Villes et Révolution Numérique. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.
#MediaSocial
Le déferlement d’images sur les réseaux sociaux transforme-t-il notre cerveau ? Lors d’une conférence en juin, Nicola Mendelsohn, cadre chez Facebook, prédisait que le célèbre réseau social allait devenir 100 % vidéo dans les 5 années à venir. « Le texte est en déclin, nous l’observons au fil des ans. Si je devais parier sur l’avenir des réseaux sociaux, je dirais : vidéo, vidéo, vidéo. » Au même moment, un article du New York Times chroniquait le livre d’un groupe de jeunes personnalités – « le Snap Pack » – qui passent leurs soirées à faire des photos dans le but de les partager avec leurs « followers ». Le journaliste explique : « Ce n’est pas pour garder des souvenirs de l’événement qu’ils font des photos et des vidéos pour les publier sur Instagram ou sur Snapchat. L’événement de leur soirée, c’est de faire des photos et des vidéos. » Légende image : Une photo prête à être partagée avec le monde entier. Photo : Darley Shen / Reuters. (@FR_Conversation).
#Politique
Le numérique peut-il améliorer les démocraties? (Partie 1). Par Olivier Ezratty, expert Frenchweb. Les périodes électorales sont toujours propices à la remise en cause du système politique en place. L’élection présidentielle qui s’annonce permet de remettre le couvert. Les raisons sont bien connues. Un raz le bol du système politique existant, de sa difficulté à régler les problèmes, notamment économiques et environnementaux… La société civile cherche une autre voie et se met à rêver d’une démocratie participative avec comme idée sous-jacente que les partis politiques traditionnels ont fait leur temps. Le numérique est alors brandi comme la solution qui peut accompagner la mise en œuvre d’une démocratie renouvelée. D’où la création de nombreuses startups « civic techs » qui ambitionnent de promouvoir la démocratie participative ainsi que la démocratie directe, des concepts inventés bien avant Internet mais que ce dernier permettrait, en théorie, de mettre en place plus efficacement. (@Frenchweb).
#Numerique
Les 6 et 7 octobre, Toulouse accueillait pour la 2ème année consécutive la conférence EmTech, organisé par MIT Technology Review. Au menu, un plateau d’intervenants composé par des entrepreneurs et des chercheurs en technologies émergentes dans des domaines tels que l’aviation, la blockchain, l’éducation, la santé, la smart city. Cette conférence est étiquetée comme « l’un des plus grands rendez-vous internationaux sur les technologies du futur ». Explications pour le grand public. (Tout ce qui buzz – @France3MidiPy).
#Banque
Banques contre Fintech : la guerre aura-t-elle lieu ? Il y a des banquiers et des startuppers. Chacun se cherche une place sur un petit canapé vintage installé au milieu d’une rampe de skate, dans le vaste hangar de Darwin, une ancienne caserne transformée en tiers-lieu branché et pépinière d’entreprises à Bordeaux. « Il n’y a pas de place pour tout le monde ? C’est un beau symbole » ironise Alain Clot, le président de France Fintech. Mais cette anecdote, en ouverture de la conférence Bordeaux Fintech qui s’est tenue les 5 et 6 ocotbre, éclaire à merveille la problématique de ces nouveaux entrants qui réinventent les services financiers. Un petit microcosme qui compterait une cinquantaine de jeunes pousses en France, et un peu plus de 1.200 entreprises dans le monde, employant 370.000 personnes, selon le paysage Fintech brossé par VB Profiles… soit autant que le nombre de salariés du secteur bancaire en France. Au total, ces nouveaux acteurs de la finance ont levé en cumulé plus de 100 milliards de dollars. (@LaTribune).
REGTech contre FINTech : au croisement entre réglementation et bouleversement sur le marché des titres. Les services financiers sont l’un des secteurs les plus réglementés au monde. C’est un secteur complexe où la réglementation influe sur la rapidité des changements et leur nature. Une nouvelle volonté d’expérimenter a toutefois fait son apparition. À quel point se rejoignent réglementation et bouleversement ? La technologie peut-elle aider à gérer ces changements, qu’ils soient attendus ou non ? (@AgefiFrance). A lire aussi : Comment les regtech veulent rendre aux banques leur agilité (@journaldunet) et Comment les fintech transforment les services financiers ? (@KeeSystem).
Blockchain
Comment parler d’une nouvelle technologie quand « on ne sait pas encore de quoi on parle » ? La blockchain ou « chaîne de blocs » est une technologie permettant de certifier des transactions de manière décentralisée. Prometteuse, elle pose nombre question dont une : comment on parle d’une technologie nouvelle ? Il faut parler ce matin de la blockchain ou « chaîne de blocs » en français, parce qu’on parle des banques aujourd’hui dans la Matinale, et qu’elles pourraient être parmi les premières concernées ; parce que se déroule aujourd’hui à Paris une grande conférence consacrée à la blockchain ; et parce que le 2 octobre, Jean-Claude Trichet ancien gouverneur de la Banque Centrale Européenne a dit voir là une “invention géniale”. Et quand Jean-Claude Trichet dit quelque chose, il faut l’écouter. Voilà pourquoi, il faut parler de la blockchain. Maintenant, vous avez hâte de savoir ce que c’est que la blockchain… eh bien, je ne vais pas vous le dire… enfin pas tout de suite… Avant, il faut dire à quel point voir apparaître une technologie est passionnant. Ca n’arrive pas souvent dans une vie, alors il faut bien se rappeler des premiers moments où on en a entendu parler, des discours qui l’accompagnait, des craintes et des promesses. C’est ce qui se passe en ce moment avec la blockchain. C’est passionnant parce qu’il est possible que l’on se trompe, que l’on voie dans une technologie un potentiel révolutionnaire, et qu’il ne se réalise jamais, pour des raisons très variées (qui peuvent être économique, juridique, ou tout bêtement de désir humain) La blockchain en est là aussi. (@franceculture).
#Streaming
Netflix, le nouveau « soft power » d’Hollywood. Le géant du streaming vidéo sur lequel Manbang a pris exemple peut, lui, se targuer d’être partout. Aujourd’hui présente dans plus de 190 pays, la société compte 83 millions d’abonnés sur la planète, dont 36 millions en dehors des Etats-Unis. Seules la Chine, la Crimée, la Syrie et… la Corée du Nord ne sont pas encore touchées par cet ouragan. En l’espace de six ans, ce qui n’était qu’une entreprise nationale de location de DVD envoyés par la poste s’est transformé en un géant international grâce à Internet. Un diffuseur mondial faisant fi des réglementations nationales en matière de soutien aux productions locales ou aux quotas de diffusion en proposant une sélection de contenus majoritairement hollywoodiens et accessibles sur tablettes, téléviseurs et smartphones. (@Lexpansion).
#Energie
Premier projet français de blockchain dans l’énergie. Depuis quelques mois, la blockchain est partout débattue comme un élément majeur de disruption de nombreux secteurs d’activité, finance en tête. Mais c’est dans tous les domaines où elle peut se substituer à un tiers de confiance qu’elle a un rôle à jouer. Dans ce contexte, alors que les projets d’autoconsommation et de solidarité énergétique entre consommateurs progressent rapidement, rien d’étonnant à ce qu’elle investisse le secteur de l’énergie. L’initiative menée à New York dans le quartier de Brooklyn a défrayé la chronique au printemps dernier. Grâce à TransActive Grid, les habitants d’un côté de la rue peuvent désormais vendre l’électricité produite par les panneaux solaires posés sur leurs toits à leurs voisins du trottoir d’en face. Plus récemment, la plateforme française de crowdfunding dédiée aux énergies renouvelables Lumo avait annoncé rejoindre une initiative internationale mêlant énergie solaire et blockchain pour donner de la valeur à une cryptomonnaie solaire. (@LaTribune).
#International
Depuis 2014, l’Estonie permet à des entrepreneurs venus du monde entier d’installer leur entreprise sur son territoire sans qu’ils n’aient à déménager. Une démarche rendue possible grâce à un nouveau statut : l’e-resident. l’Estonie a annoncé un partenariat entre son programme « e-residency » et Bitnation, plateforme collaborative ayant lancé une nation virtuelle basée sur la blockchain. Désormais, les internautes peuvent utiliser les services de notariat (baptisés « Public Notary ») de Bitnation pour signer des contrats commerciaux en s’authentifiant grâce à leur identité d’e-résident. A lire aussi : L’Estonie, et son service administratif entièrement digitalisé, découvre les risques du « tout-en-ligne ».
En Inde, on donne une journée de vacances aux machines et on les célèbre. Cette fête s’appelle Ayudha Puja, que l’on pourrait traduire par « culte des outils ». C’est une fête hindoue qui se déroule au cœur d’un ensemble de fêtes du nom de Navaratri. Comment ça se passe ? Les machines sont d’abord lavées. Puis elles sont enduites d’un peu de pâte de curcuma et encensées de bois de santal. Le soir qui précède la fête, on les place sur une estrade, on leur accroche une couronne de fleurs. Le lendemain, jour de la fête, elles sont célébrées avec de images de trois déesses. Ensuite, on laisse les machines tranquilles, et on les contemple.
#Entreprise
Cent pépites du numérique Made in France. Pour la cinquième année consécutive, L’Usine Digitale et L’Usine Nouvelle ont sélectionné, région par région, une centaine d’entreprises représentatives de la French Tech. Découvrez-les grâce à notre carte interactive. (@LUsineDigitale).
On peut-être une entreprise en pleine croissance à l’international et être tout près de la faillite en France. C’est ce qui arrive à Cocolico, un fabricant de vêtements pour enfants créé en 2013 à Montauban. Ils fabriquent leurs vêtements en France et les vendent en Chine. Un de leurs investisseurs vient de les lâcher alors que leur carnet de commande était plein. Ils n’ont besoin que de 15.000 € pour tenir le temps de trouver un nouvel investisseur. Les banques ont refusé, elles les trouvaient trop jeunes. Du coup, ils se sont tournés vers le financement participatif et ils ont récolté plus de 26 000 €.
#Economie
Avec Uber et Airbnb, les travailleurs indépendants sont heureux, mais… Près de 162 millions de travailleurs aux Etats-Unis et en Europe ont aujourd’hui un statut d’indépendant, soit 20 à 30% de la population active dans ces deux zones gégographiques, selon l’étude « Independant work: Choice, necessity, and the gig economy » réalisée par McKinsey. Face à l’ampleur du phénomène, le cabinet de conseil américain a souhaité en apprendre plus concernant cette catégorie de travailleurs aujourd’hui méconnue, et déterminer s’ils étaient, ou non, satisfaits de leur situation. La presse anglo-saxonne parle en effet de plus en plus de «gig economy» pour qualifier ces «emplois d’indépendants», ou «petits boulots» qui ont émergé ces dernières années sous l’impulsion de plateformes comme Uber ou AirBnB, ou encore dans la FoodTech, Deliveroo et Foodora, pour ne citer que les plus connues. Le terme, qui signifie concert en anglais, fait référence au statut précaire des musiciens, qui cumulent les contrats sans avoir d’emploi fixe. Les nouveaux travailleurs indépendants tirent-ils réellement profit de l’économie collaborative ? A noter, dans sa définition du travailleur indépendant, McKinsey intègre les freelances, les chauffeurs Uber, l’équivalent des auto-entrepreneurs français, mais aussi les particuliers qui louent leur bien sur AirBnB. (@frenchweb).
#Data
Open data : la France en deuxième position en Europe. 80% des pays européens disposent désormais d’une politique dédiée à l’ouverture des données publiques. En 2015, ils n’étaient que 69% selon un rapport établi par Capgemini qui dresse un état des lieux de l’open data en Europe. Dans un marché européen estimé à 325 milliards d’euros entre 2016 et 2020, l’enjeu est de taille pour l’économie du continent. Si une grande majorité des pays en Europe (90%) possède un portail national, cela ne signifie pas pour autant que chacun des pays mène une politique très favorable à l’ouverture des données publiques. Pour mesurer la maturité « open data » de chaque pays, les indicateurs retenus visent à la fois à couvrir la maturité du portail national (nombre de fonctions et de jeux de données disponibles), les politiques nationales en faveur de l’open data et l’impact économique et social de l’open data. A lire aussi : L’open data à l’heure de la maturité en France. (@LaTribune).
#Cinema
Alibaba investit aux côtés de Steven Spielberg. Les Chinois se ruent sur Hollywood. Cela pourrait même faire un bon film: à grands coups d’investissements, les deux hommes les plus riches de Chine, Jack Ma et Wang Jianlin, se livrent un combat titanesque pour s’imposer dans le cinéma mondial. C’est Jack Ma, première fortune du pays et président du géant du commerce en ligne Alibaba, qui vient de réaliser la dernière offensive. Le milliardaire va créer une « alliance stratégique » avec Steven Spielberg, le réalisateur américain et recordman des recettes au box-office. « Nous apporterons plus de Chine à l’Amérique et plus d’Amérique en Chine », a résumé dimanche le créateur d’E. T., qui avait fait le voyage jusqu’à Pékin. De son côté, Jack Ma a estimé que cette collaboration « pourra servir de pont culturel entre les deux pays ». (@Figaro_Economie).