04 Août

ReVue d’actu de 11h11 – jeudi 4 août 2016

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Légende image. Bulles souterraines, virus zombie et trous géants : en Sibérie, une certaine idée de la fin du monde (@FrancetvInfo). Photo : Un cratère formé dans la péninsule de Iamal, en Sibérie (Russie), le 9 novembre 2014 (Vladimir Pushkarev / Reuters).

#Internet

La Chine compte autant d’internautes que l’Europe d’habitants. La population d’internautes chinois, déjà la plus importante du monde, a atteint 710 millions de personnes fin juin, a annoncé le Centre d’information sur l’internet (CNNIC). Ce chiffre traduit une progression de 3,1% par rapport à fin décembre et représente presque autant que la population totale de l’Europe (738,4 millions selon l’Insee). (@LaTribune).

#RealiteAugmentee

Pokémon Go : 10 leçons pour les médias. Par Clara Schmelck, journaliste (Intégrales, Socialter) et philosophe des médias et Barbara Chazelle, France Télévisions, Direction de la Prospective. On ne présente plus Pokémon Go, l’application qui consiste à attraper des Pokémon et qui est incontestablement le grand succès du moment. Le jeu de piste a réussi l’alchimie de mécaniques bien connues et de fonctionnalités plus innovantes. Voici 10 leçons pour les médias. (@Metamedia).

La leçon de Pokémon Go au secteur de la e-santé. L’extraordinaire succès de l’application mobile Pokémon Go illustre le potentiel des technologies digitales pour s’attaquer à l’un des plus grands challenges de la médecine de ce siècle : le changement des habitudes de vie. Car c’est un fait, pour la médecine, traiter une maladie chronique comme l’hypertension artérielle ou le diabète, revient à mettre en place trois mesures clés : prescrire au patient des médicaments efficaces, s’assurer qu’il les prenne correctement, et l’inciter à changer ses habitudes de vie (alimentation, tabac, exercice physique, alcool…) Or, de par leur capacité à accompagner au plus près chaque individu et à traiter en temps réel et sur-mesure les données le concernant, les technologies digitales semblaient dotées d’un extraordinaire potentiel pour les aider à changer leurs habitudes de vie, notamment en ce qui concerne l’augmentation de l’activité physique. (@LesEchos).

Comment l’incontournable jeu « Pokémon Go » a-t-il vu le jour? Une franchise japonaise dépoussiérée, une technologie de pointe, pas mal de hasard et un peu d’humour : francetv info vous raconte la genèse de l’application pour smartphone devenue, en quelques semaines, un phénomène de société. (@Francetvinfo).

Et si Pokémon Go aidait à protéger les Français des attentats ?. Même s’il n’a au final « pas accroché », Cédric Renaud, président de l’Association nationale des cadres territoriaux de la sécurité (ANCTS), a essayé l’application dont tout le monde parle en ce moment : Pokémon Go. Il smartphone, il n’en reste pas moins séduit par son principe alliant réalité augmentée et géolocalisation. Car, pour ceux qui n’y joueront jamais, il faut savoir que Pokémon Go offre la possibilité au joueur de se déplacer dans la ville et d’y attraper des petits monstres appelés Pokémon en fonction de là où il se trouve. Une nouvelle façon de jouer qui interpelle le directeur de la sécurité de la mairie de Saint-Étienne : « Si on compare au nombre d’utilisateurs de l’application SAIP du ministère de l’intérieur (ndlr. 100.000 à 500.000 téléchargements sur Android), je pense qu’il y a plus d’utilisateurs de Pokémon Go (ndlr. 6 millions de Français y auraient déjà joué, selon un sondage Ifop), explique Cédric Renaud, le président de l’ANCTS. Ce sont des utilisateurs quotidiens, qui vont la regarder, la mettre à jour, la mobiliser… Et à ce titre là, c’est extrêmement intéressant. En fait, à l’ANCTS, nous nous interrogeons sur l’intérêt de ce que sera le jeu de demain. En mêlant réalité, fiction, et surtout en intégrant de la géolocalisation, Pokémon Go présente un nouvel intérêt pour faire une alerte sélective et faire que la personne qui va la recevoir se sente concernée par sa proximité géographique. Ce qui est toute la difficulté en terme d’alerte. » (@francebleu).

« Pokémon Go » : les multiples facteurs des inégalités géographiques. Toutes les communes françaises ne sont pas égales devant Pokémon Go, le jeu en réalité augmentée à succès qui permet de chasser les petits « monstres de poche » dans la réalité grâce à son téléphone. Pour jouer, l’utilisateur de Pokémon Go doit régulièrement s’arrêter à des « pokéstops », des emplacements qui distribuent les pokéballs nécessaires pour attraper les Pokémons et divers bonus. Mais ces pokéstops ne sont pas distribués de manière égalitaire sur le territoire. Il y en a beaucoup plus en ville qu’à la campagne. Les communes et quartiers pauvres en disposent souvent moins que les plus riches. A tel point que l’éditeur du jeu, Niantic, a été accusé de contribuer à la ségrégation sociale. Et c’est de la faute des joueurs d’« Ingress », le précédent jeu de l’entreprise. (@pixelsfr).

#RealiteVirtuelle

Le géant chinois Baidu le Google chinois, a annoncé travailler à l’intégration d’une plateforme de réalité augmentée dans toutes ses applis mobiles. Dopée à l’intelligence artificielle, celle-ci serait capable d’adapter les images virtuelles à la réalité sur laquelle elles s’affichent. Tout cela en temps réel. (@LUsineDigitale).

#Uberisation

Demain, tous coursiers. L’ubérisation de l’économie – c’est-à-dire, le fait que chaque individu puisse travailler en tant qu’indépendant pour le compte d’une entreprise grâce aux nouvelles technologies – bouleverse les modèles traditionnels. Ce phénomène trouve son appellation avec la société Uber qui propose un service de transport pour lequel chaque conducteur possédant un véhicule peut devenir un chauffeur Uber, repérable et accessible grâce à une application sur smartphone. Le besoin en flexibilité des entreprises conduit de plus en plus de startups à s’inspirer du modèle Uber. Ainsi, Deliver.ee permet à tout un chacun de devenir coursier pour n’importe quel type de livraisons en zone urbaine. (@LaTribune).

#eSport

Joueur professionnel d’e-sport, une carrière à part entière. Avant que les éditeurs de jeux vidéo n’investissent plusieurs millions de dollars dans les récompenses de tournois d’e-sport, seule une poignée de joueurs vivaient le rêve de beaucoup d’autres: être payés pour jouer à des jeux vidéo. La quasi-majorité de ces talents se trouvaient en Corée du Sud, où l’e-sport est reconnu et soutenu par le gouvernement depuis plus de quinze ans. (@FigaroTech).

#Sante

Pourquoi Google séduit-il autant de Big Pharmas ? Rares deviennent les big pharmas à ne pas intégrer Alphabet (Google) dans leur stratégie. Dernier en date à avoir franchi le pas, le Britannique GSK, qui a annoncé lundi 1er août la création d’une joint-venture avec Verily Life Sciences (anciennement Google Life science). L’objectif de la société pharmaceutique est de développer et commercialiser des solutions à base d’échanges d’impulsions électriques avec le système nerveux pour traiter certaines maladies chroniques, notamment l’arthrite, le diabète et l’asthme grâce à l’expertise de Verily dans la miniaturisation d’appareils électroniques, le développement d’outils et de logiciels pour des applications cliniques. GSK fait désormais partie des sept parmi les dix plus grosses sociétés pharmaceutiques au monde en termes de chiffre d’affaires qui ont passé un partenariat avec Alphabet ou Google. Avec IBM, qui a passé des partenariats avec Johnson et Johnson, Pfizer notamment, la firme de Cupertino est le géant de la tech ayant signé le plus de partenariats avec des big pharmas. (@LaTribune).

#AudiencesTV

La fragmentation, bombe à retardement. La fragmentation des audiences est une véritable bombe à retardement pour les chaînes historiques. Même M6, qui en profite largement au mois de juillet 2016, a mis en avant ce phénomène lors de la présentation de ses comptes semestriels. En dix ans, les audiences des chaînes historiques en clair se sont écroulées, passant de 87% à 61,4% à fin juin 2016. Dans le même temps, les chaînes payantes ont souffert, certaines ont même mis la clé sous la porte. (@zdnetfr).