28 Mar

ReVue d’actu de 11h11 – mardi 28 mars 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Climat

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De nouveaux nuages font leur entrée dans le classement international de l’OMM ! L’organisation météorologique mondiale (OMM) a publié une nouvelle version numérisée de son « International Cloud Atlas », une référence mondiale pour les météorologistes et des secteurs comme l’aviation et le transport maritime. C’est « la seule source complète faisant autorité pour l’identification des nuages », comme le rappelle Petteri Taalas, secrétaire général de l’OMM. Cet Atlas n’avait pas été mis à jour depuis 1987. (@sciencepost_fr).

#Presse

La Silicon Valley réinvente la presse traditionnelle. Aux États-Unis, le contexte politique actuel porte sur le devant de la scène les failles de l’industrie de la presse. Depuis le début de la campagne présidentielle américaine et jusqu’à aujourd’hui, les « fake news » envahissent le paysage médiatique. Selon un sondage réalisé par Ipsos en décembre dernier, dans 75% des cas, les adultes américains se laisseraient ainsi prendre par des faits d’actualité erronés. Et les réseaux sociaux auraient contribué à propager ces fausses informations. Pourtant c’est entre les médias traditionnels et leur public (lecteurs, spectateurs ou auditeurs) que le climat de défiance ou méfiance s’installe. Seuls 18% des Américains croient fortement aux informations distribuées par des organes de presse nationaux, d’après une étude conduite en janvier 2016 par Pew Research Center. Le cabinet d’études Gallup parle, quant à lui, du plus bas niveau de confiance jamais observé. Mais les « fake news » et la confiance du lectorat ne sont pas les seules épines du pied des médias. La monétisation des contenus en ligne demeure encore aujourd’hui un défi. Les médias cherchent encore leur modèle. Beaucoup se contentaient jusqu’ici de monétiser le clic plutôt que le contenu. Une fois la page ouverte, peu leur importe alors que l’internaute lise la totalité de l’article ou l’apprécie. Seule compte la rémunération au clic sur les publicités. C’est ainsi que les titres racoleurs se sont multipliés au détriment parfois d’un contenu de qualité. La tendance des « ad blockers » (technologie bloquant l’affichage des publicités) montrent que ce système a ses limites. Par ailleurs, comme le décrit John Hermann, journaliste au New York Times, nous sommes aussi passés d’un « Internet peuplé de sites web à un Internet basé sur les applications mobiles et les plateformes des réseaux sociaux ». Facebook devient ainsi peu à peu le lieu incontournable pour collecter de l’information et les médias traditionnels doivent s’y adapter et se réinventer pour survivre. (@latelier).

#Sante

Cardiologs : un algorithme pour détecter les pathologies cardiaques. Les big data ne sont pas une révolution thérapeutique seulement pour les patients (génomique, applications d’aide au diagnostic…). Ces nouveaux outils peuvent aussi assister les médecins dans leur pratique quotidienne. La start-up Cardiologs s’est ainsi positionnée à la croisée des chemins entre data science et cardiologie. L’idée ? Appliquer les principes du deep learning en vision artificielle (c’est à dire, l’aptitude à la reconnaissance de formes pour un algorithme) à la lecture des electrocardiogrammes (ECG) afin de dépister plus facilement certaines pathologies cardiaques silencieuses (arythmies cardiaques notamment). (@Sciences_Avenir).

#Ville

Pour demain, imaginons un territoire plus « smart ». Qu’on se le dise, le territoire du futur, tel que nous pouvons encore l’imaginer, ne naitra pas tout seul. Il découlera de l’emploi que nous ferons des technologies innovantes mais également de notre prise de conscience sur l’importance de l’humain dans la réflexion pour repenser nos territoires. Ce territoire intelligent tire son origine dans le concept « smart city » omniprésent dans l’industrie du bâtiment, l’urbanisme, les nouveaux médias et également dans le quotidien des citoyens. De l’anglais intelligent, ingénieux, « smart », appliqué à une cité, est très souvent utilisé pour ce qui se calcule, se connecte et se pilote à distance par le biais d’un ordinateur. Tout a commencé par des systèmes, puis des structures et maintenant ce sont les territoires qui deviennent « smart ». Au travers des âges nous avons pu constater que la notion de territoire fascine de plus en plus nos concitoyens. « La smart city » est devenue un lieu idéal où chacun se sent obligé de regarder plus loin que le bout de son nez. (@villeintelmag).

#Transport

On a testé Stan, le robot qui gare seul les voitures à l’aéroport de Roissy. Finie la quête effrénée d’une place, la recherche inquiète de sa voiture à la descente d’avion… Désormais, quand vous souhaitez réserver un parking à Roissy-Charles-de-Gaulle, vous pouvez, sans supplément de tarif, opter pour Stan, le « voiturier automatique ». Il s’agit en fait d’un robot qui gare seul votre véhicule ! Nous avons testé ce nouveau service, expérimenté depuis début février, avant sa présentation officielle mercredi 29 mars par Aéroports de Paris (ADP) et la start-up Stanley Robotics. Première étape : réserver sa place de parking sur le site de Paris Aéroport. Si vous optez pour celui des terminaux 2E et 2F, pour au moins 24 heures, l’option « Voiturier automatique » vous sera proposée. Une fois le parking payé en ligne au tarif habituel (39 € pour 24 heures), rendez-vous à l’heure choisie sur l’espace dédié aux couleurs de Stanley Robotics. Il suffit d’entrer son code de réservation sur la borne tactile, sortir ses bagages, fermer sa voiture et aller prendre son vol. Un employé de Stanley Robotics vient s’assurer que tout va bien et me rassure. Si l’on a bien entré son numéro de vol retour, on est certain de retrouver son véhicule au même endroit, sans attendre, à la descente d’avion. (@le_Parisien).

Uber stoppe ses essais sur la voiture autonome suite à un accident. Le début d’année 2017 est décidément difficile pour Uber. Confrontée à plusieurs polémiques, notamment sur les revenus de ses chauffeurs et sa culture sexiste en interne aux États-Unis, la plateforme de VTC vient de subir un nouveau coup dur. Vendredi 24 mars, une des voitures sans chauffeur d’Uber a ainsi été impliquée dans une collision à Tempe, dans la banlieue de Phoenix, dans l’Arizona. Selon la police locale, le véhicule autonome d’Uber n’est pas responsable de l’accident. Les autorités ont en effet indiqué que la voiture sans chauffeur a été percutée par un autre véhicule qui ne lui avait pas cédé la priorité. Au moment de l’impact, la voiture d’Uber était en pilotage automatique mais deux observateurs de la société californienne étaient à bord pour reprendre les commandes du véhicule si cela est nécessaire. Aucune victime n’est à déplorer. (@frenchweb).

#Livraison

« Avec Deliveroo, j’ai gagné 4000 euros par mois pour 80 heures par semaine ». Près de deux ans après son arrivée en France, Deliveroo continue sa folle croissance: plus 650% de commandes en un an, 3000 restaurants partenaires et 7000 livreurs. Damien et Pierre sont deux livreurs chez Deliveroo. Le premier a 36 ans, travaille depuis près d’un an et roule à temps plein pour le spécialiste de la livraison. Le second a 19 ans, est étudiant en droit et vient tout juste de s’inscrire. Témoignages croisés. (@LExpress). Légende image : Un employé de la plateforme de livraison de repas Deliveroo à Londres, le 17 novembre 2016. Photo de Daniel Leal-Olivas / AFP. A lire aussi : Deliveroo : un livreur français sur 4 gagne plus de 1.150 euros nets (@EchosBusiness).

#Consommation

Le local, nouveau visage de la mondialisation. La mondialisation n’est plus ce qu’elle était. Et pour les grands groupes, cela commence à virer au casse-tête. Ils doivent faire face aux coups de boutoir des jeunes marques qui ont pris Internet pour tremplin comme à l’envie des gens de consommer autrement et qui se manifeste, entre autres, par le succès croissant des bières artisanales ou des nouvelles griffes de maquillage. Le dilemme « global ou local » ne date certes pas d’hier. Mais il a pris d’autres formes impliquant des transformations de fond. Rien d’étonnant alors si Danone, mi-février, a voulu frapper un grand coup en annonçant qu’il se réinventait autour d’un modèle plus régional . « Le monde est en train de se fragmenter. Le consommateur va de plus en plus raisonner local », a martelé Emmanuel Faber, son directeur général. Pour y répondre, les patrons de région, par définition davantage en contact avec les marchés, sont donc appelés à avoir plus de responsabilités et d’autonomie. (@LesEchos).

#Presidentielle2017

Les « pigeons » restent en embuscade. Cinq ans après avoir volé dans les plumes du gouvernement, les « pigeons » sortent de nouveau leurs griffes. Ce mardi soir, devant un petit millier de personnes du sérail numérique français, les candidats ou leurs représentants vont jouer au jeu du pitch et détailler leur programme numérique. A la manette, les associations France Digitale, Acsel, CroissancePlus et le Syntec Numérique qui ont préparé un « manifeste » contenant 16 propositions pour permettre à la France de devenir une véritable « start-up Nation ». « La manière dont parlent les candidats du numérique, quand ils en parlent, est très anxiogène et clientéliste, résume Olivier Mathiot, coprésident de France Digitale et PDG de PriceMinister. Nous préférons l’aborder en parlant d’attractivité du pays et notre KPI pourrait être le nombre de cerveaux que nous avons attiré plutôt que celui de ceux qui ont fui le pays. » (@EchosBusiness). A écouter : Économie numérique, les « pigeons » sont de retour ! (@LesEchos).

Ce que proposent les candidats pour le numérique. Contrairement à l’élection présidentielle de 2012, les principaux candidats de 2017 – sauf Marine Le Pen, très imprécise sur le sujet – intègrent dans leur vision de l’avenir de la France les enjeux de la transformation numérique de l’économie et de la société. Si certains sujets font consensus, les diverses sensibilités politiques s’expriment sur les questions de souveraineté, de fiscalité, de financement de l’innovation, d’inclusion par le numérique ou encore dans le domaine de la culture. Décryptage. (@latribune).

#Politique

Aux Etats-Unis, Facebook permet d’appeler directement ses élus locaux. Les utilisateurs américains de Facebook qui ont déjà commenté ou « liké » la page d’un de leurs élus locaux se verront désormais proposer une option permettant d’écrire ou d’appeler le bureau de leurs élus. Baptisé « Town Hall », cet outil ne fonctionne pour l’instant que pour les élus qui ont renseigné leurs numéros et adresses sur Facebook. Aux Etats-Unis, appeler ou écrire à son député, maire, shérif, ou tout autre élu local est une pratique courante, fréquemment utilisée par les citoyens pour défendre ou critiquer une décision. Certains groupes militants ont développé depuis des années des outils automatisés pour faciliter la tâche des citoyens, avec des modèles de lettres et des listes de numéros de téléphone à appeler. (@Pixelsfr).

#Internet

Google annonce la mort du moteur de recherche et l’avènement de l’Age de l’assistance. Au très sélect salon professionnel E-commerce One To One 2017, Google a fait sensation durant sa plénière en déclinant sa nouvelle présentation «The age of assistance» (l’âge de l’assistance – l’ère de l’assistance). Credo de cet axe déterminant en terme de communication, marketing et vente: Google s’extrait peu à peu du modèle du moteur de recherche tel que nous le connaissons encore aujourd’hui pour entrer de l’ère de l’assistance. L’économie de l’assistance en 3 points : 1/ Ce nouveau temps est aussi l’avènement d’une économie de l’assistance qui prend en compte 3 déterminants principaux dans un modèle renouvelé de la recherche : la personnalisation de la relation avec le mobinaute (plus encore que l’internaute) ; 2/ le Web sémantique: posez la question et l’on vous répond directement, en capacitation également d’anticiper vos questions avec un système adaptatif qui apprend de vos habitudes (machine learning – apprentissage automatique) ; 3/ le Web vocal: 20% des requêtes formulées aujourd’hui sur Google (via un mobile sur Android) sont vocales : un chiffre qui dépassera les 50% en 2020. Aux Etats-Unis, 25% des 16-24 ans utilisent la recherche vocale sur mobile. (@frenchweb).

#InternetDesObjets

Les secrets des objets connectés sont une mine d’or judiciaire. Bracelets fitness, réfrigérateurs, enceintes et thermostats intelligents… Les objets connectés envahissent le quotidien des consommateurs et la justice américaine utilise de manière croissante les informations qu’ils collectent, laissant toujours moins de place pour une vie vraiment privée. L’an dernier, un homme de l’Ohio, qui affirmait s’être enfui précipitamment par la fenêtre quand sa maison avait pris feu, a été trahi par son pacemaker: les données enregistrées par l’appareil ont démenti sa version des faits, et il a finalement été inculpé pour incendie volontaire et fraude à l’assurance. En Pennsylvanie, une plainte pour viol a été classée grâce à un bracelet Fitbit: il contrôlait en permanence l’activité de la plaignante, et contredisait ses accusations. Récemment, le fabricant canadien du sex-toy « intelligent » We-Vibe a accepté de verser plusieurs millions de dollars à ses utilisateurs américains, car « des données très intimes et sensibles » avaient été collectées par l’application mobile du vibromasseur et stockées sans autorisation sur le serveur de l’entreprise. (@LePoint).

#Entreprise

Travailler dans une startup : enfer ou paradis ? Management horizontal, stock-options pour les salariés, sushis bio au déjeuner, code vestimentaire souple, défis ludiques et soirées entre collègues… Inspirées par les codes des « gourous » de la Silicon Valley, les startups adoptent une culture d’entreprise axée sur le bien-être au travail, en rupture avec l’organisation cloisonnée des entreprises traditionnelles. Une nécessité pour recruter les meilleurs talents et fédérer les employés derrière un projet à haut risque. Mais chaque médaille a son revers… (@latribune).

#IntelligenceArtificielle

Entendez-vous ces bruits de bots ? Une réflexion sur la robomorphisation du web et de l’emploi par les chatbots. « Vous devriez être à même de discuter avec une entreprise de la même manière que vous discutez avec un ami. » Ainsi parlait Mark Zuckerberg qui, il y a quelques jours à peine annonçait en fanfare la grande arrivée des bots sur Facebook, « Bots », raccourci pour robots. Les bots auxquels Mark fait référence ne sont pas de froids monstres métalliques mais de petits agents conversationnels ou « programmes informatiques autonomes supposés intelligents, doués de personnalité, et qui habituellement, mais pas toujours, rendent un service ». En version courte, les bots sont des entités virtuelles avec qui on pourra discuter ici ou là, sur un site Internet ou dans un service de chat (on parle alors de chatbot). Avec plus de deux milliards d’utilisateurs sur Whatsapp et Messenger, Facebook a trouvé là le bon moyen d’aller un peu plus loin dans la grande conversation (marchande) qu’est Internet. Le corolaire de cette botisation du web, c’est que chaque marque pourra désormais « publier » son propre assistant virtuel dans nos services de chat pour nous informer, répondre à nos requêtes, nous aiguiller dans nos choix. Ça n’en a peut-être pas l’allure, mais c’est une véritable révolution qui est à l’œuvre. Les bots vont changer notre rapport à la machine, à l’information et à la consommation. A lire : Des algorithmes, des Moutons et des hommes (débat, Mediaschool Paris) et Hegel et les robots : de la dialectique du maître et de l’esclave à l’ère numérique. (@MaisOuVaLeWeb).