Légende image. Marne-la-Vallée (94), le dimanche 3 mars 2016. Photo by @padam92
#EconomieNumerique
PSA s’attaque à Speedy, Le Bon Coin et Drivy. PSA rêve d’ailleurs. Après avoir repris des couleurs , le constructeur automobile veut changer d’horizon. « Nous passons de la voiture à la mobilité, d’une activité à un portefeuille d’activités », explique Jean-Baptiste de Châtillon, le directeur financier de PSA. Faire –vraiment– du service, ne plus penser qu’à ses seuls véhicules ? C’est la petite révolution de « Push to pass », le nouveau plan stratégique de PSA présenté le mardi 5 avril. A entendre son directeur financier, le constructeur entend concurrencer Speedy (avec des garages multi-marques), Le Bon Coin et La Centrale (avec une plateforme en ligne de vente de véhicules d’occasion), ou même Drivy (avec des solutions d’autopartage). « C’est complètement iconoclaste pour un constructeur comme nous. Nous sautons la barrière » , estime le dirigeant. A vrai dire, Ford, General Motors ou BMW ont déjà formulé des ambitions relativement similaires. (@LesEchos).
#Fintech
Le crowdfunding français s’essaie à la blockchain. La technologie ouverte et libre de la blockchain permet à deux acteurs d’échanger directement, instantanément et en toute sécurité, des contrats, des titres de propriété et autres informations. Des échanges qui sont consignés dans un grand registre dématérialisé ouvert à tous. La plateforme d’investissement en capital SmartAngels et BNP Paribas Securities Services annoncent ce mardi 5 avril la conclusion d’un partenariat, afin d’expérimenter un registre des actionnaires de sociétés non cotées basé sur la blockchain. L’objectif : faciliter la tâche des startups en matière de gouvernance, et créer un marché secondaire pour les investisseurs. Nées toutes deux à la fin des années 2000 et présentant chacune un caractère « disruptif », la finance participative (crowdfunding, en anglais) et la « blockchain » – la technologie de stockage et de transmission d’informations qui sous-tend la monnaie virtuelle bitcoin – semblent faites pour s’entendre. Le 29 mars, lors des Assises du financement participatif, le ministre de l’Economie Emmanuel Macron avait d’ailleurs ouvert la voie à l’expérimentation de la blockchain pour les bons de caisse, ces instruments non financiers qui permettront bientôt aux personnes morales de prêter de l’argent aux entreprises, au travers de plateformes de crowdfunding. (@LaTribune).
#Automobile
Fessenheim : Ségolène Royal suggère la mutation de la centrale en usine de voitures électriques Tesla. La ministre de l’Environnement et de l’Energie Ségolène Royal s’est déclarée favorable à la mutation de la centrale nucléaire de Fessenheim, dont la procédure de fermeture doit démarrer cette année, en usine de fabrication de voitures électriques Tesla. (@F3Alsace).
#FrenchTech
Après l’euphorie, la French Tech doit encore prouver qu’elle a un avenir. L’éclatement de la « bulle startups » aux États-Unis, suite à la chute des investissements et des valorisations, touche peu la France. En 2015, 1,81 milliard d’euros ont été investis dans les startups tricolores, plus du double qu’en 2014. Et la tendance se confirme début 2016. Mais les défis restent nombreux. L’écosystème doit grossir et le financement privé prendre davantage le relais de la puissance publique. (@LaTribune).
#SDBX5
Réalité virtuelle, Cité Numérique, Darwin Ecosystème…Découvrez les projets innovants de la ville de Bordeaux. Pour la 5ème année, Bordeaux organise la Semaine Digitale, du 5 au 9 avril. 20 000 visiteurs sont attendus et le programme est riche de 70 événements : des conférences, des ateliers pour enfants et adultes, des expositions et une grande soirée de clôture avec des artistes du monde entier. Un des lieux clé est le Village de l’Innovation au Hangar 14, qui regroupe 60 exposants pour faire découvrir des robots, des projets de design sonore, des expériences de réalité augmentée ou encore un véritable appartement connecté mis au point par les équipes d’Orange. La Semaine Digitale n’oublie pas les professionnels avec un événement dédié, la Grande Jonction. Il est organisé avec French Tech Bordeaux et on retrouve Nicolas Gaume, directeur de la division Developer eXperience de Microsoft France, en top speaker. (@PresseCitron)
Trois questions à David Nahon, directeur du laboratoire d’immersion virtuelle chez Dassault Systèmes : « Le juge de paix reste l’utilisateur » (@lesnums).
#eSport
L’Etat s’interesse enfin à la mine d’or de l’e-sport. Le développement rapide et spectaculaire des compétitions de sport électronique, ou e-sport, pousse le gouvernement à mettre fin au flou juridique qui entourait jusqu’à présent ce secteur qui pèse 600 millions d’euros dans le monde et devrait atteindre 1 milliard d’euros d’ici à 2017. (@LaTribune). A voir : Qui sont ces « e-sportifs » ? Que représente aujourd’hui l‘e-sport en France et comment accompagner son développement ? Plongez dans l’univers des jeux vidéo et découvrez celles et ceux qui font briller la France dans le domaine du e-sport. Voir la vidéo >> dai.ly/x40xbro
L’université de Californie crée une bourse d’étude pour l’eSport. L’UCI (University of California, Irvine) annonce la création de dix bourses d’études et d’une arène dédiée à l’eSport sur son campus. Le bâtiment réservé aux étudiants accueillera bientôt une arène de 3500 m2 disposant de quatre-vingt PC haut de gamme, d’une scène pouvant accueillir les compétitions deLeague of Legends (en partenariat avec Riot Games) et d’un studio d’enregistrement et de diffusion. Le vice-responsable des affaires étudiantes Thomas Parham explique que cette démarche s’inscrit dans la logique de l’université : « L’UCI eSport sera bâti sur quatre piliers : compétition, cours, divertissement et communauté. Nous espérons attirer les meilleurs joueurs du monde, et notre programme académique en art digital, science informatique, ingénierie, anthropologie, médecine, droit, neuroscience et étude du comportement crée un environnement solide pour la recherche lié au jeu. » (@journaldugamer).
#LanceursDAlertes
Le pouvoir des médias et des réseaux sociaux. Enfin, pour Le Midi Libre, ce scandale marque l’avènement d’un nouveau système… celui des lanceurs d’alertes à l’échelle planétaire, relayés par les médias. « La divulgation des évasions fiscales menées au Panama est une grande victoire pour la démocratie, estime Le Midi Libre. D’abord parce qu’elle rassure sur la force des médias et des réseaux sociaux qui, à travers le monde, ont mis leurs efforts en commun pour dénoncer ce scandale. Une puissance contre laquelle les politiques ont désormais peu d’emprise. Fussent-ils les maîtres du Kremlin, de la Chine ou… de Levallois-Perret. (…) Grâce aux veilleurs d’alerte, le monde est devenu un village ouvert dans lequel les secrets sont de moins en moins bien gardés. Qu’ils soient financiers ou d’une autre nature. Tout se voit, tout se sait, tout se dit. Tout est révélé. La rançon d’un nouveau système. » (@RFI).
