compliqué à pénétrer, pour des questions de culture, de centralisme, mais aussi de lourdeur administrative. Or, d’un point de vue très pragmatique, Victor Wacrenier, fondateur d’Appscho, souligne que « si dans l’Edtech on porte une vision sociétale, on reste des entreprises ». A lire aussi : Ce que l’intelligence artificielle peut apporter à l’éducation (@BlitmanS).
#Renseignement
Le renseignement militaire s’ouvre à la société civile. Le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, vient d’inaugurer l’Intelligence Campus à Creil (Oise). Ce nouveau centre va permettre aux chercheurs, universitaires et sociétés privées de côtoyer le renseignement militaire. Avec cet Intelligence Campus, La Direction du renseignement militaire (DRM) s’ouvre à la société civile et souhaite « développer des solutions innovantes dans le domaine du traitement des données, de leur capture à leur exploitation, avec une dominante imagerie et géo-intelligence ». Dédié au renseignement militaire, ce campus sera aussi un incubateur de start-up (@usinenouvelle). A ecouter : Dans le département de l’Oise, bientôt un campus dédié au renseignement à Creil (@europe1).
#Survival
La dérive « survivaliste » des super-riches Américains. Alors que Donald Trump divise la société américaine et reprend la course aux armements, les milliardaires de Wall Street et la Silicon Valley ne pensent qu’à une seule chose : où se planquer si jamais advenait l’apocalypse, qu’elle soit nucléaire, climatique ou surtout sociale et politique. La question, évidemment, est : pourquoi ce phénomène touche-t-il plus particulièrement ces très riches de la Silicon Valley ? L’un de ces survivalistes high tech livre une hypothèse : « les gens les plus au courant des leviers qui activent la société comprennent qu’on vit en ce moment sur une très fine couche de glace. » Par exemple, eux plus que les autres savent à quel point nous sommes dépendants des technologies (l’acheminement des denrées par exemple) et combien les technologies sont faillibles (sensibles aux attaques). Mais il y a une hypothèse conjointe : certains craignent un effet contrecoup des torts que la Silicon Valley a causé à la société américaine dans son ensemble. (@latribune).
#Prospective
Elon Musk travaille sur un implant cérébral. Les voitures électriques, les lanceurs de fusées, les trains à très grande vitesse, la colonisation de la planète Mars et un réseau de tunnels sous-terrain n’étaient pas suffisants pour Elon Musk. L’entrepreneur a décidé de se lancer dans un nouveau projet : des implants cérébraux permettant à l’homme de communiquer directement avec un ordinateur sans contact tactile ou vocal. Selon le « Wall Street Journal », le PDG de Tesla et SpaceX est à l’origine du lancement d’une nouvelle entreprise dont les statuts ont été déposés en Californie en juillet dernier. Baptisée Neuralink, la start-up imagine un homme cyborg, dont les capacités cognitives seraient augmentées grâce à l’ajout d’une couche d’intelligence artificielle sur le cortex. À long terme, elle permettrait à l’homme de télécharger et décharger ses pensées sur un ordinateur. Aujourd’hui, la start-up est encore à un stade « embryonnaire », selon Max Hodak, le co-fondateur d’une solution logicielle dans le cloud pour les laboratoires, qui fait également partie de l’aventure. Mais elle a récemment recruté plusieurs universitaires en pointe dans les neurosciences, comme Philip Sabes, un professeur spécialiste du contrôle des mouvements par le cerveau à University of California, ou Timothy Gardner, un professeur de Boston University connu pour son implantation de minuscules électrodes dans les cerveaux d’oiseaux permettant d’étudier leur processus d’apprentissage de chansons. (@LesEchos).
Quand les patrons de la Silicon Valley rêvent d’immortalité. Savants fous ou visionnaires ? Alors qu’Elon Musk, le fondateur de Tesla,plusieurs millionnaires de la tech sont déjà engagés dans une course scientifique pour lutter contre la maladie ou, tout simplement, la mort… Souvent fascinés par la science-fiction, ils ne s’imposent aucune barrière. C’est le cas de l’ancien compère et désormais rival d’Elon Musk, Peter Thiel. Co-fondateur avec lui de Paypal, investisseur et accessoirement soutien de Donald Trump, il est aussi l’un des fers de lance du mouvement transhumaniste. Convaincu que la technologie doit voir grand, il a financé les recherches de dizaines de scientifiques via sa fondation (Thiel Foundation). Moins extrême que Thiel, Larry Page n’en est pas moins fasciné par le transhumanisme et « l’homme augmenté ». Le fondateur de Google est aussi à l’origine de Calico, dont le but affiché est de « tuer la mort ». Page en a confié la direction à Ray Kurzweil, théoricien du concept, persuadé que l’intelligence artificielle peut dépasser les capacités humaines. Et il dédie une partie de sa fortune au financement de travaux qui visent à allonger l’espérance de vie. (@LesEchos).
#IntelligenceArtificielle
L’Europe et les défis de l’intelligence artificielle. La donnée est l’or noir du XXIe siècle. Un nouvel or noir sur lequel les Américains ont fait main basse tels de nouveaux Rockefeller. Aujourd’hui, la puissance des Gafa (Google, Apple, Facebook, Amazon) semble incontestable. Même l’émergence des BAT (Baidu, Alibaba, Tencent), ces champions chinois, n’est pas en mesure de contester leur hégémonie mondiale. Mais la base de leur puissance, la maîtrise des données, ces milliards de petits cailloux blancs que nous laissons chaque jour sur le Web et qui permettent de suivre nos comportements quotidiens, pourrait se fissurer. Car, avec l’avènement de l’intelligence artificielle (IA ou AI en anglais), la donne change. (@LesEchos).
#Sciences
Totalement paralysé, un Américain réussit à se servir de son bras grâce à des implants cérébraux. Près de dix ans après un accident de vélo, un Américain paralysé des épaules aux pieds peut à nouveau utiliser son bras et sa main droite pour boire ou manger, grâce à une nouvelle neuroprothèse saluée comme une « première » médicale »par des chercheurs, annonce la revue The Lancet (en anglais), mardi 28 mars. Cette avancée remarquable réalisée à Cleveland (Ohio, Etats-Unis) dépend d’un dispositif qui contourne la lésion de la colonne vertébrale en utilisant des fils, des électrodes et des logiciels informatiques pour reconnecter son cerveau et les muscles de son bras paralysé. (@franceinfo).
#InternetDesObjets
Marbotic lève 1,45 million d’euros pour étendre sa gamme de jouets connectés. C’est une nouvelle étape pour Marbotic. La startup girondine, qui produit des jouets connectés en bois, vient de boucler un tour de table d’1,45 million d’euros. Arnaud Vinciguerra, bpifrance et la région Nouvelle Aquitaine, investisseurs historiques, confirment leur intérêt tandis que la levée de fonds voit de nouveaux noms entrer au capital : Marguerite Fournié du côté des business angels mais aussi Mirabelle SARL et Michelin Développement. « Si créer son entreprise est une aventure, lever des fonds est aussi une petite épopée en soi, sourit Marie Mérouze, CEO de Marbotic. Il nous aura fallu près d’un an pour boucler ce tour de table, et nous sommes heureux d’avoir convaincu à la fois les investisseurs historiques, qui nous renouvellent leur confiance, et de nouveaux investisseurs. L’équipe gagne en maturité et en diversité. » (@bymaddyness).
#Telecom
La fibre optique au cœur du programme des opérateurs télécoms. Si les opérateurs étaient en campagne présidentielle, nul doute que la fibre optique serait la mesure phare de leur programme. Depuis le début de l’année, Orange, SFR, Free et Bouygues Telecom martèlent qu’ils n’ont jamais autant investi – à coup de milliards – dans cette technologie et que le déploiement va donc s’accélérer, permettant à une majorité de Français de profiter de débits Internet bien plus rapides que l’ADSL. L’Arcep, le régulateur des télécoms, avait donné le ton dès janvier. Son président Sébastien Soriano avait appelé dans un entretien aux Echos tous les opérateurs « à renouer avec les investissements », et proposé de renforcer la régulation d’Orange, le leader, pour stimuler davantage la concurrence. Une consultation publique a été lancée, et des mesures devraient être prises au début de l’été. Face à la pression du régulateur, et sur un marché de plus en plus concurrentiel, les opérateurs montrent donc les muscles et multiplient les prises de parole sur le sujet. (@LesEchos).
#Surveillance
Contre les voleurs de papier toilette, Pékin installe des systèmes de reconnaissance faciale dans ses WC publics. Les autorités de la capitale chinoise prennent très au sérieux un phénomène courant observé dans les toilettes publiques : le vol de rouleaux de papier toilette, dérobé majoritairement par des personnes âgées qui l’utilisent à leur domicile. Pour mettre fin à cette dérive, la ville de Pékin a installé des dispositifs de reconnaissance faciale dans les WC les plus utilisés, notamment près du Temple du ciel, haut lieu touristique de la ville. Désormais, pour obtenir le précieux bout de papier, les citadins doivent se tenir devant le détecteur pendant 3 secondes, sans lunettes ni couvre-chef… Ils obtiennent alors 60 centimètres de papier hygiénique et doivent attendre 9 minutes de plus avant de pouvoir en récupérer une autre portion. (@Numerama).
#Cybersecurite
A-t-on vraiment conscience des risques auxquels on s’expose ? Quel est l’état de nos pratiques digitales ? Quel est le niveau de maîtrise et de protection des informations partagées virtuellement ? Où en est la confiance des internautes ? Autant de questions posées dans le cadre de l’enquête menée par BNP Paribas, en partenariat avec l’institut CSA RESEARCH. Pour la première édition de son « baromètre digital », la banque a souhaité donner la parole aux Français. Et les conclusions s’avèrent riches d’enseignements sur nos vies numériques. Bilan. (@UsbekEtRica).
#Livraison
Deliveroo va tester en France la cuisine partagée en marque blanche. Deux ans que Deliveroo roule dans les villes France, tout en menant un vrai bras de fer avec l’autre acteur de la livraison de repas à domicile; son rival dans l’Hexagone, Uber Eats. Après deux ouvertures à Reims et à Tours, le Britannique est désormais présent dans 17 villes françaises. Il revendique 3 000 restaurants (contre plus de 1 000 pour Uber Eats) et 7 000 coursiers, un chiffre «en forte progression», souligne Hugues Décosse, general manager France. Mais là où la différenciation par rapport aux autres concurrents tels Foodora est difficile à apporter, Deliveroo veut être au plus prêt des attentes du marché. En 2016, lors de sa dernière levée de fonds de 275 millions de dollars, il teste au Royaume-Uni un nouveau système de cuisine partagée en marque blanche. Concrètement, le Britannique a identifié une demande de consommateurs dans les zones péri-urbaines, là où les restaurants de quartiers se font rares. Pour servir cette clientèle, il met à disposition de ses restaurants partenaires une cuisine. «Cela leur permet d’élargir leur zone de chalandise, ou d’honorer des commandes sur des opérations spéciales par exemple», explique la marque. Deliveroo France sélectionne actuellement ses zones de tests pour les cuisines de ses «Roobox», (roo pour le kangourou, son logo). (@frenchweb).
#Numerique
68% des français disent éprouver le besoin de faire une « Digital Detox »
[#Numérique] 68% des français disent éprouver le besoin de faire une « Digital Detox » !!! #TransFoNum pic.twitter.com/bi22HU1hB9
— Kamel LEFAFTA (@LKConseil) 21 mars 2017