31 Juil

Bruno Baylet, nouveau président du syndicat viticole de l’Entre-Deux-Mers

Le syndicat viticole et ODG de l’Entre-deux-Mers annonce que Bruno Baylet a été élu au poste de Président du Syndicat Viticole du même nom. Il succède à Stéphane Dupuch.

Cédric Fernandes négociant, avec Bruno Baylet du château Landereau (au centre) © JPS

Cédric Fernandes négociant, avec Bruno Baylet du château Landereau (au centre) © JPS

Bruno Baylet, un visage connu par Côté Châteaux, puisque c’est le propriétaire du château Landereau. Un château plusieurs fois sélectionné parmi le Top 20 de l’Entre-Deux-Mers.

Un vigneron qui n’hésite pas non plus à faire déguster sa production comme en juin dernier à la Vinothèque et qui lui valu ce paragraphe dans l’article « Et pour terminer Vinexpo en beauté, les vignerons font déguster à la Vinothèque de Bordeaux »:

« parmi les pépites pas chères du tout, le château de Landereau dans l’Entre-Deu-Mers, 60 hectares de vignes avec un petit blanc sympathique, très minéral (à 6,8€) : « quand j’ai repris la propriété en 1988, il n’y avait que des rouges », me confie Bruno Baylet le propriétaire ; les blancs ça a été quelque part une aventure qui aujourd’hui se traduit par 200000 bouteilles produites, qui a été primé au concours TOP 20, 2e en 2017 et 2016″.

Prochainement, on en saura plus sur sa vision et celle de ses équipiers pour le développement des vins de l’Entre-Deux-Mers, des petits vins qui méritent d’être connus et que l’on peut trouver chez n’importe quel caviste ou encore à la Maison des Vins de l’Entre-Deux-Mers à la Sauve en Gironde..

30 Juil

Château Peyros récompensé pour le meilleur « accord vin et frites » à New-York par Wine Enthusiast

Un nouvel accord vin et frites à New York ! Le 1er prix compétition Wine Enthusiast pour Château Peyros Vieilles Vignes 2012, en Madiran, propriété de la Famille Lesgourgues.

Le trophée a été remis à Jonathan Cambournac (responsable zone USA pour Baron François Ltd), ce 6 juin, par le chef Matt O’Neill (David Burke Kitchen, New-York). Maison Léda - crédit photo : Maison Léda

Jonathan Cambournac (responsable zone USA pour Baron François Ltd), recevant le trophée le 6 juin, par le chef Matt O’Neill (David Burke Kitchen, New-York) © Maison Léda –

Il n’y a pas que les Belges et les gens du Nord qui apprécient les frites. Elles sont aussi mondialement connue sous le nom de « French Fries ».

Aux USA, fini l’époque du boycott des French Fries et des Vins Français après l’épisode Irakien de 2003, il y a un retour en grâce de nos spécialités françaises. A tel point qu’une compétition était organisée le 6 juin par le Wine Enthusiast, avec Chef Matt O’Neill, Craveable Hospitality et David Burke Kitchen. Celle-ci a récompensé les meilleurs accords vins du sud-ouest de la France et frites cuisinées (frites à la mousse de foie gras et pickles de cerises concoctées par le chef Matt O’Neil).

C’est au final le Château Peyros Vieilles Vignes 2012 qui a été consacré, lors d’un événement Vins du Sud-Ouest, toutes appellations confondues : «best wine and fry pairing » (meilleur accord vin-frites) par People’s Choice Award Wines (par un vote de 214 professionnels dont 153 dans le commerce et 61 de la presse)   the generous flavors of the dish beautifully matched the structure of the Madiran wine, produced at the Vignobles Lesgourgueset parmi les deux full-Bodied Red Wines du top 10 de Roger Voss, avec 92 points.

Ce vin de Madiran est la propriété de la Famille Lesgourgues. Il est distribué dans une vingtaine d’Etats et a multiplié ses ventes ces dernières années outre-atlantique : « Château Peyros est particulièrement bien représenté dans la restauration des grandes métropoles USA comme New York et San Francisco où le consommateur s’aventure dans des vins plus sophistiqués et sortant des sentiers battus. Le style de vin charnu et complexe de Château Peyros est très bien adapté dans les fameux « steakhouses » américains ainsi que dans les restaurants gastronomiques français du continent Nord-américain. Les USA sont le 2ème marché pour Château Peyros (après le Canada) » explique Denis Lesgourgues.

29 Juil

Château Climens, premier opus de la collection Châteaux et Domaines aux éditions Féret

Une idée de lecture pour cet été, « Château Climens » un petit livre édité par les éditions Féret pour mieux connaître ce 1er cru classé de Barsac, propriété de Bérénice Lurton.

Bérénice Lurton à la tête de château Climens dès l'âge de 22 ans © Jean-Pierre Stahl

Bérénice Lurton à la tête de château Climens dès l’âge de 22 ans © Jean-Pierre Stahl

A travers cette nouvelle collection « Châteaux & Domaines, les éditions Féret souhaitent valoriser l’histoire et le savoir-faire de chaque propriété, c’est aussi l’occasion de présenter cet objet oenotouristique et les vins de la propriété, le tout agrémenté de photos dans un livre-fascicule de 64 pages.

Les vins de Climens laissent un souvenir impérissable pour leur éclat très particulier, une élégance pleine de vie, une énergie qu’une terre insolite fait jaillir vers le ciel. Climens semble faire se rejoindre tous les contraires : douceur et tension, profondeur et légèreté, sobriété et profusion,…

Pour découvrir l’originalité de ces vins, il faut prendre le temps de comprendre la vigne, le sol, l’histoire du cru, les hommes et les femmes qui l’ont façonné. Il y a tant d’éléments qui composent sa magie.

Page après page, Climens lève le voile sur l’or de ses vignes et nous invite au cœur de son intimité pour une dégustation hors du temps.

CLIMENS, « terre ingrate »

« Mais des hommes s’y sont attachés, y ont installé la seule plante capable de la révéler : la vigne. Bien plus que cela, ils ont compris au fil des siècles quel trésor ils pouvaient en tirer à force de travail, de constance, de ténacité. Ils ont joué avec la nature du lieu, y ont adapté le bon matériel végétal, ont « apprivoisé » la pourriture noble autant que faire se peut. Ils n’ont jamais rechigné devant les sacrifices, jamais laissé l’orgueil ou les apparences passer avant la recherche de la qualité.

HISTOIRE, le seigneur de Barsac

« … Les Gounouilhou administrent le domaine près d’un siècle, en accordant leur confiance à la même famille de régisseurs, les Janin, dont trois générations successives gèrent avec talent et succès le domaine. Il faut attendre 1971 pour que le Château Climens devienne la propriété d’une autre famille d’entrepreneurs, celle des Lurton, en la personne de Lucien… »

LE TERROIR, une philosophie

« … L’écosystème ne fait pas tout, les choix culturaux et techniques sont, eux aussi, primordiaux. À la fin des années 1990, le domaine est conduit depuis longtemps en viticulture raisonnée, les herbicides ont été bannis, le sol est travaillé. Mais Bérénice Lurton et son directeur technique Frédéric Nivelle veulent aller plus loin dans la philosophie de respect de la terre ».

« En 2010, ils décident d’exploiter la totalité du domaine en culture biodynamique avec l’aide de Corinne Comme, dont l’expérience en la matière est remarquable. La biodynamie procède d’une réflexion sur la manière d’appréhender son rapport à la nature, de renouer un lien distendu avec la terre, d’être attentif aux rythmes de la vigne… »

L’ART DU VIN, à propos des primeurs

« … Là encore, l’exigence de qualité, la volonté acharnée de préserver le caractère et l’image du « Seigneur de Barsac » ont toujours prévalu sur toute autre considération. Les « dégustations primeurs » du mois d’avril ne viennent en rien perturber ce long processus de décision. À Climens, l’on déguste des vins non assemblés et cela ne perturbe en rien les acheteurs. Confiance est le maître mot pour des vins qui ne déçoivent jamais… »

Château Climens, « Châteaux et Domaines », 64 pages, 12 x 20 cm, éditions Féret ,10 euros.

Regardez la vidéo sur la biodynamie au © château Climens :

28 Juil

Mercato des châteaux : Troplong Mondot change de mains à Saint-Emilion

C’est une belle propriété, 29 hectares de vignes à Saint-Emilion, qui vient d’être cédée par la famille Valette-Pariente au réassureur français Scor. Un château qui avait été encensé par Robert Parker et qui possède aujoud’hui une belle table étoilée « les Belles Perdrix ».

Les Belles Perdrix, une étoile au Michelin depuis février 2016 ET LE , au sein du château Trolong Mondot © JPS

Les Belles Perdrix, une étoile au Michelin depuis février 2016 et le château Troplong Mondot © JPS

Xavier Pariente, le mari de Christine Valette-Pariente, décédée en 2014, a confirmé la vente du château Troplong-Mondot dans un communiqué que publie l’AFP:

« La famille Valette-Pariente a cédé en date du 6 juillet 2017 au groupe Scor le Château Troplong Mondot, premier grand cru classé B de Saint-Emilion. Un nouveau directeur général prendra ses fonctions dans les trois mois, Xavier Pariente assurant la transition dans l’intervalle », Xavier Pariente, PDG et co-propriétaire.

Le Château Troplong-Mondot, qui possède 33 hectares dont 29 ha de vignes, est une des plus grandes propriétés de Saint-Emilion. Il produit 100.000 bouteilles par an. Les chambres d’hôtes et le restaurant étoilé Michelin, tenu par David Charrier, sont inclus dans la vente.

Le prix de cette transaction n’a pas été communiqué. Selon la Safer (Société d’aménagement foncier et d’établissement rural), l’hectare de vignes à Saint-Emilion se vendait en 2016 entre 180.000 euros et 2,3 millions d’euros.

David Charrier, derrière ses fourneaux des Belles Perdrix © Jean-Pierre Stahl

David Charrier, derrière ses fourneaux des Belles Perdrix © Jean-Pierre Stahl

Fondé au XVIIIe siècle par la famille de Sèze, le château acquiert sa réputation grâce à Romain de Sèze, l’un des avocats du roi Louis XVI, lors du procès devant la Convention en 1792. Le Château Mondot devient Troplong-Mondot lorsqu’il est racheté au XIXe siècle par la famille Troplong.

En 1934, la famille Valette en fait l’acquisition et depuis 20 ans, les Valette-Pariente en sont propriétaires. Christine Valette-Pariente avait hissé le domaine vers les sommets, son millésime 1990 obtenant 98 points sur 100 dans le classement du plus réputé des dégustateurs de l’époque, l’Américain Robert Parker.

Christine Valette est décédée en 2014, son mari continuait à gérer le domaine et le restaurant « Les Belles Perdrix », qui a obtenu une étoile au guide Michelin en 2016 et a su la conserver.

Avec AFP.

Retrouvez le reportage réalisé cet hiver avec le chef des Belles Perdrix David Charrier, notamment au château Troplong-Mondot, par Jean-Pierre Stahl et Sylvie Tuscq-Mounet :

Le château de Duras fête en couleurs les 80 ans des Côtes de Duras

Plein la vue, avec le château de Duras dans le Lot-et-Garonne. Durant tout l’été, la mairie et les vignrerons de Duras proposent une fresque lumineuse géante, un mapping en 4D.

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Le vignerons de Duras fêtent les 80 ans de l’appellation. Une appellation née en 1937, parmi les premières à obtenir la mention Appellation d’Origine Contrôlée, gage de l’authentique originalité de son vin.

Aujourd’hui les Vignerons de Duras représentent près de 72 vignerons indépendants et 118 vignerons coopérateurs, avec une production de plus de 75 000 hl revendiquée en AOC.

Pour l’occasion, tout cet été, la municipalité de Duras et les Vignerons de l’appellation sont heureux de vous faire découvrir un spectacle jamais vu auparavant en terre Lot-et-Garonnaise.

Plus encore, il s’agit là d’un évènement inédit en Nouvelle-Aquitaine avec un Mapping 4D, spécialement conçu pour les 80 ans des Côtes de Duras. Cette fresque lumineuse est une projection géante qui durant plusieurs séquences va redonner vie à la pierre, sur la façade de l’emblématique Château des Ducs.

L’Histoire renaît ainsi dans un bal de couleurs et de reliefs qui animeront le site pour célébrer l’anniversaire du vignoble et raviver l’éternité du monument en retraçant son histoire. Le rendez-vous est donné le soir, tout l’été les mardis, jeudis et dimanches.

Avec Vignerons de Duras.

A noter dans vos tablettes: la Fête du Vin au Château de Duras, qui se tiendra le dimanche 13 août. Elle est organisée par l’association Saint Vincent, et elle sera également l’occasion d’assister au Mapping, ainsi qu’à un feu d’artifice en soirée.

Vidéomapping sur le Château de Duras (47) durant tout l’été 2017 les mardis, jeudis et dimanches de juillet et août. Conception Ad Lib Créations. Direction artistique : Christian Gimat
Motion design : Anne Deporte, Geoffrey Masson, Thomas Fayolle

27 Juil

« La Géorgie, berceau de la viticulture » : la prochaine exposition à voir à la Cité du Vin

Après « Bistrot !, de Beaudelaire à Picasso », voici la nouvelle exposition que vous propose la Cité du Vin : « La Géorgie, berceau de la viticulture », qui nous plonge 8000 ans en arrière avec des pièces exceptionnelles, à découvrir cet été.

@ Musée National de Géorgie

@ Musée National de Géorgie

« LA GEORGIE, BERCEAU DE LA VITICULTURE »

« Géorgie, berceau de la viticulture » *, c’est la première exposition «vignoble invité» à La Cité du Vin, en partenariat avec la Géorgie, petite république située sur les rives de la Mer Noire,  au pied des montagnes du Caucase.  Il s’agit du premier volet d’un cycle d’expositions annuelles consacré aux civilisations de la vigne et du vin à travers le monde.

UNE HISTOIRE MILLENAIRE

Les découvertes archéologiques d’objets viticoles, de la vie quotidienne ou cultuelle témoignent d’une culture vitivinicole ancestrale en Géorgie remontant au VIe millénaire avant J.-C.

Les découvertes effectuées sur le site néolithique de ShulaveriShomutepe (dans la région de Kvemo Kartli, au sud-est de la Géorgie) ont mis au jour des fragments de jarres en céramique âgés de 8000 ans, présentant des résidus attestant la contenance de vin. Cette découverte, confirmée par des recherches interdisciplinaires, confère à ce jour à la république de Géorgie le statut de berceau de la viticulture.

Au fil des siècles, la Géorgie a développé un attachement particulier à la vigne et au vin, considérés comme un véritable patrimoine national, et sources d’une culture brillante. A partir de savoir-faire plurimillénaire et grâce au travail méticuleux des ordres monastiques, puis au renouveau au XIXe par l’adoption de techniques bordelaises, la Géorgie était devenue au début du XXe siècle une grande nation du vin saluée par Alexandre Dumas et célébrée par Offenbach.

SOUS LE REGIME DE L’EX-URSS

Sous le régime soviétique, elle fut la cave de l’ex-URSS, mais la viticulture géorgienne s’orienta alors vers une production intensive qui n’était plus synonyme de qualité. Après le démantèlement de l’empire soviétique en 1991 puis l’embargo sur les vins géorgiens mené par la Russie à partir de 2006, les vignerons géorgiens ont réagi avec un grand volontarisme par l’ouverture au marché international, une politique de modernisation de la viticulture avec l’aide de consultants étrangers et la conversion vers des vins de grande qualité, qui s’appuie sur la très grande diversité de cépages disponibles en Géorgie

 

UNE METHODE DE VINIFICATION EN JARRES UNIQUE AU MONDE

A côté d’un secteur viticole dynamique qui a adopté les méthodes les plus modernes de vinification, la Géorgie reste fidèle à sa méthode séculaire de vinification en Qvevris, grandes jarres enterrées qui donne des vins très particuliers, communément appelés vins « oranges ».

L’UNESCO a inscrit au patrimoine culturel immatériel de l’humanité cette méthode traditionnelle de vinification unique au monde. Le vin au cœur de la civilisation géorgienne

L’exposition « Géorgie, berceau de la viticulture » s’attachera à montrer les liens et l’amour indéfectibles des géorgiens pour la vigne et le vin, au fil des millénaires. Présent dans ses croyances, sa mythologie, son folklore, son art et au travers des traditions de sa table, le vin est un élément fondamental du patrimoine de la Géorgie. Le visiteur découvrira cette histoire ininterrompue fortement enracinée dans le passé et résolument tournée vers l’avenir.

125 OEUVRES D’ART

L’exposition rassemble environ 125 oeuvres d’art, objets archéologiques et ethnographiques, photographies patrimoniales provenant intégralement des collections du Musée National de Géorgie. L’exposition présente également des films, de la musique, ainsi que des dispositifs multimédias qui complètent la découverte de la culture géorgienne.

Les thèmes de l’exposition :

  • Les racines de la viticulture géorgienne
  • Le vin et les royautés
  • La place du vin dans les croyances religieuses
  • La vie quotidienne

Avec la Cité du Vin  à visiter du 31 juillet au 5 novembre 2017

Les tarifs : 4 Euros pour visiter l’exposition, ou 20 Euros avec la visite de La Cité du Vin (inclus la visite du parcours permanent avec le compagnon de voyage interactif et une dégustation de vin du monde au belvédère.) 

*L’exposition « Géorgie, berceau de la viticulture » est co-organisée et financée par le ministère géorgien de l’Agriculture, par l’intermédiaire de Levan Davitashvili, ministre de l’Agriculture, et de Ecaterine Siradze-Delaunay, ambassadeur de Géorgie en France. Le projet est soutenu par la National Wine Agency, la Georgian Wine Association, le National Intellectual Property Center of Georgia (« Sakpatenti »). L’exposition est conçue par David Llordkipanidze, directeur général du Musée National de Géorgie, qui dirige par ailleurs le projet « Research and Popularization of Georgian Grape and Wine Culture » initié en 2014 par la National Wine Agency.

 

26 Juil

Jazz in Marciac : 40 ans d’amour du jazz avec les vignerons de Plaimont

Rendez-vous au festival Jazz in Marciac, qui fête cette année ses 40 ans, du 28 juillet au 15 août 2017. A l’affiche, de grands noms du jazz : Ibrahim Maalouf, George Benson, Dee Dee Bridgewater et en ouverture Norah Jones.

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JAZZ IN MARCIAC ET PLAIMONT PRODUCTEURS : UNE COMPLICITÉ HISTORIQUE

L’aventure Jazz in Marciac est née sous l’impulsion de Jean-Louis Guilhaumon qui, entouré de bénévoles, a organisé en 1978, une série de concerts pendant quelques jours. Aujourd’hui, le Festival se déroule sur trois semaines et accueille les plus grands artistes avec environ 250 000 visiteurs venus du monde entier.

Plaimont Producteurs est partenaire du festival depuis sa création et s’est imposé comme la coopérative emblématique du Sud-Ouest, exportant une bouteille sur deux à l’étranger. Avec leurs différents cépages autochtones, leur savoir-faire et leur exigence, ils sont parvenus à sublimer les terroirs de l’appellation Saint Mont.

DEUX SOIRÉES DE PRESTIGE

Cette année comme à chaque édition du Festival, Plaimont Producteurs a le plaisir de parrainer deux soirées sous le chapiteau :

  •  Le mercredi 2 août 2017 en parrainage : Dhafer Youssef et Chucho Valdés •
  • Le mercredi 9 août 2017 en co-parrainage avec France Inter : Youn Sun Nah et Joshua Redman

UN CONCERT EXCEPTIONNEL « JAZZ AU CŒUR DES VIGNES » AU CHÂTEAU SABAZAN LE MARDI 8 AOÛT 2017

Depuis 2012, les vignerons de Plaimont accueillent l’un des artistes du Festival pour un concert dans le cadre bucolique du Château de Sabazan. Après les rythmes latino de Roberto Fonseca pour la 1 ère édition en 2012, cette année la 5 ème édition présente le duo Emile Parisien et Vincent Peirani pour un rendez-vous exceptionnel dans le Parc du Château de Sabazan, le 8 août.

Le concert (gratuit) sera suivi d’un pique-nique champêtre, accompagné de produits d’excellence de la région et de vins de Saint Mont. Une visite pédagogique du terroir du Château de Sabazan est proposée avec : observation des sols, découverte des anciens cépages locaux et dégustation des grands vins de Saint Mont.

DES ANIMATIONS OENOTOURISTIQUES

• Parrainage d’un pied de vigne de Saint Mont. Chaque été pendant tout le Festival, les vignerons de Saint Mont amènent les festivaliers désireux de parrainer un pied de vigne sur la colline de la Biste. Chaque rang porte le nom d’un musicien emblématique de Jazz.

• Exposition « Gueules de Saint Mont ». Tout au long du festival, Michel Carossio, photographe gersois, dévoile l’authenticité de chaque vigneron de Saint Mont à travers des portraits uniques. • Visites organisées de la vigne inscrite aux Monuments Historiques.

Tous les lundis matins du 17 juillet 2017 au 10 août 2017 à Sarragachies – Inscription au 05 62 69 74 01 • Matinées découverte du vignoble de Saint Mont, en compagnie d’un vigneron et d’un œnologue. Tous les jeudis matins du 6 juillet 2017 au 31 août 2017 et les mardis 2 et 8 août 2017 au Château de Sabazan – Inscription au 05 62 09 04 32

DES HÉBERGEMENTS CHEZ LES VIGNERONS

Tout au long de l’année, les vignerons accueillent les visiteurs en gîte ou en chambre d’hôtes au cœur du vignoble de Saint Mont – « Réseau Accueil Vigneron » – Information au 05 62 61 79 00.

LE GRAND VIN DU TERROIR « JAZZ IN MARCIAC »

Depuis 40 ans, Plaimont s’associe au festival Jazz In Marciac afin de proposer un évènement musical à d’envergure internationale, où se mêlent artistes du monde et vignerons de Saint Mont.

La cuvée Jazz In Marciac célèbre ce partenariat gersois et révèle la richesse des plus belles parcelles de l’appellation Saint Mont. La cuvée Jazz In Marciac Saint Mont Rouge offre des notes de fruits rouges et noirs et une bouche franche, ample, dotée d’un joli grain de tanin.

Jazz in Marciac Saint Mont Blanc s’exprime sur du gras, de la longueur réveillée par une agréable fraicheur et des notes d’agrumes et d’acacia.

Avec Vignerons de Plaimont.

25 Juil

Deux châteaux achetés par des Chinois dans une drôle d’impasse

Clos des Quatre Vents à Margaux et château Bonneau à Avensan se retrouvent en difficulté. Un changement à la tête du fonds de pension chinois serait à l’origine de situations délicates que vivent les salariés et ces deux vignobles depuis plusieurs mois.

Capture« Ce n’est pas facile », d’emblée nous confie d’emblée un employé qui traduit la situation de désarroi.  « Cela dure depuis presque un an, et même début 2016, ça a commencé à être compliqué. »

Jusqu’ici, Lina Fan était la gestionnaire de ces deux propriétés achetées en 2014 par Liaoning Energy, un fond d’investissement chinois. 7 hectares en AOC Margaux et 13 à Avensan, en Haut-Médoc. Tout allait très bien, des investissements étaient faits et la qualité des vins s’améliorait, avec notamment les services de Jérémie Lurton comme directeur technique.

Lina Fan est arrivée en France depuis quelques années déjà et s’est formée en viticulture à Tours puis en commerce à l’Inseec Bordeaux. C’est une personne très connue et appréciée de la place de Bordeaux puisqu’elle est Commandeur à la Commanderie du Bontemps. Elle a lancé également l’organisation d’une Fête de la Lune au Clos des Quatre Vents, et le Nouvel An Chinois, véritable réussite, et encore récemment elle avait contribué à une superbe exposition de peintres chinois au château d’Arsac avec intronisation des artistes.

On nous explique : « ce n’est pas une faute de gestion de notre part, c’est plutôt un défaut de gestion, nous nous sommes victimes d’une différence de vue entre le nouveau et l’ancien dirigeant du groupe. »

Mais aujourd’hui « tout le monde se retrouve au placard. Maintenant, je n’ai plus la signature et quand nous avons des travaux et dépenses à faire pour réaliser le desherbage ou encore des traitements phytosanitaires, on fait la demande mais le nouveau gérant ne répond pas. Il ne dit jamais oui, il ne dit jamais non. Il ne répond pas. Les salariés n’ont pas été payés régulièrement. Ce mois-ci oui, mais il n’y a rien de garanti. » Il y aurait eu un décalage d’un mois et demi avant d’être payé, les choses seraient rentrées dans l’ordre il y a peu.« Le fait de bloquer les comptes, c’est une volonté de nous asphyxier, » explique un autre, mais on essaie « d’anticiper les problèmes mais c’est très compliqué ».

« Un audit de la propriété a été lancé et il est toujours en cours et on arrête la vie au château. Cela devient impossible. L’objectif est vraiment de se débarrasser de nous. » Des annonces ont déjà passées pour trouver un nouveau personnel. Sous couvert d’anonymat, un autre salarié explique que « la situation est assez critique avec cette volonté de changer d’équipe. »

Les propriétés ne sont pas à l’abandon mais vivotent : « oui, on fait le travail mais il n’y a pas assez de personnel. Il y a 2 ou 3 personnes, sinon tout le monde (4 personnes) est en maladie, à cause des problèmes avec le nouveau gérant chinois.  » Il y a un nouveau gérant qui navigue entre la Chine et la France, l’entreprise continue aussi avec un directeur administratif et avec les « moyens du bord ». Les vignes ne sont pas abandonnées, mais elles ne sont pas vraiment desherbées et puis il y a eu cet épisode de gel. « On ne sait pas si on va arriver à faire une récolte avant la fin de l’année ».

Le moral en a pris un coup pour l’ensemble des salariés qui continuent à travailler dans de pareilles conditions « c’est dur d’avancer et de se motiver. » Pour la directrice Lina Fan, ce château représentait pour elle « le projet de toute une vie ». Ce qu’elle ne supporte pas c’est cette situation et l’image qui en découle : « j’avais une très bonne réputation, je suis la seule femme chinoise Commandeur, et j’ai œuvré à la notoriété du château car on a gagné un coup de coeur de Terre de Vins ».

« Mr Lurton n’a pas tous les moyens pour réaliser les travaux de la vigne. Le directeur technique est très inquiet ».   Alors que la situation semble dans l’impasse, des procédures devant les Prud’Hommes ont été engagées. Lina Fan  a cette phrase de bon sens : « c’est dommage de casser l’image des Chinois, à cause d’une personne. »

En espérant que cette situation s’arrange, et notamment pour tous ces salariés qui se sont pleinement investis dans ces propriétés. Sollicité par téléphone, le responsable actuel du château des 4 Vents n’a pas souhaité faire de commentaire.

Vranken-Pommery: un chiffre d’affaire en hausse de 6,5% au 1er semestre

Le producteur de vin et de champagne Vranken-Pommery a publié un chiffre d’affaires en hausse de 6,5% au premier semestre et annoncé avoir revendu au groupe viticole bordelais Castel sa part dans leur coentreprise Listel.

© Champagne Vranken-Pommery à Reims

© Champagne Vranken-Pommery à Reims

Les ventes se sont établies à 101,4 millions d’euros au premier semestre, a précisé Vranken-Pommery dans un communiqué.

Portée par le vin en vrac au premier trimestre, l’activité a été soutenue au printemps par les vins rosés du sud-est, le groupe y voyant un signe de « la pertinence de la stratégie » consistant à miser sur les breuvages « issus de (ses) propriétés ».

Afin de « se concentrer sur l’élaboration et la distribution de (ces) marques », Vranken-Pommery » a mis fin à la joint-venture Listel mise en place avec le groupe Castel » en 2014. Le groupe champenois a ainsi vendu sa part mercredi à son ex-associé bordelais et annonce que « cette opération aura un impact positif sur les comptes » annuels.

La transaction sera évoquée plus en détail dans les résultats semestriels qui seront publiés le 11 septembre.

AFP

24 Juil

Le regard de Dominique Renard sur le 6e Saint-Emilion Jazz Festival : « 15000 personnes, une programmation équilibrée et des gens heureux »

Au lendemain du 6e Saint-Emilion Jazz Festival, Côté Châteaux a sollicité le Président du Festival, Dominique Renard pour son analyse et son retour sur ce formidable rendez-vous entre musique et vin dans la Cité Millénaire. Il est l’invité de Parole d’Expert.

Toni Green & Malted Milk, soulblues dans les Douves du Palais Cardinal à 20h hier © JS

Jean-Pierre Stahl : « Bonjour Dominique, le 6e Saint-Emilion Jazz Festival vient de s’achever, quelle impression vous laisse-t-il ?

Dominique Renard : « C’était vraiment une belle édition. Je fonctionne beaucoup à l’affect et cette édition était dédiée à mon copain producteur, Tomi LiPuma décédé le 13 mars 2017 à New-York, on lui a rendu hommage en vidéo et cela m’a un peu perturbé. »

Les vignerons de Saint-Emilion sur le pont au bar à vin l'Ephémère au Parc Guadet © JS

Les vignerons de Saint-Emilion sur le pont au bar à vin l’Ephémère au Parc Guadet © JS

« L’édition était formidable, le parc Guadet n’a pas désempli… Grâce à Dieu, on est passé à travers les gouttes, hormis un petit peu hier soir. On a eu 4000 personnes par soir au Parc, plus 1000 dans les Douves.

 

Franck Binard du Conseil des Vins de Saint-Emilion avec le Président du Saint-Emilion Jazz Festival, dominique Renard © JPS

Franck Binard du Conseil des Vins de Saint-Emilion avec le Président du Saint-Emilion Jazz Festival, Dominique Renard © JPS

On estime l’affluence à 15000 personnes. La programmation était équilibrée et pouvait plaire à tout le monde. Tout allait bien et les gens avaient l’air heureux »

20347817_1604330912933486_1265343654_oJPS : « Qu’en est-il de la prochaine édition ? »

Dominique Renard : « On va réfléchir à la suite, l’histoire n’est pas écrite. On va faire un bilan, un débrief, on va en parler avec Franck Binard car le Conseil des Vins de Saint-Emilion est notre grand partenaire, mais aussi avec la Mairie de Saint-Emilion.

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« Cela prend une ampleur, cela devient de plus en plus grand, cela commence à atteindre une taille où il nous faut trouver des supports supplémentaires ».

Petite dégustation de Lillet avec du Swcheppes © BC

Petite dégustation de Lillet avec du Swcheppes © JS

JPS : « Une 7e avec Dominique Renard ?

Dominique Renard : « En ce qui me concerne, personne n’est irremplaçable. Cet événement peut vivre sans moi. je suis disposé à passer la main, cela peut aussi se refaire avec moi, mais il faut en parler entre nous. »

Les Douves illuminées de manière magique © JS

Les Douves illuminées de manière magique © JS

JPS : « On a eu l’impression que le festival était encore plus important. »

Dominique Renard : « Oui, on a étendu la programmation. Au Parc, on a avancé les concerts, où ça jouait de 12h à 20h, puis à 23h. On se souhaitait pas polluer par le son les concerts dans l’un ou l’autre site. Et de 20h à 23 h, les concerts avaient lieu dans les Douves. Sans oublier, deux autres petits concerts et la dégustation musicale.

C’est le seul festival à avoir Steinway comme partenaire officiel. C’est le 1er cru du piano, avec les grands crus de Saint-Emilion ! »

Richard Bona & Mandekan Cubano à 21h30 un cocktail jazz afro-cubain pour clôturer la scène des Douves © JPS

Richard Bona & Mandekan Cubano à 21h30 un cocktail jazz afro-cubain pour clôturer la scène des Douves © JS

« On est vraiment satisfait de la programmation. Samedi soir, il y avait une ambiance de folie au Parc Guadet, je suis vraiment fier. »

20370475_1380941691953583_407300643_n« On essaie de mettre aussi en valeur des artistes locaux de la Nouvelle-Aquitaine. C’est notre rôle aussi de dénicher des gens et de les mettre en valeur. A Bordeaux, on a vraiment des gens de très grand talent. »

Jean-Pierre Stahl : « Bon, Dominique, en dernier lieu, est-ce qu’on va avoir une 7e édition? »

Dominique Renard : « Je l’espère, dans tous les cas, pour Saint-Emilion. »

Et en bonus le commentaire de Franck Binard, du Conseil des Vins de Saint-Emilion : « Merci Jean-Pierre Stahl
Nous allons tout faire pour qu’on puisse mettre en place une une septième édition ! Ce festival est devenu un événement majeur et incontournable !
Il fait briller nos appellations, nos vins, nos viticulteurs et notre patrimoine de manière exceptionnelle. Il résonne maintenant dans le monde entier ! Un immense merci sincère aux vignerons de Saint-Emilion, à Bernard Lauret, aux équipes de la mairie de Saint-Emilion et bien sûr à Dominique Renard«