28 Juin

La presse internationale à l’honneur au château Latour à Pauillac

Retour sur l’une des soirées emblématiques à l’occasion de Vinexpo, le dîner de la presse internationale. Cette année la famille Pinault et le Conseil des Grands Crus Classés en 1855 recevaient les représentants de la presse internationale et spécialisée dans le vin à Château La Tour.

La fameuse tour du château éponyme et les chais en fond © Jean-Pierre Stahl

La fameuse tour du château éponyme et les chais en fond © Jean-Pierre Stahl

Après château Margaux il y a 2 ans qui inaugurerait son nouveau chai, cette année le dîner donné en l’honneur de la presse internationale par le Conseil des Grands Crus Classés en 1855 se tenait dans les chais du prestigieux Château Latour, 1er Cru Classé situé à Pauillac.

Le cuvier avec ses cuves inox © JPS

Le cuvier avec ses cuves inox © JPS

Dès 19h30, les convives étaient invités à visiter les nouveaux chais, enterrés de façon magistrale, avec ascenseur et escaliers menant jusqu’à 12 mètres de profondeur. Une réalisation extraordinaire menée par les architecte et décorateur, Bernard Mazières et Bruno Moinart. Sur 9000 m2, les bâtiments d’exploitation vinicole de l’ensemble de la propriété ont été détruits et reconstruits à l’emplacement des existants pour répondre à la modernisation des installations et à la réorganisation des locaux.

Yann Schÿler entouré de deux journalistes du Wine Spectator (à droite Suzane Mustachich) © JPS

Yann Schÿler entouré de deux journalistes du Wine Spectator : à gauche, Dana Nigro senior editor et managing editor du Wine Spectator et à droite Suzanne Mustachich correspondante du Wine Spectator à Bordeaux © JPS

« Le cuvier, composé d’un ensemble de cuves inox posées sur le sol de granit noir, est recouvert d’une charpente en bois de chêne chaulé. Les murs, sols, plafonds et poteaux des chais à barriques ont été réalisés en béton teinté brut de décoffrage. L’ensemble est éclairé par une nappe d’ampoules suspendues.
Les aménagements, tels que la salle de dégustation, sont totalement épurés. »

Les grands flacons de château Latour, pour rêver © JPS

Les grands flacons de château Latour, pour rêver © JPS

Pièce maîtresse de cet ensemble, la cave bibliothèque de grands formats de vins de château Latour renferme les double-magnums, jéroboams et impériales, dans une ambiance sobre, noire, mais de toute beauté.

Pierre Lurton PDG d'Yquem et gérant de Cheval Blanc © JPS

Pierre Lurton PDG d’Yquem et gérant de Cheval Blanc © JPS

Des chais à l’image des « équipes de château Latour qui chaque année essaient de rechercher la perfection, en tenant compte du terroir » soulignait François Pinault, c’est un savoir-faire de passion…

François Pinault © JPS

François-Henri Pinault, président d’Artémis © JPS

Aussi pour « souligner la liberté de la presse comme fondamentale en démocratie » et remercier les contributions des médias, existe cette soirée où de grands noms de l’écriture se côtoient.

Jean-Paul Kauuffmann, Bernard Burtschy et Jacques Glénat des éditions Glénat © JPS

Jean-Paul Kauuffmann, Bernard Burtschy et Jacques Glénat, éditeur de la série de BD Châteaux Bordeaux © JPS

Des journalistes comme Bernard Burtschy journaliste chroniqueur Vin et Spiritueux au Figaro, Jean-Paul Kauffmann journaliste et écrivain, Olivier Poels chroniqueur gastronomique à Europe 1, mais aussi les journalistes anglaise et américaine Jane Anson de Decanter ou Suzanne Mustachich du Wine Spectator.

IMG_6226Ce sont au total 400 personnes dont 200 journalistes de 30 pays au monde qui participaient à cette soirée hors du temps.

IMG_6266Un dîner exceptionnel réalisé par le très grand Michel Guérard des Près d’Eugénie et orchestré par Philippe Castéjà le président du Conseil des Grands Crus Classés en 1855 qui remerciait François et François-Henri Pinault de l’accueil.

IMG_6235Une soirée clôturée par un magnifique feu d’artifice avant que ne reprenne, le lendemain, le rythme effraîné de Vinepo Bordeaux.

Les Côtes du Marmandais, le renouveau d’une appellation dans le Lot-et-Garonne

Avec leur combi Volkswagen, les vignerons des Côtes du Marmandais misent sur le vintage pour faire connaître leurs vins, produits à 95 % depuis la Cave du Marmandais. Une appellation qui se relance fortement après la crise et une période d’arrachage. La Cave produit aujourd’hui 6 millions de bouteilles à l’année.

La team de la Cave Coopérative avec le nouveau combi © JPS

La team de la Cave Coopérative avec le nouveau combi © JPS

Impossible de la louper à Cocumont : la Cave du Marmandais, avec garé devant le tout beau et tout retapé Combi Volkswagen. Dessus, le message est clair, ils ont l’accent, non seulement du Sud-Ouest, même du Lot-et-Garonne, mais aussi l’accent sur l’essentiel.

Aurélie Dufranc avec le cépage Abouriou ©JPS

Aurélie Le Franc avec le cépage Abouriou ©JPS

Car ils ont en eux la passion de la vigne. En plus des cépages traditionnels du bordelais (merlot, cabernet franc et cabernet sauvignon), ils cultivent du malbec, de la syrah et ce cépage précoce éponyme l’abouriou qui fait leur fierté, un peu comme le tannat pour Madiran : « l’abouriou signifie précoce en patois, il y a une centaine d’hectares sur l’appellation, l’abouriou va avoir tendance à faire des grosses grappes avec des grosses graines. On va être sur des fruits noirs, avec un côté épicé, on en trouve que dans l’appellation côtes du marmandais, » explique Aurélie Le Franc, 19 ans, qui reprend l’exploitation familiale.

Aurélie avec son grand-père qui a débuté en 1962 © JPS

Aurélie avec son grand-père qui a débuté en 1962 © JPS

Les Côtes du Marmandais, ce sont 750 hectares de vignes des deux côtés de la Garonne. Après la crise économique et une période d’arrachage très importante, l’appellation se porte beaucoup mieux et vise les 1000 hectares de vignes.

Le président de la Cave du Marmandais Serge Laffargue, Aurélie Le Franc, et Sébastien Laffargue avec l'Eglise du XIe siècle © JPS

Le président de la Cave du Marmandais Serge Laffargue, Aurélie Le Franc, et Sébastien Laffargue avec l’Eglise du XIe siècle © JPS

Créée en 2003, la cave du Marmandais est issue de la fusion de la cave de Beaupuy et de celle de Cocumont : « Aujourd’hui elle représente 44 salariés, une centaine de viticulteurs, des viticulteurs bordelais, marmandais, du villeneuvois. »

La force de la Cave du Marmandais, c’est son autonomie, car nous commercialisons tous nos vins en bouteilles, nous ne sommes pas dépendants du négoce, nous produisons entre 45000 et 50000 hectolitres, c’est l’objectif que nous nous étions fixés il y a 10 ans, »  Serge Laffargue le président de la Cave du Marmandais.

IMG_6926Ce sont ainsi 6 millions de bouteilles qui sont commercialisées à l’année. Les 2/3 en France, le reste, 2 millions de bouteilles à l’export : Asie, Canada, Bénélux et Amérique du Nord et Latine.

« Les investissements sont prévus sur cette chaîne d’embouteillage à hauteur d’un million d’euros sur le prochain exercice, elle est performante oui, mais pas assez par rapport à la demande à l’export. Une de nos forces est de pouvoir répondre à n’importe quelle demande, notamment en terme d’habillage, donc par conséquent on cherche à avoir du matériel plus performant la-dessus », commente Sébastien Laffargue.

Les vignerons de l'appellation avec au centre le Président Fabien Tarascon © JPS

Les vignerons de l’appellation avec au centre le Président Fabien Tarascon © JPS

En Asie par exemple, il y a de plus en plus de demande de caisses en bois d’où ce packaging. Les vignerons des Côtes du Marmandais, ce sont aussi quelques indépendants qui avec les autres vignerons de la coopérative sont fiers de leurs produits. Aujourd’hui ils réalisent 5% de volume en blanc, 35% en rosé et 60 % en rouge, de part et d’autre de la Garonne.

On va retrouver deux configurations de sols différentes avec des sols argilo-calcaires sur la rive droite et des sols plutôt graveleux et des terrasses de Garonne sur la rive gauche, ce qui va donner une typicité. Le point commun ça a être les cépages, par contre on peut avoir des subtilités différentes, qui vont être étendues par les assemblages », Fabien Tarascon Président de l’appellation des Côtes du Marmandais.

Un développement des visites avec le combi et dégustations dans les vignes © JPS

Un développement des visites avec le combi et dégustations dans les vignes © JPS

Ces vignerons du Marmandais misent de plus en plus sur l’oenotourisme avec des visites et dégustations dans leurs vignes. Ils organisent par ailleurs un festival en musique les 28 et 29 juillet, avec la 8e édition de Festivino.

Regardez le reportage de Jean-Pierre Stahl, Pascal Lécuyer, Robin Nouvelle et Christian Arliguié :

Prix Raisin 2017, « and the winner is… » : Jean Saric propriétaire du château Turon La Croix

Petit événement à Vinexpo, la remise du Prix Raisin sur le stand de la « Brasserie des Bordeaux. » C’était il y a pile poil une semaine. Un prix décerné cette année à Jean Saric, viticulteur à Lugasson, en Bordeaux Supérieur.

Jean Saric, Jean-Pierre Xiradakis et Olivier Dauga ©

Jean Saric, Jean-Pierre Xiradakis et Olivier Dauga © Catherine Vivez

A l’origine, le prix raisin récompensait un jeune vigneron. Cette année, cette un jeune retraité. « A la retraite depuis quelques mois, il se consacre entièrement à sa seconde passion, le vin ». 

Le prix raisin 2017 a été décerné, ce mercredi 21 juin sur le stand la «  Brasserie des Bordeaux » , à Jean SARIC, le patron du Château Turon La Croix, propriété familiale en Appellation Bordeaux Supérieur, à Lugasson. Un prix qui on l’espère va attirer de nouveaux consommateurs vis-à-vis de ce château.

Professeur à la faculté de médecine, et chirurgien spécialiste de la greffe du foie , il se définit comme un «  vieux jeune viticulteur »  ,

Durant un an, Jean Saric sera donc accompagné par les parrains et les marraines de cette édition 2017 : Olivier Dauga ( Le Faiseur de Vin , Jean-Pierre Xiradakis ( Restaurant La Tupina ), Jean-Christophe Varron ( Tonnellerie Vinea ) ; Frédéric Jouffreau ( Agence Clictout Dev Site internet  ) , Brinda Bourdhis ( Winevox Formation Export & Traduction ) et Catherine Vivez ( Attachée de Presse / Communication).

Bravo au lauréat.