21 Nov

ReVue d’actu de 11h11 – lundi 21 novembre 2016

Villes et Révolution Numérique. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Smartphone

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Vos apps de messagerie favorites: de la plus sécure à la pire pour votre vie privéeAmnesty International a évalué 11 entreprises qui ont développé des applications de messagerie dans le monde, sur la façon dont ils utilisent le cryptage pour protéger votre vie privée. (@qz).

#Surveillance

Plus aucun tweet n’échappera au FBI. Le FBI s’apprête à accéder, quasiment en temps réel, aux 500 millions de publications quotidiennes sur Twitter. Une première, rendue possible grâce à un partenariat avec l’entreprise Dataminr, révèle une annonce publiée sur un site gouvernemental . L’accord sera effectif pour un an dans un premier temps. Dans un document, le FBI détaille clairement son objectif : « Twitter est largement utilisé par des organisations terroristes et des criminels pour communiquer, recruter et lever des fonds pour des activités illégales. De plus, Twitter est l’une des plate-formes où les événements importants apparaissent en priorité. Par conséquent, il est nécessaire pour le FBI de pouvoir accéder quasiment en temps réel à l’intégralité des tweets chaque jour. » (@LesEchos).

#Futur

Penser le journalisme de 2067. 2067 : pour le journaliste, historien du présent, difficile de se projeter dans un avenir si lointain. Réfléchir à l’avenir du journalisme dans 50 ans est un défi risqué mais salutaire afin de s’interroger sur le devenir de l’information, du métier et prévenir d’un destin subi, non désiré où les journalistes risqueraient de ne plus accomplir leur mission. Comment imaginer l’évolution de l’information et le rôle des médias dans l’espace public ? Comment s’emparer des nouvelles technologies sans s’enfermer dans les algorithmes – la bulle des réseaux sociaux – où la réalité virtuelle coupe du réel ? Comment faire face aux lois du marché et au contrôle du pouvoir politique ? (@FR_Conversation).

#Television

Attentats du 13 novembre : la saturation des écrans TV. À l’occasion du triste anniversaire des attentats terroristes qui ont endeuillé Paris, l’Ina se penche sur le traitement médiatique des événements par les chaînes de TV historiques. Cette courte étude dresse un bilan de la couverture médiatique accordée par les chaînes hertziennes historiques (TF1, France 2, France 3, France 5, Canal+, M6 et Arte) aux attentats de Paris du 13 novembre 2015 sur la semaine qui a suivi les événements (du 14/11/2015 au 20/11/2015). Elle comptabilise la part d’antenne accordée aux attentats en fonction des genres de programmes et analyse les bouleversements de grilles opérés par les chaînes, pour couvrir au plus près les événements. L’étude analyse également le profil des personnalités invitées sur les plateaux pour parler des attaques terroristes, ainsi que le type de traitement journalistique choisi par les différentes chaînes. (@InaGlobal).

#Transport

Le géant chinois Baidu dévoile enfin son modèle de voiture autonome. Le modèle de véhicule autonome de Google n’en finit de se faire attendre et de se faire dépasser par la concurrence. Il y a deux deux semaines, Uber grillait la priorité au pionnier du secteur, en réalisant une double opération décisive : la mise en oeuvre d’essais expérimentaux sur le campus de l’Université du Michigan avec Volvo, et le rachat de la start-up Otto. Alors que la concurrence se fait de plus en plus féroce sur le territoire américain avec l’arrivée massive de Ford et Toyota, le terreau le plus productif en matière de véhicules autonomes et plus largement de nouvelles technologies pourrait bien nous venir de Chine, où la ville de Shenzhen s’imagine déjà en Silicon Valley asiatique. Et les programmes de R&D se multiplient. Baidu, LeECo et Changan ont déjà rejoint la course. Et qui sait, peut-être même le géant du e-commerce Alibaba, qui lançait en juillet son premier modèle de voiture ultra-connectée. (@humanoides_FR).

#ObjetsConnecte

Les clefs du succès des start-up françaises. Les chiffres donnent le vertige : 20,8 milliards d’objets connectés devraient être en circulation d’ici à 2020 dans le monde, selon le cabinet d’analyse Gartner ; et le marché mondial devrait atteindre 4.000 milliards de dollars en 2025, prophétise Machina Research ! Dans l’Internet des objets (Internet of Things ou IoT, en anglais), l’écosystème français a déjà donné naissance à des centaines de start-up, dont certaines se sont illustrées sur la scène internationale, en particulier au Consumer Electronic Show (CES) de# Las Vegas, dont la prochaine édition aura lieu du 5 au 8 janvier 2017. (@LesEchos).

#IntelligenceArtificielle

Mieux qu’Asimov : cette chercheuse énonce cinq lois de la robotique. Tout amateur de science-fiction connaît les trois lois de la robotique énoncées par l’écrivain Isaac Asimov (dont la plus importante, la première, est « un robot ne peut porter atteinte à un être humain, ni, en restant passif, permettre qu’un être humain soit exposé au danger ») ; elles sont devenues d’intérêt général avec le débat sur les dangers de robots tueurs et les intelligences artificielles. Une chercheuse immergée dans le monde des robots, Andra Keay, en propose quant à elle cinq, rapportées par 20 Minutes dans une interview de cette Australienne qui dirige la Silicon Valley Robotics, une association d’industriels. (@rue89).

Franka, le robot collaboratif qui peut se construire lui-mêmeLa robotique collaborative est un marché en pleine essor et de nouveaux entrants pointent le bout de leur nez sur ce marché déjà diversifié. En atteste l’apparition du cobot Franka, un robot allemand (encore) qui ne manque pas d’arguments pour défier la concurrence ! Le robot Franka est un bras collaboratif conçu par la start-up munichoise KBee, une spin-off de l’Institut de Robotique et de Mécatronique créée en 2013 et soutenue par KUKA. Il est composé de 7 axes et peut supporter une charge de 3kg avec un rayon d’action de 80 cm. Il pèse seulement 18,5 kg et chacune de ses jointures comporte des capteurs de torques lui permettant de sentir les forces et d’adapter ses mouvements en fonction du poids des objets et en cas de résistance physique. La pince de préhension au bout du bras robotique est composée de doigts interchangeables imprimés en 3D. Enfin pour ce qui est du logiciel, tout a été conçu pour aller au plus simple. La programmation se fait de façon intuitive grâce à des icônes figuratives. Ce qui permet à son constructeur de se targuer d’une durée d’installation et d’intégration particulièrement rapide. (@humanoides_FR).

#Information

Succès des fausses informations dans les derniers mois de la campagne américaine. Les fausses informations sur les élections ont attiré davantage l’attention sur Facebook que les vrais articles durant les trois derniers mois de la campagne présidentielle américaine, affirme le site BuzzFeed News, dans une analyse publiée mercredi 16 novembre. Les vingt histoires erronées provenant de plateformes spécialisées dans les canulars – « hoax » – et de blogs extrêmement partisans ont généré sur cette période un peu plus de 8,7 millions de partages, réactions et commentaires sur le premier réseau social mondial. Les vingt articles les mieux classés de sites d’informations comme le New York Times, le Washington Post ou le Huffington Post arrivent, eux, seulement à environ 7,4 millions. En revanche, dans la période précédant les trois derniers mois avant le scrutin du 8 novembre, les articles consacrés aux élections par des médias majeurs ont réalisé des performances nettement meilleures que les fausses informations. (@pixelsfr). A lire États-Unis: les « hoax » ont eu plus de succès que les vrais articles sur Facebook avant l’élection. (@Challenges) et Élections US : sur le web, la désinformation a été plus partagée que l’information (@Numerama).

Conclusion d’un auteur de fausses infos : « Les gens sont clairement plus bêtes ». Selon de nombreux chercheurs et journalistes aux Etats-Unis, les fausses infos ont joué un rôle important dans l’élection de Donald Trump. Et les gens se sont mis à accuser Facebook, le numéro un des réseaux sociaux, d’être la plateforme qui a permis cela, via sa mécanique virale, ses algorithmes basés sur l’engagement et ses bulles de filtrage. Néanmoins, les révélations faites par Paul Horner, considéré comme « l’imprésario de l’empire des fake news sur Facebook », suggèrent que les gens sont aussi en partie à blâmer. Cet américain de 38 ans gère une dizaine de sites web et gagne au moins 10 000 dollars par mois grâce aux publicités AdSense de Google. Pour lui, les contenus qu’il publie sont des blagues, des satires, comparables aux articles du Gorafi en France. Et il est dans ce business depuis assez longtemps. Mais lors de la campagne présidentielle aux Etats-Unis, on aurait commencé à considérer ces blagues comme de vraies infos, notamment chez les partisans de Donald Trump : « Mes sites étaient tout le temps repris par les partisans de Trump. Ils ne vérifiaient rien. Ils postaient tout, croyaient tout. » Aujourd’hui, Paul Horner pense que si Trump est à la Maison Blanche, c’est à cause de lui, même si son but était l’inverse et qu’il ressent de la haine envers le nouveau président élu. (@pressecitron).

Une extension pour repérer les fausses informations qui circulent en ligne. Le Brexit et l’arrivée de Donald Trump à la Maison Blanche annoncent, selon certains observateurs, l’entrée dans une « ère de la politique post-vérité » dans laquelle le vrai et le faux se valent quand ils se côtoient dans les timelines des réseaux sociaux. Accusé de ne pas avoir voulu réagir à la prolifération d’articles partiellement ou complètement faux pendant la campagne électorale américaine, Facebook peine à se justifier ou même à avoir une stratégie cohérente. Cet immobilisme devrait nous inciter à prendre des mesures pour séparer le vrai du faux en ligne, sans attendre que ce soit décidé dans les salles de réunion de ces entreprises (comme Google qui vient de lancer un label signalant les articles de « fact-checking » dans Google Actualités.). (@big_browser).

#MediaSocial

Pourquoi Snapchat a-t-il pris une telle importance ? Réponse en 5 points. En moins de cinq ans, l’application Snapchat a réussi à se faire une place parmi les « grands », aux côtés de Facebook, Twitter ou encore WhatsApp. Mardi 15 novembre, le Wall Street Journal a révélé que Snap, le nouveau nom de l’entreprise qui l’a créée, avait lancé sa procédure d’introduction en Bourse. Elle viserait une valorisation d’au moins 20 milliards de dollars : un chiffre pharaonique. Comment cette application, lancée en septembre 2011 et prisée des adolescents, est-elle devenue aussi importante ? (@pixelsfr).