#IntelligenceArtificielle
La Robot eXperience (RX) ou la pensée design adaptée aux robots. Le RX est à la robotique ce que l’UX est aux applications numériques : un ensemble de règles pour définir le bon design d’un robot en fonction de son usage. Explications de Rémy Poulachon, Directeur Innovation & Responsable de l’offre Mobilité du Groupe Sedona. Les robots sont de plus en plus présents dans notre quotidien ou, tout du moins, ils sont de plus en plus exposés dans les médias et dans les conversations. Ils vont occuper progressivement l’espace privé ou personnel là où ils sont encore cantonnés dans un environnement professionnel. Des robots comme Nao, Pepper, Buddy et Tiki suscitent un extraordinaire engouement : plus de 31 millions de ces robots seront vendus d’ici 2017, indique Syrobo. Au Japon et en Chine, les robots font déjà partie de la vie des habitants et s’intègrent dans les espaces communs comme les hôtels et les restaurants. (@LUsineDigitale). Photo Justin Morgan – Flickr CC
Quand le robot réussit mieux qu’un chirurgien. Les robots vont remplacer les chirurgiens d’ici quelques années pour les interventions mineures, comme le prédit la science-fiction depuis belle lurette. C’est du moins ce qu’avançaient hier, dans la prestigieuse revue Science Translational Medicine, des ingénieurs et des chirurgiens américains. « Notre robot fait moins d’erreurs qu’un humain pour une intervention de chirurgie mineure de l’intestin et ses points de suture sont de meilleure qualité », affirme Peter Kim, l’auteur principal de l’étude, qui est chirurgien pédiatrique au Children’s National Health System à Washington. « Avec la précision et la constance des robots, nous allons pouvoir réduire les taux de complications, qui atteignent 30 à 40 % pour certaines opérations, et nous assurer que les meilleures techniques soient appliquées dans tous les hôpitaux. » (@lp_lapresse). A lire aussi : Bientôt des robots chirurgiens (@Europe1).
Google accède aux données de santé de 1,6 million de Londoniens. A quoi joue Google avec notre santé ? Le magazine « New Scientist » s’est procuré un document dévoilant un accord secret entre les trois hôpitaux londoniens gérés par le Royal Free NHS Trust et le géant américain d’Internet. D’après la revue scientifique, DeepMind, filiale de Google spécialisée dans l’intelligence artificielle, aurait accès aux données de santé de 1,6 million de patients britanniques. En février, DeepMind avait annoncé qu’elle travaillait sur l’élaboration d’une application, Streams, permettant d’aider les médecins à suivre les patients atteints de maladies rénales. En réalité, la société a eu accès à l’ensemble des données de santé des Londoniens soignés dans ces hôpitaux, y compris à des informations concernant des cas de séropositivité ou d’overdose – même si Google s’est engagé à ne pas en faire d’usage commercial. (@LesEchos).
Non, les robots ne remplaceront pas l’expert-comptable. La comptabilité numérique arrive. Pour autant, les experts comptables seront toujours indispensables… Par Pierre d’Agrain, expert-comptable associé d’Exco A2A Toulouse. Aujourd’hui, rien ne semble arrêter la montée en puissance des plateformes d’expertise comptable à distance. En effet, l’actualité abonde sur le développement de ces pure-players qui se multiplient et parviennent à lever des fonds spectaculaires. Dans ce contexte, il est légitime de s’interroger sur la pérennité des cabinets d’expertise comptable traditionnels. En d’autres termes, est-ce la fin annoncée des cabinets au profit de « pures players du numérique » ? (@LaTribune).
Les étudiants de l’IUT de Rennes à l’école des robots. La coupe de France de robotique va débuter à la Roche-sur-Yon jusqu’à dimanche. Parmi les 200 équipes participantes, celle de l’IUT de Rennes. Depuis janvier, 50 élèves de trois filières différentes planchent sur la réalisation complète de deux robots dans le cadre d’un projet pédagogique. Dernière ligne droite pour ces étudiants qui peaufinent les derniers détails avant le top départ de la coupe. (Soyons smart! – @France3Bretagne).
#Fintech
La révolution 2.0 est en marche. L’intégration des fintech dans la chaîne de valeur des fonds d’investissement est un des enjeux majeurs de ces prochaines années. Tous les acteurs de la Place planchent activement sur le sujet au travers de groupes de travail et autres clusters. Blockchain, robo-advisors, big data, social network investing… le vocabulaire technique de l’industrie s’enrichit. (@Paperjam_lu).
L’intelligence artificielle inspire la French Tech. Quoi de neuf dans la French Tech ? Chaque mois, le site des Pépites Tech fait le bilan. Cette start-up propose une sorte de « Product Hunt » français. Il recense les derniers projets lancés, avec un critère : qu’au moins un des fondateurs soit français. Il soumet ensuite ces concepts au vote de la communauté et les classe selon leur popularité. Ainsi, en avril, ce sont près de 250 projets qui ont été enregistrés sur la plate-forme – plus de 2.000 depuis sa création. « Nous ne sommes pas exhaustifs, mais nous avons une vue assez représentative de l’écosystème français », explique le cofondateur des Pépites Tech, Sylvain De Muynck. Avec quelques tendances qui se dégagent, en ce moment. « On assiste à la multiplication des projets basés sur l’intelligence artificielle et le “machine learning”. La 3D et la réalité virtuelle suscitent aussi les vocations », ajoute Sylvain De Muynck. (@EchosBusiness).
#Commerce
Comment un adolescent peut acheter de l’alcool et un poignard sur Amazon. Une équipe de France 2, épaulée d’un adolescent, a tenté, avec succès, d’acheter des produits interdits aux mineurs. Pour acheter de l’alcool avec la carte bancaire d’un mineur, il suffit de cocher la case « plus de 18 ans » pour effectuer la transaction. Mais il y a plus étonnant. Au rayon armes blanches, il est possible de s’offrir un poignard. Et là, aucune mention « interdit aux moins de 18 ans » lors de l’achat d’une lame de douze centimètres, qui arrivera directement dans la boîte aux lettres. (@FrancetvInfo).
#Education
Le MOOC, nouvel outil des entreprises qui peinent à recruter. Pour faire connaître leurs métiers, Eurotunnel, Orange ou encore l’Afpa ont créé des cours en ligne. Et les résultats sont là. Quel est le point commun entre un cuisinier, un conducteur de train et un ingénieur logiciel ? Ces trois métiers recrutent à tour de bras depuis plusieurs années. Pourtant, alors que le taux de chômage en France reste élevé, ces emplois peinent à attirer des candidats. Pour remédier à cette situation, des entreprises se lancent dans la conception de Mooc pour faire venir vers elles des demandeurs d’emploi ou des personnes en quête de reconversion professionnelle. (@JournalDuNet).
#TransformationNumerique
Dominique Cardon : « Il faut s’attaquer aux algorithmes, partout où ils sont ». La sixième édition de l’European Lab s’est tenue à Lyon. Il s’agit d’un forum qui interroge la culture et le « monde de demain », en grande partie numérique et dans lequel il est difficile de faire sans les algorithmes. Des calculateurs pas si neutres tant ils proposent une représentation du monde pr-éconstruite en triant et présentant l’information. Et tant ils finissent par en savoir sur nous, avec notre consentement sur les réseaux sociaux. Dominique Cardon, chercheur à l’Orange Lab et professeur associé à l’université de Marne-la-Vallée, a publié en 2015 « A quoi rêvent les algorithmes ? Nos rêves à l’heure du big data ». Il participera à à la conférence « Pour un humanisme numérique ». Pour lui, il ne faut pas les craindre mais apprendre à mieux les comprendre pour « être moins aliéné ». (@Rue89Lyon).