12 Oct

ReVue d’actu de 11h11 – mercredi 12 octobre 2016

Villes et Révolution Numérique. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#IntelligenceArtificielle

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Machine Learning : cinq choses à savoir pour comprendre la révolution bigdata. Jusqu’à récemment, les ordinateurs avaient besoin d’instructions complexes et précises pour accomplir la moindre tâche. Au fil des années, les langages de programmation ont évolué, mais le principal progrès effectué est le Machine Learning. Grâce à cette technologie, les ordinateurs sont désormais capables d’apprendre seuls. Cette technologie a le potentiel de révolutionner toutes les industries. Voici cinq choses indispensables à savoir au sujet du Machine Learning. Lire la suite sur le site @iot_business..

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Arrêtons d’opposer hommes et machines !  Pour l’ethnographe Tricia Wang (@triciawang), l’opposition binaire homme-machine est nocive, explique la coordinatrice d’un passionnant dossier d’Ethnography Matters(@ethnomatters) consacré à la co-conception homme-machine. Cette opposition nous empêche notamment d’apprécier combien nous nous trompons en croyant que les machines produisent des résultats qui ne se trompent pas ou en croyant que les machines produisent des résultats sans avoir recours aux humains. Cette opposition empêche les entreprises de faire face à leurs responsabilités, notamment aux erreurs de leurs systèmes, et nous empêche d’inventer une nouvelle approche pour mieux intégrer l’intelligence humaine et l’intelligence des machines et produire de meilleurs systèmes. A lire la suite sur le site @internetactu

Comment l’intelligence artificielle va éradiquer la race humaine (4 scénarios festifs). Le principe de l’intelligence artificielle dans sa tendance actuelle (deep learning) est la production par une machine de ses propres données. L’idée est que la machine n’est pas simplement programmée pour effectuer des calculs en fonction de paramètres prédéterminés. Elle est programmée pour apprendre, puis agir et interagir en fonction de son apprentissage. Elle participe déjà à la gestion de robots mobiles, d’objets connectés ou d’infrastructures. Le concept est formidable : associées au génie humain, ces machines apprenantes permettent de résoudre des problèmes bien trop complexes pour les compétences logiques de nos plus grands cerveaux, même associés. Et si des machines animées par une intelligence artificielle sont capables de progresser par elles-mêmes, il n’y a aucune raison qu’elles ne soient pas rapidement supérieures à l’humain. C’est ici que la peur s’invite… (@Rue89).

Faut-il avoir peur de Robocop ? En seulement quelques années, drones et robots ont pris une place tout à fait essentielle dans toutes les armées modernes du monde, au point de devenir des auxiliaires irremplaçables et de plus en plus efficaces, non seulement en matière d’observation et de recueil d’informations mais également en tant qu’armes de combat sur les différents théâtres d’opérations militaires.Au début de l’année dernière, la société de robotique Boston Dynamics avait fait sensation sur Internet et les réseaux sociaux en présentant une vidéo intitulée « Atlas, The Next Generation ». Dans ce court film très troublant on pouvait voir un robot humanoïde doté d’extraordinaires capacités de déplacements et capable de réactions très humaines face à des situations imprévues. Après s’être déplacé sans difficulté sur un terrain accidenté et enneigé, Atlas était montré en train de ranger des cartons sur une étagère. Mais le moment fort de cette vidéo était celui où on pouvait voir Atlas se relever rapidement après avoir été jeté à terre par l’un des ingénieurs de cet étonnant programme. Après de nombreuses années de recherche et plusieurs générations successives de machines, ce nouveau prototype Atlas possède des caractéristiques proches de celle d’un humain : il mesure 1,75 m pour un poids de 82 kg, consomme beaucoup moins d’énergie que ses prédécesseurs et surtout se déplace avec une agilité tout à fait remarquable. Il sait aussi manipuler avec précision et délicatesse toute sorte d’objets. Tous les spécialistes de la robotique qui ont pu voir cette vidéo reconnaissent qu’Atlas constitue une étape décisive vers la mise au point d’un robot humanoïde autonome et polyvalent, capable d’évoluer dans un environnement difficile et de s’adapter, au moins dans une certaine mesure, à des événements imprévus. Marc Raibert, le fondateur de Boston Dynamics, ne cache pas l’objectif qu’il s’est fixé « Fabriquer des robots avec une mobilité, dextérité, perception et intelligence comparables à celles des humains », rien de moins ! Suite à cette vidéo, Google qui détenait une partie des actions de Boston Dynamics s’est totalement retiré du capital. (@RTFlash).

#RealiteVirtuelle

Demain, nous n’irons plus SUR Facebook mais DANS Facebook ! Par Jérôme Derozard, consultant et entrepreneur. Pour Mark Zuckerberg, le « réseau social du futur » passe par une VR sociale qui place au centre les personnes et non les applications. Demain, nous n’irons plus SUR Facebook mais DANS Facebook ! Quelques jours après le lancement par Google de sa plateforme VR Daydream, Facebook vient de présenter, lors de la « keynote » Oculus Connect 3*, sa vision de la réalité virtuelle. Mark Zuckerberg y dialogue avec deux personnes représentées par leurs avatars, joue avec eux aux échecs ou les « téléportent » dans une photo ou une vidéo à 360°. Dans une scène à la Inception, il se téléporte dans son salon avec ses collègues, y reçoit un appel vidéo de sa femme (via Messenger) et prend un « selfie » de son avatar (virtuel) et de sa femme (réelle) depuis l’intérieur de sa maison qu’il poste ensuite sur son mur… Lire la suite sur le site de @Metamedia.

#JeuVideo

Après Webedia, Vivendi se renforce dans l’e-sport. Vivendi et sa filiale audiovisuelle Groupe Canal ont annoncé mardi un partenariat avec ESL (autrefois Electronic Sports League), présenté comme le leader mondial dans l’organisation d’évènements de e-sport. Ces compétitions de jeux vidéo sont un secteur naissant et encore éclaté, mais en plein développement. L’accord entre le groupe présidé par Vincent Bolloré et cette société basée en Allemagne intervient une semaine après que Webedia, filiale de Fimalac, a annoncé qu’elle s’enracinait un peu plus dans cette discipline. Webedia vient de mettre la main sur Oxent et Bang Bang Management ainsi qu’en gérant l’équipe de e-sport du PSG. (@LesEchos).

#RevengePorn

Le procès d’une ado pour une image nue menace Facebook. En Irlande du Nord, une jeune fille a intenté un procès à Facebook, qui a échoué à invalider son action en justice, rapporte le Guardian. Cette adolescente de 14 ans porte plainte parce qu’elle estime que le réseau social est responsable de la publication répétée d’une photo d’elle nue, sur une « page de honte » destinée à une vengeance. Entreprises tech et avocats jugent quant à eux que ce procès pourrait ouvrir les vannes à de nombreuses autres actions judiciaires. Le quotidien britannique cite Paul Tweed, un avocat irlandais qui a défendu plusieurs médias et entreprises tech. Il déclare : « Nous avons [son cabinet d’avocats] déjà vu une augmentation du nombre de gens appelant pour en savoir plus. Je vois cela comme un vrai problème prochainement pour tous les réseaux sociaux. » (@Rue89).

#MediaSocial

Facebook lance un réseau social payant pour les entreprises. Utiliser Facebook tout au long de la journée au travail ne sera plus forcément mal vu. Le réseau social lance « Workplace by Facebook », sa plateforme de communication destinée aux entreprises. Cette version est  déployée pour permettre aux salariés d’échanger et de travailler sur des projets. Workplace reprend les fonctions principales du réseau maîtrisé par 1,7 milliard d’utilisateurs à travers le monde. Pour distinguer les deux univers, la plateforme d’entreprise est présentée sous une apparence grise, contrairement au bleu traditionnel du réseau social. (@FigaroTech). A lire aussi : Facebook veut connecter le monde du travail avec Workplace (@RFI).

Marta Zarzycka: « Sur Facebook, notre champ visuel est déformé par la peur ». Le mois dernier, Facebook supprimait de sa plateforme la photographie de la petite fille au napalm, publiée parmi d’autres images de guerre par l’écrivain norvégien Tom Egeland. Les modérateurs, assistés par la technologie PhotoDNA qui scanne les images pour signaler la pornographie infantile sur Internet, ont considéré que la photo n’était pas conforme aux règles du site en matière de nudité. Prise par Nick Ut en 1972, l’image montre une enfant nue courant sur une route au Sud-Vietnam, hurlant de douleur après avoir été victime d’une attaque au napalm. Le quotidien norvégien Aftenposten a publié une lettre ouverte pour dénoncer l’acte de censure imputé à Mark Zuckerberg, « le plus puissant rédacteur en chef du monde ». Et les internautes se sont empressés de publier à leur tour la photographie, accusant Facebook d’effacer l’histoire, jusqu’à ce que l’entreprise revienne sur sa décision. Pour Marta Zarzycka (1), professeure et chercheure en études visuelles à l’université du Texas (Etats-Unis), la volte-face de Facebook détourne l’attention d’un problème que les internautes eux-mêmes n’ont pas vu : l’urgence n’est pas de garantir la visibilité des images qui ont déjà marqué notre histoire. Il convient surtout de s’inquiéter de la censure ordinaire des réseaux sociaux, qui filtrent chaque jour ce qui mérite ou a le droit d’arriver jusqu’à nos regards. Les images à protéger, selon elle, sont celles qui ne manquent encore à personne. (@libe).

Twitter: quand des trolls haineux passent des heures à hurler… sur un bot. Appâter les trolls haineux avec un « bot ». Une internaute s’est amusée à lancer un programme -peu perfectionné- qui tweete automatiquement, via le compte @argueton, des opinions sur les thèmes qui provoquent généralement des réactions virulentes. Florilège : « le harcèlement de rue existe et est nuisible », « le féminisme est nécessaire pour la libération des femmes », « le genre est une construction sociale », etc. Lors du lancement de ce bot prénommé « Liz », en septembre dernier, nombre d’internautes sont tombés dans le panneau. Pensant s’adresser un utilisateur en chair et en os, certains ont passé des heures entières à répondre et insulter le bot. Parfois jusqu’au harcèlement. « C’est un pot de miel pour les connards d’Internet. Ils passent des heures et des heures à lui hurler dessus », sourit Sarah Nyberg, captures d’écran à l’appui. (@Lexpansion).

Comment Skype s’est effondré depuis le rachat par Microsoft. Racheté en 2011 par Microsoft, le service de voix sur Internet ne cesse de dégringoler. Le nombre de minutes de communications payantes a baissé de 4 milliards en cinq ans. Le chiffre d’affaires, quant à lui, a chuté de 31% en deux ans face à la concurrence de Facebook Messenger, WhatsApp ou encore Snapchat. (@Lexpansion).