La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.
#IntelligenceArtificielle
Les nouvelles machines à écrire. Il y a toujours un accent de science-fiction quand on parle d’intelligence artificielle (IA). Comme si ces deux mots n’avaient rien à faire ensemble en dehors d’un film de Spielberg. C’est pourtant une discipline de l’informatique qui remonte à la fin des années 50. Beaucoup de techniques différentes ont été étudiées et développées pour permettre aux machines de résoudre des problèmes complexes, avec des résultats toujours plus impressionnants – François Hollande a d’ailleurs annoncé mardi une enveloppe de 1,5 milliard d’euros d’investissements dans ce domaine sur dix ans (lire sur Libération.fr). Pendant longtemps, plusieurs écoles se sont affrontées (arbres de décision, systèmes multi-agents, etc.), mais, depuis 2012, après des résultats spectaculaires dans le domaine de la reconnaissance d’images, une discipline de l’IA a pris le pas sur toutes les autres : le deep learning,ou apprentissage profond. Basé sur ce qu’on appelle des réseaux de neurones, qui reproduisent très schématiquement la structure des cellules du cerveau humain, le deep learning permet à un programme de s’améliorer par l’expérience et de pouvoir résoudre le problème pour lequel il est développé avec des résultats inimaginables il y a encore quelques années. (@libe). Légende image : Images générées par le programme Deep Dream de Google, développé à l’origine pour détecter des éléments dans une photographie. Mais on peut aussi l’utiliser «à l’envers» et lui demander d’optimiser des images à sa manière. On obtient alors des résultats fascinants. Photos Google. CC BY 4.0.
Maîtres ou valets technologiques. Par Bruno Bonnell, PDG de Robopolis et président du Syndicat de la robotique de services. Après l’outil qui améliora la dextérité de l’homme, la machine qui amplifia sa force, voici les robots qui augmentent puis peuvent concurrencer nos capacités intellectuelles. Dans cette nouvelle ère, nous devons apprendre à maîtriser le vocabulaire des systèmes dits « intelligents », grand utilisateur d’oxymores, de néologismes ou d’anglicismes de circonstance : méthodes heuristiques, moteur d’inférence, réseaux bayésiens, « machine learning »… Lire la suite sur le site @LesEchos.
Sommes-nous prêts à manger des plats préparés par des robots ? Finie l’époque où les robots-cuisiniers ne nous seraient utiles que si notre régime alimentaire se composait uniquement de grosses tranches de concombre cru, conclut la Technology Review du MIT après une rapide recension des dernières innovations en matière de cuisine automatisée. La conclusion du magazine : ces derniers mois ont vu apparaître de nouveaux types de robots, capables, dans la cuisine, d’effectuer des tâches qui gagnent en complexité. Au point de faire leur entrée dans nos salles à manger ? Si l’on est loin de donner les clés de nos cuisines aux robots (peut-être par crainte d’un scénario à la Ultrahouse 3000) la Technology Review voit une évolution dans notre perception de l’automatisation en ce que les concepteurs de « robots-cuistos » n’hésitent pas à adopter des approches quelque peu disruptives. (@RSLNmag). Photo : Sean Davis via Flickr CC BY 2.0.
Il ne faut pas accuser les algorithmes. Avec ses multiples données, ses opérations arithmétiques et logiques, seule l’informatique nous permet d’affronter et de résoudre efficacement les problèmes du monde. Hugues Bersini l’assure en cernant ces algorithmes dans « Big Brother is driving you » aux éditions de l’Académie royale de Belgique. « Toute arithmétique, toute démarche de planification, tout raisonnement,toute conduite automatisée de procédés est le résultat d’un algorithme », souligne le professeur d’informatique à l’Université Libre de Bruxelles (ULB). L’informatique se ramène donc à des séquences rigides d’opérations. Inscrites par l’informaticien dans les circuits d’un processeur. Ou que l’ordinateur découvre lui-même, par essais et erreurs.Selon une logique d’apprentissage décidée par son programmeur. Le langage des ordinateurs privilégie les versions utilitaristes. Des drones robotisant les champs de bataille. Des véhicules sans conducteur provoquant moins d’accidents…Pour le chercheur, qui a travaillé sur l’automatisation de la conduite des voitures, les véhicules ne devraient plus être individuels. « Des motivations écologiques et même économiques devraient dans l’avenir nous amener à privilégier des modes de transport en commun autonomes. Mais beaucoup plus flexibles, comme des minibus circulant en continu, 24h sur 24. » (@dailyscience2).
Les algorithmes menacent-ils la démocratie ? Les algorithmes sont de plus en plus présents dans notre vie quotidienne et dans les processus de décision. Or, à l’ère des big data et de l’intelligence artificielle, l’obscurité de certains traitements automatisés pourraient menacer l’État de droit et la démocratie. L’informaticien David Monniaux décrypte les logiques à l’œuvre dans la méthode algorithmique et pointe ses possibles dangers. (@CNRS).
Turc mécanique d’Amazon, comment les travailleurs du clic sont devenus esclaves de la machine. L’intelligence artificielle et les robots nous voleront-ils un jour notre travail ? Le débat est épineux, mais une seule certitude : nos jobs sont sur le point de se transformer radicalement. D’un côté, des firmes de la Silicon Valley qui recherchent des ingénieurs et des développeurs qualifiés pour concevoir leurs algorithmes, et de l’autre… une économie de « petits boulots » au service des géants du Web – la « gig economy », qui se développe partout dans le monde, dans le sillage d’Internet. On parle ici d’emplois peu qualifiés, de « micro-tâches » répétitives et peu complexes, réalisées par des « clickworkers » (travailleurs du clic), qui travaillent chez eux, sur leur ordinateur, « à des horaires dictés par les clients, pour des activités simples et répétitives, sans statut et pour une rémunération minuscule », comme le décrit Xavier de la Porte dans La Vie Numérique. (@cnetfrance).
#Economie
Les 200 leaders de demain. Ils sont jeunes, vifs, audacieux et sont déjà, à moins de 40 ans, au cœur du pouvoir économique. Tout, dans leur parcours, laisse présager une ascension rapide dans les années qui viennent. Toujours plus haut, toujours plus loin… Tel est le destin de ces jeunes élites des affaires dont l’Institut Choiseul a entrepris, pour la cinquième année consécutive, de dresser l’inventaire et, ce qui est plus osé encore, le classement. À la première place du Top 200 de cette année ? Marguerite Bérard-Andrieu, directrice générale, à seulement 39 ans, du groupe BPCE, deuxième groupe bancaire issu de la fusion des Banque populaire et Caisse d’Épargne. Sciences-Po, Princeton, l’Ena… Cette jeune femme a coché toutes les cases avant de naviguer dans les allées du pouvoir, à la présidence de la République en 2007, puis aux côtés de Xavier Bertrand, ministre du travail, en 2010 avant de rejoindre le président de BPCE, François Pérol, ancien secrétaire général adjoint de la présidence de la République du temps de Nicolas Sarkozy. Un parcours classique, du moins en France où la proximité est si grande entre le pouvoir économique et le pouvoir politique. Naviguer de l’un à l’autre fait partie des habitudes, à l’instar d’un Emmanuel Macron que son expérience de banquier d’affaires chez Rothschild n’a pas empêché, bien au contraire, de devenir secrétaire général adjoint à l’Élysée, puis ministre de l’Economie et enfin, candidat à l’élection présidentielle. Rappelons au passage que l’Institut Choiseul avait très tôt identifié l’ancien protégé de François Hollande: jusqu’à sa nomination au poste de ministre, il était numéro 1 du classement ! (@Figaro_Economie).
#Entreprise
Privateaser, le « Airbnb » des bars et restaurants créé par un Montalbanais. Vous devez organiser un repas entre collègues, un anniversaire ou une fête entre amis. Mais où trouver un lieu prêt à vous accueillir ? C’est la question favorite de Privateaser. La plateforme propose de réserver et de privatiser, en quelques clics, un café, une brasserie, un restaurant ou une salle de location. A ce jour, 1200 établissements sont répertoriés à Paris, Bordeaux et Toulouse. Le service (gratuit pour l’utilisateur) est destiné aux entreprises et aux particuliers. Lancé en 2014 à Paris, Privateaser connaît un beau succès dans la capitale française. Et depuis novembre 2016, la start-up se décline à Bordeaux et à Toulouse. “Une partie de notre équipe est originaire du Sud-Ouest, donc pour nous Toulouse sonnait comme une évidence » expliquait Nicolas Furlani lors du lancement. D’autres villes sont prévues dont Lyon. (@France3MidiPy).
#Presidentielle2017
L’Obs lance son Chatbot : entrez dans la tête des indécis ! Des affaires, des reculades, des partis discrédités, des candidats électrons libres, des « anti-système » à tous les étages… En 2017, tout est possible, et c’est un grand vertige. Mais avouons-le, c’est aussi assez excitant. Afin que vous vous sentiez moins seul dans ce grand bazar, « l’Obs » vous propose de suivre la campagne à travers les yeux de quatre électeurs indécis. Ils étaient de droite mais ne veulent plus voter Fillon. De gauche mais ne savent plus à quel saint se vouer. Abstentionnistes mais s’inquiètent d’une possible victoire du Front national. Pour qui finiront-ils par voter ? Les jeux sont ouverts, et c’est dans notre Chatbot qu’ils vont vous le raconter. (@LObs).
Les plates-formes pour un contrat de travail ad hoc. Emboîtant le pas à la CPME, un cabinet d’avocats suggère aux candidats à la présidentielle la création d’un contrat spécifique pour les travailleurs des plates-formes numériques. Objectif : lever le risque de requalification des contrats. Après le transport, la livraison et le tourisme, le marché de la sécurité à son tour s’ubérise. BSL Sécurité, une PME de 700 salariés, a développé une appli qui permet, en quelques clics, de commander un agent de sécurité, y compris quelques heures avant la prestation (match, vernissage, meeting, soirée privée). A l’instar des chauffeurs d’Uber, les agents de sécurité disponibles reçoivent une notification sur leur smartphone, libres à eux d’accepter ou pas la mission. Contrairement aux chauffeurs d’Uber, ces agents, agréés par le Conseil national des activités privées de sécurité (Cnaps), placé sous la tutelle du ministre de l’Intérieur, ne sont pas des auto-entrepreneurs, car ce statut n’est pas ouvert aux professionnels de la sécurité. Ces agents n’ont pas davantage accès au CDD d’usage, le secteur de la sécurité étant inéligible à cette forme de contrat. « Notre activité, créatrice d’emplois, se trouve face à un vide juridique. En dépit de la relation de subordination manifeste, aucune forme de contrat ne répond à nos besoins récurrents », explique Patrick Senior, pdg de BSL Sécurité et créateur de l’application. (@EchosBusiness).
#FOMO
La peur de manquer en version numérique. Ces derniers mois, le hashtag #FOMO prolifère sur les réseaux sociaux. Acronyme de l’expression anglaise « Fear Of Missing Out », il exprime la peur de manquer une information importante. Retour sur ce phénomène de société connectée, dont même les initiés ne maîtrisent pas toujours les subtilités. (@usbeketrica).
#Ville
L’américain Ruckus Wireless s’intéresse à la Smart City française. Leader mondial de solutions de réseaux sans fil, la société californienne « Ruckus Wireless » a récemment dépêché une équipe vidéo pour réaliser un film sur le développement et les projets innovants de plusieurs Smart Cities françaises. Ce « Smart City Road Trip » qui était organisé en collaboration avec l’association PAVIC (Angers Smart City Platform), a conduit l’équipe à Mulhouse, Angers et la communauté de communes Maremme Adour Côte-sud, trois lieux significatifs pour le constructeur américain. (@@villeintelmag).
#Finance
La banque prospère du futur : une infrastructure ouverte ! Les fintech ont aujourd’hui le pouvoir de contester, voire de supplanter parfois les établissements financiers traditionnels. Les banques, elles, font valoir l’absence de réglementation spécifique aux fintech qui susciterait le manque de confiance des clients finaux, leur difficulté à étendre leur offre en raison de l’utilisation d’une technologie encore immature et insuffisamment éprouvée et leur manque d’accès aux infrastructures financières. Loin d’un scénario où le « gagnant rafle toute la mise », l’écosystème financier du futur verra ces deux protagonistes renforcer leurs avantages concurrentiels, dès lors que fintech et banques reconnaîtront qu’elles ont des intérêts communs. (@bymaddyness).
#Sante
Cette start-up a peut-être la solution face à l’explosion des délais d’attente médicaux. Séverine Grégoire, après avoir créé Monshowroom, racheté par Casino, a cofondé Mesdocteurs en 2015. Sur cette plateforme, les internautes peuvent échanger en direct avec un médecin. Elle est l’invité du Club Entrepreneurs Challenges-Chivas Brothers Ltd. (@Challenges).
#Alimentation
Première mondiale : une viande de poulet fabriquée à partir de cellules souches. Souvenez-vous, c’était en 2013 : le premier burger à base de viande de bœuf artificiel était dégusté à Londres. Produit in vitro à partir de cellules souches de vache, son steak pesait 142 grammes pour un prix total de 250 000 euros. Quatre ans plus tard, ce scénario ne frôle plus la science-fiction et commence à ressembler à notre futur proche. En effet, une startup de la Silicon Valley, Memphis Meats, a annoncé mardi 15 mars 2017 la production de viandes de poulet et de canard artificielles issues de cellules souches de poulet. C’est une première réalisation mondiale, permise par sa plateforme technologique « unique » et motivée par son souhait de proposer une viande dite « clean » ; autrement dit, avec un impact environnemental réduit, un risque sanitaire plus faible et la possibilité de contourner l’abattage des animaux pour la consommation de protéines animales. (@Sciences_Avenir).