24 Août

ReVue d’actu de 11h11 – mercredi 24 août 2016

#Technologie

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Le « cycle du hype » ou la vie cahotique des innovations. De la création d’une technologie à son adoption par le grand public, chaque innovation de rupture passe par une série d’étapes que l’institut Gartner appelle le « cycle du hype » ou courbe d’adoption. Où en sont aujourd’hui les technologies les plus prometteuses comme la réalité virtuelle et augmentée, l’impression 3D, l’informatique quantique, les robots intelligents, la blockchain ou encore les véhicules autonomes ? (@LaTribune). Légende image. De la découverte enthousiaste d’une nouvelle technologie à son adoption par le grand public, chaque innovation passe par une série d’étapes appelées « le cycle du hype ». (Crédits : © Benoit Tessier / Reuters).

#PressOnLine

La Presse Libre mutualise les abonnements en ligne. Ce mardi23 aout, les internautes auront une nouvelle solution pour s’abonner facilement à la presse en ligne. La plateforme La Presse Libre, fondée par les sites NextInpact et Arrêt sur Images, permet de souscrire à plusieurs sites indépendants et de gérer ses abonnements au même endroit. Des réductions s’appliquent sur le tarif final au-delà de deux abonnements. De quoi les inciter à souscrire à de nouveaux médias et, pour ceux-ci, de bénéficier d’une plus grande visibilité. «Des lecteurs nous disent vouloir soutenir la presse Web de qualité. Mais ils ne peuvent financièrement pas multiplier les abonnements à 5 ou 10 euros par mois», explique David Legrand, directeur de la rédaction de NextInpact. Les éditeurs membres de La Presse Libre peuvent appliquer la réduction qu’ils souhaitent. Cette dernière sera en moyenne de 20 % pour trois abonnements. Le couplage NextInpact, Arrêt sur Images et Hors-Série revient à 8 euros par mois au lieu de 11 euros, soit une économie de 36 euros par an. (@Figaro_Economie).

Aux États-Unis, valse des patrons dans les médias en ligne. 2016 marque un tournant dans l’histoire des médias en ligne américains. Après parfois plus d’une décennie aux manettes de leurs sites, les fondateurs de plusieurs grands pure players font  leurs valises. Ces départs peuvent avoir été anticipés ou se produire dans la douleur. Certains partent avec un joli pactole, quand d’autres y perdent beaucoup. Tous annoncent pour ces sites « historiques », souvent en attente d’un nouveau patron, l’entrée dans une période d’incertitude. (@Figaro_Economie).

#InternautDay

Internet a envie de fêter Internet. Le 23 août 1991, les utilisateurs ont pu commencer à se connecter sur la première page web, mise en ligne par Tim Berners-Lee, qui a développé le World Wide Web à la fin des années 80. C’est un hashtag dans le top 10 des « Tendances » le mardi 23 août. #InternautDay, comme « le jour de l’internaute ». Il s’agit de célébrer l’anniversaire de l’arrivée du grand public sur le web, un 23 août 1991. Ce qui fait donc 25 ans. Tim Berners-Lee, inventeur de l’Internet. C’est en 1991 que Tim Berners-Lee, qui a développé l’idée dès 1989, a mis en ligne le premier site web après avoir entre autres développé les protocoles HTTP et FTP, et le langage HTML. La première page Internet, postée sur un newsgroup le 6 août, était d’ailleurs une explication du projet de world wide web de Berners Lee, les 3 « W » que tout le monde connaît. Elle était hébergée sur l’ordinateur NeXT du chercheur, et il y invitait ses collaborateurs du laboratoire du CERN, en Suisse. (@Lexpansion).

#LesChampionsDeDemain (2/5)

Globant : les mousquetaires argentins à l’assaut du monde. Ces quatre copains ont rebondi sur la crise argentine de 2001 pour fonder un géant latino de l’informatique qui a gardé l’esprit start-up et compte Google parmi ses clients. (@FigaroTech).

#Image

Confusion autour de la photo d’Omran. une semaine après la publication de la photo d’Omran, l’émotion cède sa place à la guerre de l’information et sème la confusion. cette image illustre une fois de plus la propension des médias à la simplification, constate le journal italien AVVENIRE. En faisant délibérément passer certains évènements au premier plan, les médias s’autorisent ainsi à transformer, dit-il, de larges pans de l’opinion publique en véhicules d’une vérité unique. (@franceculture).

#CivicTech

Stig, l’appli qui veut faire la loi. Avec Stig, le rapport de force est inversé : les citoyens proposent les idées, soumettent des amendements, votent en faveur ou contre les propositions. Chaque idée obtient une sorte de note, le Stigscore, qui prend en compte le nombre de votes et d’amendements. Ainsi les propositions à succès remontent dans le classement. Sur l’application participative, les idées peuvent aussi être triées selon les catégories : agriculture, culture, emploi, justice… etc. Deux échelles sont aussi prévues : une nationale et une locale. Stig se revendique du mouvement des «civic-techs», ces technologies adaptées à la citoyenneté. L’application tire son nom du mot «stigmergie» qui signifie pour les start-uppers «trouver une forme d’intelligence collective où les projets sont conduits par les idées plutôt que par les personnes». Mais il ne faut pas oublier qu’à l’origine du projet, il y a deux start-uppers, et pas une ONG. Pour que la petite entreprise ne connaisse pas la crise, il lui faut un modèle économique. A priori, l’application ne tombe pas dans les travers de Change.org, une «plateforme mondiale pour le changement» financée grâce à la vente des données de ses signataires. Stig assure que les données personnelles de ses utilisateurs ne sont pas exploitées à des fins commerciales, mais proposera bientôt des comptes premium aux élus à moins de cent euros par mois. (@Libe).

#Piratage

Etats-Unis : des médias piratés par des hackers potentiellement liés à la RussieDes pirates informatiques ont mené une série d’attaques contre des médias américains, dont le célèbre quotidien New York Times, a rapporté la chaîne CNN (en anglais), mardi 23 août. Selon une source au sein de la police fédérale, citée par la télévision, les services de renseignements russes sont très probablement derrière ces cyber-attaques. D’après CNN, les enquêteurs pensent que ces récentes attaques s’inscrivent dans une campagne plus large qui a également visé des instances du parti démocrate. L’équipe de campagne de la candidate démocrate à la Maison Blanche, Hillary Clinton, a accusé Moscou d’avoir piraté les messageries du comité démocrate national (DNC). (@FrancetvInfo).

#PokemonGo

En Suisse, des jeunes lancent Pokédéchets Go proposant à tout le monde de partir à la chasse aux ordures plutôt que de jouer à Pokémon Go. Un groupe de jeunes Suisses a eu la brillante idée de détourner le concept du jeu Pokémon Go pour nettoyer les villes et la nature des ordures qui traînent. Voici Pokédéchets Go ! La semaine dernière, on vous parlait de ce maire picard qui a adopté le principe du retour à l’envoyeur pour nettoyer sa ville des ordures qui traînent. Décidément, la chasse aux ordures semble revenir à la mode, à l’heure où beaucoup de jeunes se sont lancés à la recherche de Pokémons ! (@Demotivateur).

#VOSD

Netflix ferme son bureau en France. Installé depuis deux ans en France, le géant de la vidéo à la demande (VOD) va transférer son siège au Pays-Bas, un pays à la fiscalité avantageuse. L’entité hexagonale de Netflix a payé 600 000 euros d’impôts en France. Un petit tour et puis s’en va. Deux ans après son ouverture, Netflix va fermer son bureau en France, situé rue de l’Université, dans le VIIe arrondissement de Paris. La décision a été prise cet été, confirme le groupe à L’Express. L’ancienne ministre de la Culture, Aurélie Filippetti, avait pourtant insisté pour que la société américaine s’installe dans l’Hexagone, y paie ses impôts et participe au financement de la création culturelle lors de son arrivée, à la fin de 2014. En 2016, peu après le lancement de la série politique produite par Netflix avec Gérard Depardieu, Marseille, les choses ont changé. Cette décision devrait fortement irriter l’actuelle ministre de la Culture, Audrey Azoulay. Car le spécialiste de la vidéo à la demande par abonnement (SVOD) va transférer son siège chez Netflix International aux Pays-Bas, une contrée à la fiscalité plus douce. La plupart des salariés français travaillent déjà à Amsterdam, l’une des sept filiales de l’entreprise – avec Paris – dont le service de diffusion de séries télévisées et de films est accessible dans plus de 190 pays. (@Lexpansion).

#VoyageDansLesInternets [Emissions de @franceculture]

– 60/70’s : l’écho psychédélique du bout des tuyaux. Dans quel contexte est né ce fameux Internet ? Quelles mélodies ont bercé son enfance ? Il y avait bien un fond de clairons militaires mais ce sont surtout les envolées psychédéliques de la contre-culture américaine qui ont accompagné l’émergence de ce réseau dès le milieu des années 60.

– 70/80’s : cowboys nomades, astragale et feux de camps électriques. Dès son origine, Internet est un réseau décentralisé. Certains l’expliqueront par une volonté militaire stratégique. La réalité est plus complexe. Celles et ceux qui ont façonné Internet, et notamment les machines permettant de s’y connecter, sont avant tout des « hackers », au sens premier du terme.

– Les années 1990 : Un Web et des bulles. À l’aube des années 1990, Internet s’apprête à conquérir le monde. Une application développée en Suisse fera la différence : le « WorldWideWeb ». Car le web n’est pas Internet. Le premier ne fait qu’utiliser les tuyaux et protocoles du second pour faire circuler tout ce que l’on veut bien y mettre.

– Les années 2000 : sous les pop-up, l’indépendance. Nous sommes à la fin des années 90. Alors que la peur du grand bug de l’an 2000 monte dans les esprits, la bulle des .com n’en fini plus de gonfler. Le web, né au début des années 90, se transforme en une immense place de marché.

– Un Internet à la dérive. Des internets en résistance. Il y a eu les rêves cybernétiques d’un monde informationnel, les bricolages dans les garages et les détournements d’étudiants, le grand marché libéré et les bulles éclatées, les paroles libres et l’indépendance d’un web revendiquée, et nous voici rendus à la fin des années 2000.

#Youtubeurs (2/2)

« Partenariats » ou pratiques commerciales trompeuses ? Avec la croissance des partenariats noués entre youtubeurs et annonceurs, la répression des fraudes (DGCCRF) se retrouve confrontée à une problématique : certaines de ces pratiques sont-elles de la publicité déguisée ? L’histoire avait à l’époque affolé la Toile et les réseaux sociaux. En mai 2015, Enjoyphoenix, « youtubeuse beauté », aujourd’hui plus de 2 millions d’abonnés au compteur, dénonçait dans une vidéo les pratiques de certaines de ses concurrents telles que la dissimulation de partenariats contre de grosses sommes d’argent.  « Je veux vous mettre en garde […] Certaines ne font que des partenariats cachés. C’est n’importe quoi. C’est dingue que certaines filles se font de l’argent sur le dos des abonnés ». Quelques mois plus tôt, dans une vidéo postée sur sa chaîne gaming, le youtubeur Cyprien avait rendu « un hommage pas vraiment déguisé », comme le note L’Expansion, à la Playstation Plus, une console de jeu vidéo fabriquée par Sony. « Aucune mention, pourtant, d’un quelconque partenariat avec le fabricant », ajoute le magazine. Depuis, la vidéo n’est plus répertoriée, bien que Cyprien ait spécifié dans la barre d’informations « avec la participation de Playstation ». (@LaTribune).