22 Nov

ReVue d’actu de 11h11 – mardi 22 novembre 2016

Villes et Révolution Numérique. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Ville

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La ville du futur : une ville intelligente… jusqu’à quel point ? Le XXIème sera-t-il le siècle des villes intelligentes ? Leurs promesses : une organisation urbaine plus efficiente et vertueuse et une gestion plus participative. La ville du futur sera-t-elle vivable ? Voir l’émission Xenius sur @ARTEfr.

Les villes pour tous : un appel à l’action mondiale pour des villes inclusives, innovantes et résilientes. Lors du forum Cities for Life, 60 maires du monde entier et de grandes organisations internationales ont signé à l’Hôtel de Ville de Paris un appel à l’action pour des villes inclusives, innovantes et résilientes. Cet appel mondial s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre de l’Objectif de développement durable n°11 des Nations Unies et s’inspire des conclusions de la Conférence HABITAT III, de Quito, qui trace l’agenda urbain des Nations Unies pour les vingt prochaines années. Dans toutes les métropoles du monde, au nord comme au sud, à l’est comme à l’ouest, la lutte contre les inégalités reste un défi majeur. Les villes attirent et créent de la richesse et de la croissance. Trop souvent, elles génèrent aussi de l’exclusion sociale, économique et spatiale, avec en particulier des contrastes très importants pour l’accès à la formation et au travail. Pour contrer ce mouvement et offrir des opportunités égales et une qualité de vie décente à tous, il faut une force politique et une volonté collective considérables. A lire : Dossier : « Les villes pour tous » et Anne Hildago : « La ville inclusive, c’est la réponse aux défis du XXIe siècle » (@latribune).

La Caisse des Dépôts a décidé de mobiliser toutes les ressources du groupe et de ses filiales autour de la smart city. L’institution de la rue de Lille, qui a retrouvé son rôle historique auprès des collectivités locales, veut jouer un rôle fédérateur auprès des maires et se servir de ce levier pour sa transformation interne. Pour une smart city d’intérêt général » Pierre-René Lemas, Directeur général du groupe Caisse des Dépôts : « Nous entrons avec le XXIe siècle dans une nouvelle ère, celle des quatre grandes transitions : écologique, numérique, territoriale et démographique. Le rôle de la Caisse des dépôts est d’accompagner ces transitions, avec comme horizon : 2030. On ne sait pas très bien définir ce que sera le monde dans quinze ans. Ce que l’on sait, c’est le chemin que l’on doit emprunter pour réussir ces quatre transitions. ». Il souhaite ainsi développer « une smart city d’intérêt général ». (@latribune).

#Societe

France Stratégie, l’ex-Commissariat général au Plan, est, ou devrait être, la conscience socio-économique du pays. Directement rattaché à Matignon, cet organe public de réflexion est le lieu où toutes « les forces vives de la nation » se rassemblent. Le but est d’examiner en toute liberté, sans la langue de bois inhérente aux politiques, les problèmes de l’heure et d’ouvrir des perspectives à long terme. « Lignes de faille. Une société à réunifier », l’étude que vient de publier France Stratégie est de la plus haute importance. Rappeler les circonstances qui l’ont motivée, au lendemain des attentats des 7 au 9 janvier 2015, lui confère une solennité particulière. Son premier mérite est de constituer une véritable encyclopédie des failles de la société française, de « ce qui nous divise ». Sur le fond on n’y apprend évidemment rien de nouveau, tant nos six fractures sont rabâchées à longueur d’année dans les médias. « Le regard des Français », selon la terminologie de France Stratégie, et tel que le dessinent les sondages, est d’une clarté éblouissante. Ce sont d’abord « des inégalités fortes qui s’aggravent ». En deux, « une crainte omniprésente du déclassement ». En trois, « une vision très sombre de l’avenir de l’emplo ». En quatre, « une société qui se reproche de traiter mal ses jeunes, mais qui ne s’inquiète pas de leur réaction ». Le point cinq traite « des territoires prospères et des territoires en déshérence», ce qui suscite chez nos compatriotes «une crainte montante de l’abandon ». « Last but not least », le sixième thème envisage « les origines des Français», avec chez eux «un sentiment croissant d’échec de l’intégration » (@figarovox).. A lire le Rapport « Lignes de faille. Une société à réunifier ». (@Strategie_Gouv).

#Monnaie

La Suède pourrait adopter une monnaie virtuelle pour remplacer les espèces. La Suède est en train de développer un projet nommé « e-couronne », qui a été présenté par Cecilia Skingsley, vice-gouverneure de la Banque de Suède, à Stockholm mercredi 16 novembre. Le projet envisagerait la disparition progressive des espèces. En s’appuyant sur l’importance de satisfaire les besoins de la population suédoise avec une nouvelle monnaie électronique, Skingsley a affirmé que ce genre de réflexions étaient aussi menées par la Banque d’Angleterre et par celle du Canada. Il existe déjà un pays qui offre ce type de servics à sa population : l’Équateur. Avec l’introduction en 2015 de son « Dinero electronico », le gouvernement de l’Équateur permet à ses citoyens de payer des petites sommes d’argent à travers leurs smartphones. Cette initiative cible surtout la moitié de la population équatorienne qui n’a pas de compte bancaire. (@Numerama).

#PrimaireDroite

Premier bilan numérique des primaires. Faut-il se moquer du Minitel ou des réseaux sociaux ? Vues par le prisme numérique, ces primaires de la droite et du centre n’ont pas été passionnantes. Bien sûr, il y a eu les diverses tentatives de Nathalie Kosciusko-Morizet de mettre les technologies – et les changements économiques et sociaux qu’elles provoquent – au coeur de sa campagne. Mais outre que sa volonté d’une politique plus participative n’a pas entraîné une mobilisation frappante, elle a fait une erreur dont je ne suis pas certain qu’elle ait beaucoup compté pour le résultat final, mais m’a attristé. Il s’agit d’une affiche qui jouait de la caducité technologique pour promouvoir sa « Nouvelle France », on y voyait sur fond noir une photo de Minitel avec la phrase suivante : « Certains candidats pensent que c’était mieux avant… Et si on construisait ensemble la nouvelle France » …Non mais… quand même Nathalie Koscisuko-Morizet… on ne peut faire campagne pour une nouvelle France en se moquant du Minitel…. Quant aux autres candidats de cette primaire, ils s’étaient pour la plupart contentés d’évoquer très abstraitement – dans la liste des paradigmes à prendre compte pour comprendre la France d’aujourd’hui – une « révolution numérique » dont on avait toujours un peu de mal à saisir le sens que prenait le mot de « révolution ». (@franceculture).

Après le premier tour des primaire de droite une question de pose :  les trolls de Poutine ont-ils donné un coup de pouce à Fillon ? Après avoir donné un coup de main au très russophile Donald Trump pour s’installer à la Maison-Blanche, le Kremlin va-t-il réussir un coup double en aidant un autre pro-russe, François Fillon, à conquérir l’Elysée ? Grâce à sa puissante armée de trolls, le Kremlin aurait aidé en tout cas François Fillon à remporter le premier tour de la primaire. Notamment en déstabilisant Juppé sur Internet. Selon Marie Peltier, historienne et enseignante à Bruxelles : « Les réseaux d’extrême droite française, liés et financés par la Russie, ont lancé, quelques jours avant le premier tour de la primaire de droite, une violente campagne sur les réseaux sociaux, et notamment sur Twitter, pour soutenir Fillon et casser Juppé, en l’attaquant particulièrement sur le thème de l’islam. » (@LObs).

#Economie

L’ubérisation en marche des services à la personne. Ils s’appellent starofservice.com, stootie.com, helpling.com ou sefaireaider.com. Ces start-up ont levé plusieurs millions d’euros ces derniers mois pour débarquer sur le marché très florissant des services à la personne: il pèse environ 20 milliards d’euros en France et reste dominé par des acteurs historiques comme Shiva ou O2 qui disposent de réseaux d’agences. En forte croissance (+ 31% en 2015), Shiva, spécialisé dans le ménage, devait ouvrir cette année 30 antennes régionales et en compter 150 au total en France. De son côté, le leader O2, qui est passé en dix ans de 5 à 150 millions d’euros de chiffre d’affaires, vient d’avaler le n° 5, Apef Services. Une concentration nécessaire dans un secteur où les volumes permettent de compenser de faibles marges. D’autres acteurs, comme les banques et les compagnies d’assurances, se sont aussi dotés de leur propre réseau pour se rapprocher de leurs clients et s’assurer des relais de croissance. Dernier venu, La Poste, qui a racheté en mai le réseau d’aide à domicile Axeo (180 agences). (@Figaro_Economie).

#Television

Les Français ont soif de télévision à la demandeLa relation des Français avec la télévision est toujours aussi forte, mais elle est en pleine évolution, selon une étude NPA Conseil et CSA. Si la diffusion linéaire reste la norme dans la majorité des foyers (57 %), 40 % des sondés disent préférer regarder des programmes en rattrapage pour pouvoir être libres de les voir quand ils le souhaitent. Un tiers des foyers affirment même regarder de moins en moins la télévision en direct au profit du replay. Ces évolutions sont encore plus marquées chez les 15-24 ans. Adeptes du replay (90 %), ils regardent leurs programmes aussi bien sur petit écran que sur leur smartphone ou PC (84 %). Suivre une émission tout en étant sur Internet est naturel pour eux (84 %). La moitié en profitent d’ailleurs pour commenter en direct sur les réseaux sociaux ce qu’ils voient. (@Figaro_Economie).

#Entreprise

Webedia, la nouvelle licorne française aux ambitions mondiales. Le groupe, qui possède notamment AlloCiné, veut diversifier ses sources de revenus. Il revendique une valorisation au-dessus du milliard d’euros et un chiffre d’affaires qui dépasse les 200 millions. Webedia a encore faim. Après avoir avalé, ces trois dernières années, plus de 20 sociétés et investi 300 millions d’euros, la société, filiale du groupe Fimalac, se met en ordre de bataille pour 2017. E-commerce, e-sport, synergies avec les activités traditionnelles, développement à l’international… « Webedia n’est qu’au début de son histoire », assure Marc Ladreit de Lacharrière, le patron de Fimalac, sa maison mère (Fitch, etc.). Webedia, que le grand public connaît via les sites AlloCiné et PurePeople ou encore Mixicom (le réseau des humoristes Norman et Cyprien), veut approfondir un modèle qui en fait déjà l’un des leaders du secteur en France. A lire aussi : Marc Ladreit de Lacharrière : « Face aux Gafa, il faut choisir nos combats » (@LesEchos).

#Cybersecurite

De l’intelligence artificielle pour épauler les experts en cybersécurité Arrêtons de taper tout le temps sur la tête des utilisateurs et de citer la faiblesse de l’humain comme la principale faille en matière de cybersécurité. Certes il faut continuer à sensibiliser et à former mais il s’agit aussi de mettre un peu plus d’intelligence -artificielle notamment- dans les systèmes de défense. « L’apprentissage automatique nous permet de prédire si un événement est une attaque informatique en fonction de centaines de milliers de propriétés assimilées lors de précédentes attaques », explique Stuart McClure, PDG de Cylance, une startup prometteuse en matière de cybersécurité, dans un entretien accordé à la société de conseil Tag Cyber. Le dirigeant estime que les techniques actuelles d’analyse de signatures, d’analyse heuristique et d’analyse comportementale sont simplistes et peuvent être facilement déjouées. « Par dessous tout, les algorithmes peuvent déterminer si un fichier est sain ou corrompu en quelques millisecondes. Ils n’ont pas besoin de pause café et n’ont pas de mauvaise journée comme les humains peuvent parfois en avoir », ajoute-t-il. (@BFMBusiness).

#JeuVideo

Quatorze députés demandent le relèvement du crédit d’impôt alloué au jeu vidéo. Quatorze députés socialistes, emmenés par Jean-Marie Beffara, député d’Indre-et-Loire, ont annoncé mercredi 16 novembre avoir déposé un amendement visant à améliorer le crédit d’impôt alloué au jeu vidéo. Dans le cadre de l’examen de la loi de finances, ceux-ci proposent de relever le taux actuel de 20 % à 30 % des dépenses, et de relever le plafond de ces aides à 6 millions d’euros par entreprise, au lieu de 3 millions actuellement. Ce dispositif, annoncé de longue date et entré en vigueur en 2015, vise à aider les entreprises françaises de création à faire face à la concurrence agressive d’autres régions majeures du secteur, dans un contexte d’assèchement des financements privés. (@pixelsfr).

#Formation

Science et société : éléments d’une reconstruction pour la formation des dirigeants. Développement de l’économie de la connaissance, réorganisation du système d’enseignement supérieur et de recherche, investissements massifs dans l’innovation, ces évolutions qui ont marqué les années 2000 s’inscrivaient dans un contexte caractérisé par une distanciation entre le monde scientifique et la société. Vingt ans auparavant, dans les années quatre-vingt, l’environnement était marqué par les crises sanitaires et environnementales. En France et dans l’Union européenne, plus particulièrement, elles se sont traduites par une défiance toujours plus forte vis-à-vis du progrès, d’une part, et l’émergence progressive de vifs débats de valeurs, d’autre part. (@FR_Conversation).

#Finance

Des robots et des traders : l’occasion manquée de l’affaire Kerviel  S’il est une profession dans laquelle le robot tient une place déterminante, c’est bien la finance. L’algorithme – ce programme de négociation – y a pris une importance croissante et des formes multiples. Cela va de l’assistance à la négociation au programme le plus élaboré. Si, dans le premier cas, il s’agit d’un simple outil permettant de traiter « à tiers volume jusqu’à 15h30 » en cochant une case ou en en remplissant une, il est, dans le second cas, doté d’une tout autre puissance. Il s’agit alors de programmes pouvant réaliser des stratégies d’investissements complexes conduisant au « trading à haute fréquence », expression qui souligne le rythme soutenu des négociations. (@FR_Conversation).