03 Août

ReVue d’actu de 11h11 – mercredi 3 août 2016

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Légende image. What it’s like to live at the epicenter of Miami’s Zika outbreak sur le site @fusion (Photo Getty Image).

#RealiteAugmentee

Jeux vidéo en réalité augmentée : six alternatives à « Pokémon Go »Qu’il fascine ou qu’il agace, Pokémon Go, l’énorme succès vidéoludique de l’été, a popularisé la réalité augmentée et fait sortir dans la rue des centaines de milliers de personnes équipées de leur téléphone. Ce système de jeu, basé sur la géolocalisation, n’est pas nouveau : d’autres jeux incitent à la balade et à la redécouverte de son environnement. Avec ou sans réalité augmentée, en solo ou en équipe, voilà une sélection d’alternatives. (@lemondefr).

Pokémon Go et la CIA, histoire d’une paranoïa. Pokémon Go, le jeu mobile en réalité augmentée qui a séduit des millions de joueurs, serait « lié à la CIA ». C’est ce qu’essaie de démontrer le site de propagande russe sputniknews.com. Ce dernier affirme, après avoir parcouru les conditions d’utilisation de l’application, que cette dernière fournirait massivement aux services de renseignement américains des données personnelles des utilisateurs. (@decodeurs).

Pokémon GO : les fausses versions se multiplient. Depuis début juillet et ses premières sorties dans le monde, l’application Pokémon GO a connu 75 millions de téléchargements à travers le monde. Ce jeu à réalité augmentée est devenu un vrai phénomène de société, si bien que même les entreprises ou les hommes politiques s’en servent pour surfer sur la vague et augmenter la portée de leur communication.  (@LeParisien_Tech).

Mais qui sont donc les joueurs français de Pokémon Go ? Ils sont principalement des jeunes, des femmes et vivent en Ile-de-France. C’est ce qui ressort de l’enquête Ifop pour Metronews sur les joueurs de Pokémon Go en France. (@Challenges).

A New York, les délinquants sexuels sont interdits de Pokémon Go. Et si Pokémon Go devenait le nouvel outil des prédateurs sexuels pour rencontrer des enfants ? C’est probablement la préoccupation d’Andrew Cuomo, gouverneur de l’Etat de New York, aux USA. En effet, comme le rapporte Reuters, l’Etat va informer ses 3 000 délinquants sexuels en liberté conditionnelle que jouer à Pokémon Go constituera une violation de cette liberté conditionnelle. (@PresseCitron).

Pokémon Go : la fausse poule aux oeufs d’or de Nintendo. Si les bonnes nouvelles pour Pokémon Go n’en finissent plus de tomber (l’application a été téléchargée 75 millions de fois jusqu’à aujourd’hui), les succès qu’en retirera Nintendo sont à relativiser. Une étude publiée par Venture Beat chiffrait ainsi à 35 millions de dollars les gains générés par l’application au bout de deux semaines, mais Nintendo n’en touchera en vérité qu’une petite partie. (@latribune).

#RV

La réalité virtuelle au secours des athlètes. En 2016, la réalité virtuelle (RV) semble prête à prendre d’assaut le monde du divertissement. Il se trouve que quelques athlètes ont déjà exploré les promesses de la RV. Les joueurs n’ont même pas à aller sur le terrain : elle les aide à mémoriser les façons de jouer et les formations en observant de façon répétée, à l’intérieur du casque, les différents aspects des phases de matchs enregistrées en boucle. (@FR_Conversation).

#Media

Attentats : « Le rôle des journalistes n’est plus d’annoncer une information, mais de la confirmer ». Indignations, rumeurs, complots… Nicolas Vanderbiest analyse sur Twitter et Facebook les mécanismes de crise dans des situations comme celles de l’attentat de Nice. Selon lui, ce sont les médias qui permettent la propagation des excès des réseaux sociaux. (@Telerama).

#Rio 2016

Toujours aussi désireux d’asseoir sa crédibilité auprès du grand public, l’eSport va, à l’initiative du gouvernement britannique, connaitre ses premiers Jeux Olympiques. Les 15 et 16 août prochains à Rio seront organisés les premiers jeux olympiques électroniques, les eGames. L’objectif des organisateurs de ces premiers Jeux olympiques des jeux vidéo, qui se servent habilement de la vitrine des JO, c’est de faire avancer l’idée que le sport électronique (e-sport) doit maintenant être considéré comme un sport comme un autre. (@RMCSport).

#eSport

Quand l’e-sport soulève les foules. Bienvenue dans le monde de l’e-sport! Un monde qui fait lever des foules entières de digital natives. Un monde qui n’a rien à envier à celui du sport traditionnel. Sponsors, mercato, audiences spectaculaires, cash prizes, dopage… Le sport électronique est en train de répliquer à grande vitesse tout ce que le sport traditionnel a fait avant lui. Mais l’arrivée de Twitch, en 2011, a changé la donne. Grâce à cette plateforme de streaming – rachetée en 2014 par Amazon pour 978 millions de dollars -, les tournois ont pu être regardés simultanément par des millions de personnes à travers le monde. Les meilleurs joueurs ont vu leur nombre de fans exploser, jusqu’à devenir des superstars. (@Lexpress_Cult).

Revue de liens : – La grande ruée des médias vers l’e-sport. Ils se sont pris de frénésie pour ces compétitions de jeux vidéo et multiplient les projets pour capter cette nouvelle audience, jeune et passionnée.
– League of Legends de Riot Games, roi absolu de l’e-sport. Né en 2009, ce titre joué par des dizaines de millions de personnes remplit les plus grands stades.
– L’e-sport, des cybercafés de quartier aux plus grands stades. Grâce aux investissements des éditeurs, les tournois remplissent aujourd’hui des stades entiers. (@FigaroTech).

Sexes, mensonges et jeux vidéo. Grandissant en popularité, les sports électroniques exposent au grand jour le côté obscur et machiste du jeu vidéo. L’eSport pourrait paradoxalement aider à inverser la vapeur. Explications sur le site @FocusVif.

#Video360°

Toute la journée de vendredi 29 juillet, Jonathan Roy, jeune entrepreneur basé à Anglet, a baladé sa caméra à 360° dans les rues de Bayonne à l’occasion des Fêtes 2016. Le résultat une vidéo à 360° de moins de trois minutes publiée sur Youtube. (@SudOuest).

#Fake

Quand un application ridiculise l’uberisation. Le site Internet de Pooper (« poop » signifie « caca » en anglais) a pour principal objectif de moquer le modèle d’innovation technologique de la Silicon Valley, qui propose de résoudre des problèmes inexistants. Mais le site de Pooper, imitant à la perfection cet univers, est aussi une dénonciation tout en finesse de l’écueil de l’économie collaborative, elle qui entend proposer aux deux parties un service qui, s’il facilitera la vie de l’un, dégradera encore un peu plus la vie de l’autre. Les deux créateurs du canular ont confirmé qu’ils avaient eu des « centaines d’inscriptions, pour être soit ramasseurs, soit crotteurs ». (@Big_Browser).