08 Août

ReVue d’actu de 11h11 – lundi 8 août 2016

#Vacances

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Cahier de vacances : et si on profitait de cet été pour apprendre à coder, créer une start-up et bidouiller ? Vous le sentez, ce petit vent tech qui souffle dans vos cheveux ? Non, ce n’est pas la ventilation foireuse de votre vieil ordinateur, mais Mashable FR qui vous a sélectionné trois moyens de bachoter cet été. Pendant que la « révolution numérique » (pour reprendre des termes chers à nos institutions) fait son entrée à l’école et que des fab labs se multiplient dans nos villes, créer une start-up est une aventure qui n’a plus rien à envier à une carrière de médecin ou d’avocat. Douce époque pour les nouvelles technologies ! (@MashableFR).

#LiensVagabonds

Instagram lance les Stories, Yahoo et Bitcoin piratés. A retenir cette semaine : – Comment une journaliste utilise les médias sociaux pour entrer dans la tête d’ISIS ?; – Les usages techno de la jeune génération (U.S) ; – Comment Twitter façonne la politique du XXIè siècle ;- Le roi du mobile, c’est définitivement Facebook. (@MetaMedia).

#IntelligenceArtificielle

Un fonds d’investissement dirigé par une intelligence artificielle, canular ou réalité possible ? En avril dernier, l’agence de publicité McCann Japon nommait une intelligence artificielle au poste de directeur artistique. Aujourd’hui, une initiative teintée d’humour nous ouvre les portes d’un monde où la décision d’investir ou non dans une jeune pousse est prise uniquement par la machine. Depuis son site, The AI VC pose ainsi à l’utilisateur une série de questions relatives au projet qu’il souhaite porter. À l’issue du processus, l’intelligence artificielle rend son verdict en exposant le montant qu’elle est prête à investir. Chaque question est accompagnée de commentaires ironiques. L’interface n’est en réalité qu’un simple canular. (@latelier)

#MediaSocial

Facebook change son algorithme pour lutter contre les articles « pièges à clics »Le réseau social a annoncé dans un communiqué (en anglais), jeudi 4 août, une modification de son algorithme, destinée une nouvelle fois à réduire la présence de contenus « attrape-clics » – « clickbait » – dans le fil d’actualité de ses membres. L’entreprise dénonce les titres d’articles qui « omettent intentionnellement des informations cruciales, ou induisent en erreur les gens, pour les forcer à cliquer pour connaître la réponse ». (@Francetvinfo).

#Internet

Marina Joyce, le film d’horreur d’internet. Sur internet, pour allumer un feu, quelques brindilles suffisent. La dernière personne à l’avoir compris est la youtubeuse beauté Marina Joyce, jeune Anglaise de 19 ans comptant plus de 600.000 abonnés suivant ses conseils sur le maquillage, la mode ou même la sexualité. A priori donc, la vidéo que Marina poste ce 22 juillet, intitulée « Date Outfit ideas » («idées de fringues pour un rendez-vous»), ressemble à beaucoup d’autres. Sauf que certains détails de la vidéo sont pour le moins perturbants. La jeune femme répète une phrase de façon étrange, plusieurs plans la montrent avec un regard vide, on dirait qu’elle se force parfois à sourire. Pas besoin d’un œil avisé pour trouver ces deux minutes de vidéos alarmantes tant la jeune femme a l’air de ne pas vouloir être là où elle est. Très inquiets pour la jeune youtubeuse, qu’ils trouvent moins enthousiastes depuis quelque temps, plusieurs internautes ont décidé de s’attarder sur la vidéo et de l’analyser plan par plan. Dans un long texte sur le site JustePaste.it, l’un d’entre eux émet très vite l’hypothèse d’un enlèvement: Marina aurait enregistré cette vidéo sous la contrainte. (@Slatefr).

Internet ne rend pas plus bête, il rend «méta-ignorant»Internet est un endroit tellement gigantesque qu’on en ignore la taille (certains spécialistes parlent d’un milliard de milliards d’octets). Tout ce que l’on sait, c’est qu’il regroupe l’essentiel des connaissances de l’humanité. Et pourtant, quand on voit la quantité de contenus plus ou moins bêtes qui s’y trouvent, on peut facilement se dire qu’internet est mal utilisé et qu’il nous rend tous les jours un peu plus bêtes. En réalité, c’est beaucoup plus complexe que cela, si l’on en croit le site Science of Us et l’auteur de Why Knowing Things Still Matters When Facts Are So Easy to Look Up, William Poundstone. Ce dernier explique que, dans une étude d’Harvard menée en 2011, des scientifiques ont présenté à des volontaires une liste de quarante faits basiques (par exemple «un œil d’autruche est plus gros que son cerveau»). Tous devaient les noter sur un ordinateur, et on a demandé à la moitié d’entre eux de se rappeler ces faits. Au final, quand on leur a demandé d’énoncer ces faits, ceux qui étaient persuadés que leur ordinateur les avaient enregistrés ont eu un score moins élevé que ceux à qui on a demandé de s’en souvenir. Une étude de 2013 allait dans le même sens: des visiteurs d’un musée d’art étaient moins capables de se rappeler leur visite s’ils avaient pris des photos des œuvres. (@slatefr).

#TransformationNumerique

En attendant Elon… 20 ans après la création d’internet, le monde se demande toujours comment régler ses plus grands problèmes, de la fin des maladies à l’énergie propre. La faute aux entrepreneurs et aux dirigeants de nos États ? C’est l’opinion du magnat Peter Thiel, qui fustige le manque d’ambition de la génération issue du babyboom. Heureusement, certains entrepreneurs relèvent le défi de « sauver le monde » avec des méthodes hors du commun. Article d’introduction à une série de posts sur Elon Musk. (@15marches).

#CesAutresSiliconValley (1/6)

Bangalore, la Silicon Valley indiennePoint de chute des entreprises du numérique en Asie, Bangalore a donné naissance à une génération d’entrepreneurs indiens. L’innovation ne s’arrête pas aux frontières de la Californie. Partout dans le monde, d’autres villes ont bâti leur propre Silicon Valley. À San Francisco, on quitte l’école avant son diplôme pour monter sa start-up. À Bangalore, en Inde, on démissionne d’une entreprise américaine pour devenir entrepreneur. Sachin Bansal et Binny Bansal font partie des chanceux qui ont réussi cette transition. (@FigaroTech).

#Ville

Les troisièmes MaddyTalks porteront sur la ville intelligente. La troisième édition des MaddyTalks, les débats organisés par le site Maddyness, se tiendra le 12 octobre. Après l’homme augmenté et le robot pour tous, le site dédié à l’actualité des start-up s’intéressera à la smart city, la nouvelle Utopia du XXIe siècle. Promoteurs immobiliers, architectes, concepteurs de politiques publiques, innovateurs, investisseurs, amateurs de technologies ou simple citoyen ont tous rendez-vous à la Gaité Lyrique pour une session de débats et d’interventions sur les enjeux et les espoirs que porte la ville intelligente. Chacun d’entre nous est concerné puisque la smart city c’est celle du futur, celle où règnent les technologies et la gestion millimétrée de chaque composante de l’agglomération urbaine : énergies, réseaux de transports, eau courante, déchets, éclairage public… (@humanoides_FR).

 

#Litterature

Un roman inventant une guerre entre les États-Unis et la Chine affole le Pentagone. Le livre est sur le bureau de généraux quatre étoiles comme de lieutenants de la marine et trône en bonne place des listes de lectures recommandées pour toutes les branches de l’armée américaine. Ghost Fleet, un roman mettant en scène une future guerre mondiale où la Chine et la Russie affrontent des États-Unis s’étant trop longtemps reposés sur leurs lauriers, sert désormais de support aux séminaires et autres sessions de formation des soldats américains. À la Maison Blanche, il est aussi fréquemment cité dans les réunions du Conseil national de sécurité. À une époque où les gradés de l’armée et les responsables du renseignement craignent de voir l’avance technologique des États-Unis rattrapée par d’autres grandes puissances –comme le prouve le dernier rapport annuel du Département de la défense sur la Chine–, le livre aura su captiver les imaginations et susciter le débat au sein du Pentagone. Pourquoi? Parce que Ghost Fleet n’aurait pas pu mieux tomber: après quinze ans de drôles de guerres menées contre d’insaisissables insurgés bardés de bombes artisanales, l’armée américaine est impatiente de retrouver ses racines dans de bons gros conflits à l’ancienne, mais se demande aussi comment vaincre de vieux adversaires avec de nouveaux outils high-tech. (@Slatefr)