12 Juin

Gaillac : L’INAO entérine la modification du cahier des charges de l’appellation qui se recentre sur ses cépages autochtones.

C’est une victoire pour les Vignerons Gaillacois. L’INAO vient d’entériner la modification du cahier des charges. Gaillac se recentre sur ses cépages autochtones, la proportion de cépages secondaires autorisée passe elle de 50 à 30%.

Le nouveau logo des © Vins de Gaillac, revu depuis 2014

Le nouveau logo des © Vins de Gaillac, revu depuis 2014

EN AVANT LA TYPICITÉ

Première disposition, la typicité des vins sera sublimée grâce à un renforcement des cépages principaux dans les assemblages, en effet la proportion de cépages secondaires passe de 50 à 30%.

AUTREFOIS ACCESSOIRE, LE PRUNELART DEVIENT LE CEPAGE PRINCIPAL

C’était un cépage quasiment disparu au début du 20e siècle. Un cépage redécouvert dans les années 90 et remis en culture par des vignerons de Gaillac. Il faut dire qu’il est considéré comme le père du Malbec, « ce cépage autochtone subtil aux arômes de fruits noirs est LA grande évolution du cahier des charges de l’AOP ».De cépage accessoire, le Prunelart devient aujourd’hui cépage principal.
PLACE AUSSI AU MONO-CÉPAGE

C’était jusqu’ici une opportunité réservée jusqu’alors aux vins blancs. Le cahier des charges modifié de l’AOP permettra également aux vignerons de réaliser des vins rouges en mono-cépage   avec Braucol, Duras et Prunelart. Une prime à la spécificité, l’identité et un futur succès pour les vignerons de Gaillac.
 

11 Juin

Vinexpo : Château Renon va faire le buzz, invitant le plus grand violoniste au monde au Grand Théâtre de Bordeaux

Le violoniste Maxim Vengerov sera pour la première fois au Grand Théatre de Bordeaux le 18 juin, invité par Mr Zhou, propriétaire de château Renon pour un récital inédit.

James Zhou avec Stéphanie de Boüard © JPS

James Zhou, le propriétaire du château Renon  © JPS

A chaque Vinexpo, Mr Zhou se fait entendre dans le monde bordelais. Il aime ainsi montrer qu’il fait désormais partie du microcosme de la viticulture et sait aussi recevoir quitte à épater…

Après avoir organisé il y a deux ans une grande réception au château Renon qu’il avait acquis quelque temps auparavant, il a fait venir, pour l’édition 2017, le flamboyant violoniste, Maxim Vengerov *, qui sera présent pour la première fois au Grand Théâtre de Bordeaux.

Accompagné de son partenaire  Roustem Saïkoulov, il va jouer des œuvres majeures du répertoire romantique et quelques-unes des pièces les plus fascinantes et les plus envoûtantes de la littérature musicale.

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* Né en 1974, Maxim Vengerov a du Mozart en lui, car il a commencé à jouer en public dès l’âge de cinq ans, remporté le Prix Wieniawski à 10 ans et le Prix Carl Flesch à 15 ans…Depuis il a signé et enregistré avec de grands labels comme Melodia, Teldec et EMI, remportant de nombreux Grammy et Gramophone Awards. En 2007, suivant les traces de son mentor, Mstislav Rostropovitch, il se tourne vers la direction d’orchestre qu’il étudie avec Vag Papian, disciple du légendaire Ilya Musin, puis auprès de Yuri Simonov.

En 2014, il obtient le diplôme d’excellence de direction d’orchestre de l’Institut d’Etat Ippolitov-Ivanov à Moscou et a depuis été engagé pour un projet de direction d’opéra sur deux ans qui l’amènera à diriger Eugène Onéguine à Moscou fin 2017.

Au cours de la saison 2016/2017, Maxim Vengerov participe à l’ouverture de saison de l’Orchestre symphonique de Sydney et à la clôture de saison de l’Orchestre symphonique du Queensland qu’il retrouve en 2017 en tant qu’artiste en résidence.

Il dirige également l’Orchestre de la radio télévision de Dublin, le Philharmonique de Dublin et l’Orchestre symphonique de Melbourne. Il retrouve enfin le Japon pour la cinquième édition de son Festival Vengerov à Tokyo et achève une tournée européenne avec l’Orchestre symphonique de Toronto.

10 Juin

Les propriétés familiales vous ouvrent leurs portes pour la nouvelle version des « Estivales en Pessac-Léognan »

Portrait croisé de deux propriétés familiales à Martillac en Gironde à l’occasion des Portes Ouvertes « les Estivales de Pessac-Léognan ». Cette année, Côté Châteaux vous dévoile les châteaux Haut-Nouchet et Lafargue, deux pépites de Pessac-Léognan.

Propriétaires et amateurs de vin, heureux de cette rencontre au château Haut-Nouchet © Jean-Pierre Stahl

Propriétaires et amateurs de vin, heureux de cette rencontre au château Haut-Nouchet © Jean-Pierre Stahl

D’un côté un château qui n’en n’a pas l’allure mais dont les représentants, les Lafargue,  sont fort plaisants et attachants, de l’autre une chartreuse avec une propriété achetée plus récemment par la famille Briest, un autre style mais avec des gens tout autant passionnés.

Au château Lafargue, c’est une grande fête qui se prépare. Jean-Pierre Leymarie, a cette physionomie des vignerons tels que j’en trouvais en Bourgogne, il y a plus de 20 ans, avec les « RRR » en moins car là-bas on roulait les R.

L'atelier assemblage de blancs au château Lafargue ce matin © JPS

L’atelier assemblage de blancs au château Lafargue ce matin © JPS

Son château est un domaine familial, depuis 4 générations, tenu par la même famille depuis 1923 : c’est le grand-père de Jean-Pierre Leymarie, qui a lancé cette propriété : « j’ai la particularité d’être né dans cette maison et dans la même chambre où ma mère elle-même était née. » En voilà, une histoire comme Côté Châteaux les aime, où le fibre humaine est très prègnante.

Le chai à barriques du château Lafargue © JPS

Le chai à barriques du château Lafargue © JPS

Aujourd’hui, c’est sa fille, Carole qui prend la suite : « je vais arrêter mon activité d’assistante sociale en cardiologie à la fin du mois. » Elle va se consacrer entièrement au château de 18 hectares qui produit 150000 bouteilles à l’année (100000 en rouge, 20000 en blanc, 20000 en blanc prestige et 10000 de second vin en rouge).

Carole et Jean-Pierre Leymarie propriétaires du château Lafargue © JPS

Carole et Jean-Pierre Leymarie propriétaires du château Lafargue © JPS

Cette année, Carole et son père inaugurent la nouvelle formule, car les années précédentes ces portes ouvertes à l’aube de l’été portaient le nom « Samedi Blanc en Pessac-Léognan », au moins cela rimait. Toutefois les visiteurs se montraient exigeants : « quand les gens avaient dégusté le blanc, ils avaient très envie de déguster le rouge et cela devenait très compliqué. » Le syndicat des Pessac-Léognan a donc rectifié le tir pour satisfaire les visiteurs, qui n’en demeurent pas moins de très bons acheteurs.

IMG_5776Cette journée s’articule avec des visites de chais, des ateliers d’assemblages, mais aussi des accords mets et vins comme ici au château Lafargue (avec Guillaume Germanaz, le chef du Domaine de Larchey à Saint-Médard d’Eyrans). Une vingtaine de personnes ont réservé ce midi, auquelles s’ajoutent une cinquantaine d’amis et bons clients du château.

Des habitués des portes ouvertes en Pessac-Léognan et de nouveaux venus © JPS

Des habitués des portes ouvertes en Pessac-Léognan et de nouveaux venus © JPS

Les visiteurs sont visiblement emballés par ces Estivales comme Sophie Mérigeaux de Canéjan qui a déjà participé aux portes ouvertes de décembre à Rouillac, Rochemorin ou au château de France, charmée par les lieux, l’ambiance et c’est aussi l’occasion d’acheter. Il y a aussi Sandrine et Christophe Riccobene, des Parisiens, installés depuis un an à Bègles, qui connaissaient déjà les vins de Saint-Emilion mais voulaient découvrir ceux de Pessac-Léognan.

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Le château Haut-Nouchet est cette propriété de 15 hectares de vignes, tenue par 3 frères et soeur, Domitille de Poncins, Gauthier et Thibaut Briest. Une propriété acheté en 2008 à Louis Lurton, les des enfants de Lucien Lurton. C’est un vignoble qui a été en partie remanié et replanté à 10 000 pieds à l’hectare, avec aussi de nouveaux cépages réintroduits comme le petit verdot ou le cabernet franc.

Domitille de Poncins faisant déguster les vins de la propriété © JPS

Domitille de Poncins faisant déguster les vins de la propriété © JPS

Les Briest ont décidé d’interrompre leurs carrières pour redorer le blason de ce château du bordelais : Domitille était diplômée notaire, Gauthier Ingénieur agricole et Thibaut d’Ecole de Commerce : « on a des formations complémentaires et chacun a son rôle dans l’administration du château, Gauthier s’occupe de la production, et tous les 3 de la commercialisation, » confie Domitille de Poncins.

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Parmi les 13 châteaux qui participent aux Estivales, le château Haut-Nouchet a prévu aussi de nombreuses animations, avec notamment des dégustations, mais aussi des ateliers de maquillage pour les enfants, le château a par ailleurs fait venir le groupe « Jazz Lovers Events » pour des représentations à 11h, 13h30 et 15h, de quoi mettre une ambiance fort sympathique…

« On a beaucoup travaillé sur l’image de la propriété, avec la volonté d’être différent, tout en s’inscrivant dans les codes bordelais et dans le lieu, où l’on se sent vraiment hors du temps » commente encore Domitille de Poncins.

C'est nouveau, Samedi Blanc devient les Estivales en Pessac-Léognan, où les rouges sont aussi mis en avant © Jean-Pierre Stahl

C’est nouveau, Samedi Blanc devient les Estivales en Pessac-Léognan, où les rouges sont aussi mis en avant © Jean-Pierre Stahl

Cette journée fut l’occasion pour les visiteurs de déguster les vins de la propriété : Florilège 2013 (second vin) et Haut-Nouchet 2014 en blanc, Arpège 2011 et Haut-Nouchet 10-11-12 en rouge.

Et comme les histoires à Bordeaux s’écrivent sur plusieurs générations, Gauthier Briest et son épouse viennent d’avoir un nouveau né en cette belle journée, alors félicitations aux heureux parents;

09 Juin

Champagne ! Nouvelle édition de la fête du Champagne les 9 et 10 juin

C’est la 2e édition de la Champenoise, ce vendredi 9 et samedi 10 juin, à Reims. Une célébration d’envergure pour le plus festif des vins. La Champenoise, manifestation pétillante va réunir amateurs de champagne, touristes et professionnels du vin.

champenoise2017UNE FETE POUR LES AMOUREUX DU CHAMPAGNE

La Champenoise est née de la volonté de réunir en un même lieu les divers acteurs du monde du champagne : Grandes Maisons, Vignerons et Coopératives de la vallée de la Marne, d’Epernay, de la Montagne de Reims en passant par la Côte des Blancs et jusqu’à l’Aube !
Cet événement s’inscrit comme une fête populaire autour du Champagne et ses amoureux. Il aura lieu dans le quartier du Boulingrin, le coeur historique de Reims, dans une ambiance festive et conviviale.
Ses créateurs ont l’ambition d’en faire la plus grande célébration du champagne en Champagne, et de contribuer ainsi au rayonnement de leur région.

UN EVENEMENT INTERNATIONAL

  • Pour son cadre, ses participants et son concept, la Champenoise est un rendez-vous à ne pas manquer :
    L’événement se tient dans un lieu d’exception, les mythiques Halles du Marché du Boulingrin, célèbres pour leur ancrage architectural et historique.
  •  65 producteurs de Champagne seront présents : Négociants, Vignerons et Coopératives
  •  La manifestation est ouverte au public comme aux professionnels, et vise à faire se rencontrer producteurs et amateurs. La période est propice au tourisme dans la région, les visiteurs étrangers seront également nombreux.
  • Un programme en 3 temps : deux demi-journées de dégustation précèdent une fête le samedi soir en musique avec du jazz et de l’electro swing.
  • Pendant toute la manifestation, le Champagne est vendu sur place à prix propriété.
  • Des stands de restauration seront orchestrés par les commerçants du quartier du Boulingrin
© la champenoise

Les halles du marché de Boulingrin où se tient © la Champenoise

TROIS TEMPS FORTS

La Champenoise est composée de trois temps forts : deux demi-journées dégustation, et une nocturne « fête du champagne », qui seront autant d’occasions de faire des rencontres uniques et de belles découvertes.

Vendredi 9 juin et samedi 10 juin : Journées dégustations
Les Halles du Boulingrin ouvrent leurs portes au public le vendredi de 16 à 22 heures. Les visiteurs sont invités à arpenter les étals du marché Bio avant de rejoindre la Champenoise à l’étage et déguster gratuitement des cuvées d’exception de 65 producteurs de Champagne. Des groupes de musique locaux se relaieront dans une ambiance jazz-guinguette conviviale.
Le samedi, la dégustation aura lieu de 10 à 14 heures sur le même format.
• Vendredi 9 juin de 16h à 22h : 8€ en prévente, et 10€ sur place • Samedi 10 juin, 10h à 14h : 8€ en prévente, et 10€ sur place
Les billets journées donnent accès à la dégustation gratuite des producteurs présents. Le Champagne à emporter sera disponible au prix de la propriété.

Samedi 10 juin : Soirée « Fête du champagne »
La nocturne, qui aura lieu de 19 heures à 2 heures du matin, sera le point culminant de la seconde édition.
Lors de cette soirée effervescente, les 65 producteurs occuperont toutes les Halles, et les bulles crépiteront sur les étals du Boulingrin. Les visiteurs auront la possibilité de se restaurer sur place grâce aux stands gastronomiques aux accents du terroir champenois. L’ambiance musicale sera elle aussi pétillante, avec le Duo de DJ Bart and Baker, qui remet le swing des années 50 au goût du jour en lui apportant une touche d’électro très contemporaine. Ils seront accompagnés d’un DJ local surprise…
• Samedi 10 juin, 19h à 2h : 12€ en prévente, et 15€ sur place
Le billet soirée donne accès à un verre offert puis à l’accès aux Champagnes sur place au prix de la propriété.

Informations pratiques
Il est possible de réserver dès aujourd’hui des billets pour la Champenoise, sur le site internet de l’évènement. Les tarifs sont les suivants :
 Vendredi 9 juin de 16h à 21h : 8€ en prévente, et 10€ sur place (dégustation offerte)
 Samedi 10 juin, 10h à 14h : 8€ en prévente, et 10€ sur place (dégustation offerte)
 Samedi 10 juin, 19h à 2h : 12€ en prévente, et 15€ sur place (une coupe offerte)

Pour en savoir plus
Site internet : http://www.fetechampenoise.com/
Facebook : la champenoise

Avec la Champenoise.

08 Juin

« Rouge » : une ode à la couleur et une sublimation d’Angélus, en photos et video, signées par Nicolas et Romain Claris

C’est un festival  de photographies artistiques ayant pris pour thème l’imprimerie et le château Angélus, le tout sur fond rouge. Une belle déclinaison de teintes de rouges jouant avec des lumières différentes captées au château Angélus et chez Print Dorure. Une expo originale à admirer au Saint-James à Bouliac jusqu’au 12 juin.

Romain Claris, Jean-Bernard Grenié et Nicolas Claris devant la célèbre cloche d'Angélus...en rouge © Jean-Pierre Stahl

Romain Claris, Jean-Bernard Grenié et Nicolas Claris devant la célèbre cloche d’Angélus…en rouge © Jean-Pierre Stahl

Nicolas Claris est photographe bien connu à Bordeaux, quai de Brazza,  il travaille d’habitude avec le monde nautique, depuis peu avec des châteaux et le monde de l’imprimerie. Comment lui est venu cette idée de « Rouge » ? Très simplement :

On s’est dit qu’on allait faire quelque chose sur la couleur, et puis on a réfléchi et resserré un peu, on a retenu le rouge, un peu par provocation vis-à-vis de notre imprimeur car c’est une des couleurs les plus difficiles à imprimer, »  Nicolas Claris photographe.

Une bonde en verre dans le chai à barriques d'Angélus, en plus serré que sur la photo originale par Nicolas Claris

Une bonde en verre dans le chai à barriques d’Angélus, en plus serré que sur la photo originale par Nicolas Claris

« Mais on s’est dit aussi qu’on allait s’appuyer sur le vin et un château ; on est allé voir Angélus, qui a dit oui tout de suite, voici la genèse. ensuite on a travaillé sur 3 axes : le rouge dans l’imprimerie, le rouge chez Angelus et avec des images personnelles. Cela a été un travail de recherche et d’inspiration… »

Captation de la video par Romain Claris dans le chai d'Angélus avec Stéphanie de Boüard © JPS

Captation de la video par Romain Claris dans le chai d’Angélus avec Stéphanie de Boüard © JPS

« Avec mon fils Romain, on travaille ensemble, et on a toujours associé photos et vidéos. Chacun de notre côté, on amène une cohérence » : « on n’apprivoise pas la couleur, on tente de la capter, de la restituer. On l’observe, on l’admire, elle nous transporte… »

IMG_5683« Comme un magicien, le vin et son monde se sont offert à nos yeux incrédules, sa teinte, ses dégradés multiples et profonds, ses nuances, somptueuses semblaient vouloir nous parler de son histoire » Ainsi en a découlé, une ode au rouge, à partir de vitraux rouges d’Angélus, du vin contenu dans ses barriques, dans un ballet de verres et de bondes rouges auquel semblait répondre de manière énigmatique Stéphanie de Boüard, co-propriétaire d’Angélus.

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Jean-Bernard Grenié, co-propriétaire d’Angélus, admirait pour la première fois hier soir cette exposition : « c’est une découverte pour moi, je savais que nous étions sponsor, mais je ne savais pas qu’Angelus était au centre ! »

Anna Pakula et Jean-Bernard Grenié d'Angélus © JPS

Anna Pakula, « Worldwide Wine Lifestyle Curator » et Jean-Bernard Grenié, co-propriétaire d’Angélus © JPS

« C’est une très belle captation de l’atmosphère du chai à barriques, sous-jacente, prégnante, ainsi que la couleur rouge sur les bondes en verre. Pour moi, c’est une couleur que j’aime. »

Lors de cette soirée, on pouvait y croiser CNB (Chantier naval de Bordeaux) et Nanni, avec qui Nicolas Claris travaille :  le 1er étant le leader mondial des catamarans de plaisance et leader des voiliers de grand luxe semi-custom,  et le second le  n°3 de la motorisation de bateaux de plaisance et professionnels.

Amelia Festa, PDG de Nanni, Yann Masselot CNB, Anthony Torkington directeur du Saint-James et © JPS

Amelia Festa, PDG de Nanni, Yann Masselot vice-président de CNB, Anthony Torkington directeur général du Saint-James et Giovanni Insom de Nanni © JPS

Nanni compte aujourd’hui 70 salariés à La Teste-de-Buch, il produit 2000 moteurs à l’année et est le seul constructeur au monde à produire toute la gamme de moteurs de 10 à 2000 chevaux. CNB affiche également une très belle réussite à Bordeaux, juste en face de la Cité du Vin, avec l’ouverture de leur 6e hangar en janvier dernier pour grands modèles des bateaux de 100 pieds, CNB emploie près de 900 personnes aujourd’hui avec les intérimaires et connaît depuis ces dernières années une bonne reprise notamment sur les salons de Cannes et de Dûsseldorf.

« Rouge » par Nicolas et Romain Claris au Saint-James à Bouliac (Gironde) jusqu’au 12 juin

Pour aller plus loin : site photos de Nicolas Claris et regardez sa video « Rouge » réalisée pour l’exposition ci-dessous : 

 

Festival Œnovideo à la Cité du Vin à Bordeaux : le à la Cité du Vin à Bordeaux du 1er au 4 juin, le Jury Adelphe / Anev a décerné son « Trophée cep d’Or Partenaire » revient à « Une Minute, Un Vignoble ».

On peut dire que non seulement le programme œnotouristique « Une Minute, Un Vignoble » a été appécié du public sur France 2 et France 5, mais en prime il a reçu le « Trophée  cep  d’Or Partenaire » au Festival Œnovideo qui s’est déroulé à la Cité du Vin à Bordeaux du 1er au 4 juin.

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Le Jury Adelphe / Anev a décerné son « Trophée  cep  d’Or Partenaire » au programme œnotouristique « Une Minute, Un Vignoble ».  C’était à l’occasion du 24e Festival Œnovideo, à la Cité du Vin à Bordeaux du 1er au 4 juin,

Ce programme (produit par le Studio Kabo et réalisé par Pavlé Savic) était constitué de 18 films. Il a été élaboré avec 6 interprofessions viticoles (Bordeaux, Bourgogne, Champagne, Languedoc, Provence, Côtes du Rhône) et Vin & Société. Déjà diffusé sur France 2, il est encore visible sur France 5 jusqu’au 18 juin.

C’est un privilège pour ce programme court d’être récompensé par le plus vieux Festival dédié à la vigne et au vin permettant au monde du cinéma, de la vidéo et du patrimoine viticole mondiale de se rencontrer. Lancé juste avant les vacances estivales, il traduit toute la richesse œnotouristique de notre pays qui a accueilli 10 millions de touristes venus visiter les vignobles français en 2016 » Joël Forgeau, Président de Vin & Société.

La remise du trophée aura lieu à la mi-octobre au Palais du Luxembourg à Paris.

Alerte aux orages, averses, vents violents et chute de grêle sur la Gironde

Amis viticulteurs, attention car Météo France vient de placer le département de la Gironde en alerte de niveau orange pour des phénomènes d’orages. Cette alerte est valable ce jour entre 19h et 23h. En espérant que ce ne soit qu’une alerte sans conséquences comme la dernière fois, mais on ne sait jamais…

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« Ces orages pourraient s’accompagner de fortes averses, de chutes de grêle et de rafales de vents pouvant atteindre de manière localisée et ponctuelle 100 à 120 km/h et jusqu’à 130km/h sur le littoral.

Ils sont susceptibles de provoquer localement des dégâts importants, notamment sur l’habitat léger et les installations provisoires. Des inondations de caves et points bas peuvent également se produire ainsi que des départs de feu en forêt suite à des impacts de foudre.

Le préfet appelle chacun à la plus grande vigilance, en particulier en adaptant le comportement sur les trajets routiers ».

Avec Météo France et Préfecture de la Gironde.

07 Juin

Marie-Lys Bibeyran devant la Cour d’Appel de Bordeaux pour faire reconnaître la maladie professionnelle de son frère, une maladie liée « aux produits de la vigne »

C’est le combat de sa vie, un combat du pot de terre contre le pot de fer. Pourtant elle ne lache rien. Depuis le décès de son frère Denis, ouvrier viticole, Marie-Lys Bibeyran se bat pour faire reconnaître que le cancer qui l’a emporté était du aux traitements récurrents dans la vigne, des traitements avec des pesticides.

Marie-Lys Bibeyran annonce que son frère aurait eu 55 ans aujourd'hui © JPS

Marie-Lys Bibeyran annonce que son frère aurait eu 55 ans aujourd’hui © JPS

Ce matin, dès 8 heures, ils étaient une vingtaine de personnes à venir soutenir Marie-Lys Bibeyran devant la Cour d’Appel de Bordeaux. Son frère, Denis Bibeyran a déclaré un cancer des voies biliaires intra hépatiques (cholangiocarcinome) en novembre 2008. Il travaillait dans les vignes depuis plus de 30 ans, et y effectuait des traitements de pesticides depuis plus de 20 ans.

Il décéda finalement en octobre 2009, sans avoir eu de réponse à sa question de savoir si sa maladie était liée aux « produits de la vigne ». Sa sœur Marie-Lys Bibeyran, a repris le combat et engagea en juin 2011 une procédure en reconnaissance post mortem de maladie professionnelle.

Mon frère est né le 7 juin 1962, on est le 7 juin 2017, il aurait eu 55 ans aujourd’hui, le fait que cette audience se tienne le 7 juin, ce n’est pas un hasard, aujourd’hui mon frère a rendez-vous avec son statut et cette reconnaissance de victime, ainsi que l’ensemble des victimes des pesticides », Marie-Lys Bibeyran.

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Autour de Marie-Lys Bibeyran, des responsables d’Europe Ecologie les Verts, dont Pierre Hurmic célèbre avocat bordelais, mais également d’autres militants de Générations Futures, ou d’Alerte aux Toxiques comme Valérie Murat, qui a perdu son père également atteint d’un cancer à cause de l’utilisation de pesticides :

Il faudrait une obligation légale déjà et bannir les pesticides les plus dangereux, ça ce n’est même plus moi qui le dit aujourd’hui c’est le rapport de l’ONU, qui est sorti e début d’année, et qui est un rapport accablant sur l’agro-industrie et l’utilisation des pesticides, qui est solution qui ne peut pas être viable à long terme », Valérie Murat parole de l’association Alerte aux toxiques.

Après la confirmation par le Tribunal des Affaires de Sécurité Sociale des décisions de rejet des deux Comités Régionaux de Reconnaissance de Maladie Professionnelle, Marie-Ly Bibeyran a poursuivi son combat devant Cour d’Appel de Bordeaux. Celle-ci  a ordonné par une décision du 16 avril 2015, une expertise sur pièces. Une expertise qui va être examinée scrupuleusement par la Chambre Sociale de la Cour d’Appel de Bordeaux.

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L’audience qui s’est tenue en fin de matinée en environ une demie-heure n’a pas permis de dire quelle sera la position de la Cour, chacun des avocats a évoqué leur axe d’attaque et de défense, mais la Cour va répondre au fond à chaque argumentaire des conclusions déposées fin mai par les deux parties.

Me François Lafforgue, pour la famille Bibeyran, a regretté que la maladie ne figure pas parmi la liste des maladies déjà reconnues, tout en soutenant que son cancer soit de la même famille que l’un de ceux visés par le tableau. Son argumentaire vise dès lors à prouver « un lien de causalité direct et essentiel » :

  • « un lien essentiel », en prouvant d’abord que « Denis Bibeyran, n’était pas exposé à un facteur de risque extra-professionnel, ne fumant pas, et n’étant pas alcoolique, devenant malade à seulement 46 ans alors que ce type de pathologie apparaît d’habitude à 60 ou 70 ans. »
  • « un lien direct » : « oDenis Bibeyran était-il exposé aux pesticides, oui assurément ! L’étude lancée par Générations Futures révèle une enquête accablante : les salariés viticulteurs étaient particulièrement exposés aux pesticides, 11 fois plus que les riverains », selon les analyses qui ont été faites de traces dans leurs cheveux et « + de 45%d ces pesticides trouvés dans les  cheveux sont cancérogènes. »
Me François Lafforgue, l'avocat de la famille Bibeyran © JPS

Me François Lafforgue, l’avocat de la famille Bibeyran © JPS

Me Lafforgue a regretté que l’une des propriétés où Denis Bibeyran n’ait pas donné la liste des produits qu’il avait utilisé avant les années 2000, toutefois il a précisé que l’activité de traitement dans le bordelais était entre 11 et 15 traitements par an, donc bien évidemment il a utilisé des pesticides. Il n’était pas non plus dans une cabine fermée, il a travaillé dans des « bobards » en diffusant ces pesticides. »

L’avocate de la Mutualité Sociale Agricole, Me Françoise Pillet, n’a pas souhaité répondre à nos questions. A l’audience, elle a rappelé que : « la maladie de Mr Bibeyran ne figurait pas au tableau des maladies professionnelles, par deux fois les Comités Régionaux de Reconnaissance des maladies Professionnelles ont statué pour dire que cela n’était pas reconnu comme maladie professionnelle ». « Par ailleurs, les analyses des calendriers de traitements de 2000 à 2008 ne mettent pas en évidence qu’il était soumis aux pesticides organo-chlorés. » L’avocate a demandé la confirmation du jugement du TASS.

Si  la reconnaissance à titre post mortem du statut de victime à Denis Bibeyran, intervenait, il s’agirait d’une décision qui pourrait faire jurisprudence. La Cour d’Appel rendra son arrêt le 21 septembre prochain.

Regardez le reportage de Jean-Pierre Stahl et Sylvie Tuscq-Mounet, montage Christophe Varone :

06 Juin

La Cité du Vin dévoile officiellement ses résultats de fréquentation : 425 000 visiteurs en 1 an

Côté châteaux vous l’avait annoncé avant tout le monde, la Cité du Vin a reçu plus de 400000 visiteurs, 425000 exactement, pour ce 1er exercice, ce qui correspond aux chiffes communiqués à la base entre 400000 et 450000. C’est un joli succès dont voici le détail en chiffres, avec 38% de visiteurs de la métropole bordelaise et 27 % d’étrangers. Grâce aux visiteurs et au mécénat, l’équilibre financier est atteint dès la 1ère année.

Sylvie Cazes et Philippe Massol au Belvédère, au 8e étage où les visiteurs terminent leur visite en dégustant un vin du monde © Jean-Pierre Stahl

Sylvie Cazes, la présidente de la Fondation pour la Culture et les Civilisations du Vin, et Philippe Massol, le directeur, au Belvédère, au 8e étage où les visiteurs terminent leur visite en dégustant un vin du monde © Jean-Pierre Stahl

LES CHIFFRES CLES DE LA FREQUENTATION DE LA CITE DU VIN

  • 425 000 visiteurs ont fréquenté les espaces payants de La Cité du Vin, auxquels s’ajoutent les visiteurs des espaces en accès libre (la boutique, le salon de lecture, les restaurants, et l’auditorium pour les événements gratuits)
  • 38% des visiteurs habitent en métropole bordelaise, les 62% restants sont des touristes ou excursionnistes.
  • 27% des touristes/excursionnistes sont des étrangers :  Plus de 70 000 visiteurs étrangers représentant 150 nationalités ; 
Un plafond avec plusieurs milliers de bouteilles © JPS

Un plafond avec plusieurs milliers de bouteilles au belvédère immortalisé par Anouk Legendre, l’une des 2 architectes d’XTU qui signe la Cité du Vin  © JPS

LE TOP 10 DES NATIONALITES ETRANGERES

  • Royaume-Uni (14%),
  • Etats-Unis (11%),
  • Suisse (9%),
  • Espagne (8%),
  • Belgique (6%),
  • Allemagne (6%),
  • Italie (6%),
  • Canada (4%),
  • Brésil (4%),
  • Chine (4%).
Sylvie Cazes, la présidente de la Fondation pour al Culture et les civilisations du vin © JPS

Sylvie Cazes, la présidente de la Fondation pour la Culture et les civilisations du vin entourée d’Alain Juppé maire de Bordeaux et de Bernard Farges, du CIVB © JPS

PHYSIONOMIE DE LA CLIENTELE

  • 73% des touristes/excursionnistes sont français, dont 29% résident en région Nouvelle Aquitaine (hors Bordeaux Métropole) et dans le département de la Haute-Garonne ;
  •  91% des visiteurs ont visité le parcours permanent ;
  • 83% de la clientèle est individuelle ; 17% a visité en groupe, dont 5000 sont des scolaires ; •
  • 93% sont des adultes, 7% des jeunes
Anouk Legendre et Nicolas Desmazières aux pieds de la Cité du Vin mercredi dernier © Jean-Pierre Stahl

Anouk Legendre et Nicolas Desmazières, les architectes d’XTU, aux pieds de la Cité du Vin © Jean-Pierre Stahl

UN PANEL D’EVENEMENTS CULTURELS DIFFERENTS

  • 70 événements culturels ont été organisés par la Fondation CCV au sein de La Cité du Vin, avec plus de 10 000 participants au total ; •
  • Plus de 14 000 personnes ont participé aux ateliers oenoculturels ;
  • 5400 pass (abonnements) annuels ont été commercialisés ;
  • 400 événements privés ont été organisés dans divers espaces de La Cité du Vin pour l’organisation d’événements d’entreprises ou d’institutionnels, accueillant 31 000 participants ;
  • Près de 80 000 couverts ont été servis au restaurant panoramique Le 7, et plus de 50 000 à la brasserie – bar à vins Latitude 20 au rez-de-chaussée ; •
Les scénographes du Parcours Permanent de CassonMann, Dinah Casson, Gary Shelley et Roger Mann © JPS

Les scénographes du Parcours Permanent, les Londoniens de CassonMann, Dinah Casson, Gary Shelley et Roger Mann © JPS

UN SUCCES ET UNE BELLE COUVERTURE MEDIAS

  • 1300 journalistes et blogueurs, français et internationaux, ont été reçus depuis l’inauguration de La Cité du Vin, générant plus de 2200 articles de presse dont 110 sur le blog Côté Châteaux.
  • Sur les réseaux sociaux: c’est un succes 40 143 abonnés Facebook, 7 773 abonnés Twitter, et 11 130 abonnés Instagram à fin mai.
  • La Cité du Vin se trouve en 24ème position du classement Instagram « TOP 40 des musées et monuments français ».

Côté châteaux veut féliciter ici les concepteurs en particulier les architectes Anouk Legendre, Nicolas Desmazières ses architectes d’XTU et les scénographes du Parcours Permanent Cassonmann. Bravo également à l’équipe entière de la Fondation pour la Culture et les Civilisations du Vin qui a porté ce projet avec Alain Juppé, ainsi que les mécènes.

Lire ou relire :

La Cité du Vin fête son 1er anniversaire : plus de 400 000 visiteurs, pari gagné !

Regardez le magazine sur l’anniversaire de la Cité du Vin par Jean-Pierre Stahl, Marc Lasbarrères, Cécile Lagaüzère, Emmanuel Crémèse, diffusé le 28 mai dernier au 19/20 sur France 3 Aquitaine :

05 Juin

Vous allez en avoir plein la « WOW » à Vinexpo

C’est un nouveau rendez-vous à Vinexpo, « WOW! » pour  “WORLD OF ORGANIC WINES”. C’est l’un des événements de ce Vinexpo 2017, avec un espace spécifique dans le Hall 3 du Parc des Expositions de Bordeaux, un espace dédié au vins biologiques et biodynamiques. 

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« WOW! », UN ESPACE 100% BIO

C’est une première pour Vinexpo, le salon mondial des vins et spiritueux, ouvert aux professionnels, du 18 au 21 juin à Bordeaux. Pour la première fois, un espace est entièrement dédié aux vins biologiques et biodynamiques, et il s’appelle tout simplement « WOW! », pour  “WORLD OF ORGANIC WINES”

  • “WOW!”, ce sont près de 200 vignerons qui présenteront des vins biologiques ou biodynamiques, avec des tables de dégustation dans le Hall 3.
  • Parmi les figures, des viticulteurs comme Clusel Roch, Domaine Marcel Deiss, Château Roland la Garde, Fetzer Vineyard, ou les vignobles C. Nadalié
  • Les Vignerons Bio Nouvelle Aquitaine seront  aussi fortement représentés
  • tous échangeront avec un public estimé entre 45000 et 50000 professionnels venus de 150 pays, des importateurs, mais aussi des cavistes et sommeliers.
  • Une conférence animée par Nicolas Joly et une table-ronde organisée par la RVF aborderont la question de l’impact du bio sur le goût du vin.
  • Un restaurant dédié composera des plats 100% bio. La création de WOW! répond à un réel besoin : une offre clairement identifiée pour satisfaire la demande d’un marché en pleine croissance et un enjeu environnemental.

UN MARCHE EN PLEINE CROISSANCE 

Si Vinexpo a créé « WOW », c’n’est pas pour faire joli sinon ça aurait été un effet « WHAOU » ! C’est bien pour répondre à une demande de plus en plus forte de consommateurs qui se tournent de plus en plus vers des produits bios ou en biodynamie…

  • Anecdotique à la base, le vin bio  bénéficie d’un label seulement depuis 2012, l’engouement se traduit non seulement chez les particuliers mais aussi au sein des restaurants qui affichent de plus en plus ces vins à leur carte
  • En France, le taux de notoriété des vins bio atteint désormais 74,6 %  – 1 consommateur de vin sur 3 déclare boire du vin bio.
  • En 1 an, la demande des consommateurs s’est renforcée avec une croissance de 22% pour atteindre 503 millions d’euros de CA et la mise sur le marché d’un million d’hectolitres en 2013
  • La France est le 2e plus gros producteur mondial derrière l’Italie (1er producteur mondial) et devant l’Espagne (3e producteur mondial). Ces trois pays représentent 73 % des surfaces mondiales de vignobles bios
  • En 5 ans les surfaces françaises produisant du vin bio ont triplé, certaines régions sont en pointe comme le Langudoc-Roussillon ou  l’Alsace, certaines appellations font figure de bons élèves comme Margaux dans le vignoble de Bordeaux.

VERS DE NOUVEAUX CONSOMMATEURS

Selon l’étude Sudvinbio-Ipsos 2015, en France :

  • Les moins de 35 ans représentent 15 % des consommateurs de vin mais 21 % des consommateurs de vin bio.
  • Les femmes constituent 44,3 % des consommateurs réguliers de vin et 46,3 % des consommateurs réguliers de vin bio

De quoi donner des idées aux vignerons en quête de nouveaux marchés.